Le Luxembourg compte 634.700 habitants au 1er janvier 2021, dont 299.400 étrangers. Parmi ces derniers, les plus nombreux sont les Portugais (94.300), les Français (48.500), les Italiens (23.500) et les Belges (19.600) et les Allemands 12.800. Les étrangers en provenance de pays non-membres de l’UE sont au nombre de 55.300.
Au 31 décembre 2021, la situation de l’emploi est la suivante :
- emploi intérieur total : 494134dont 216118 frontaliers;
- salariés du secteur privé : 430534 dont 208363 frontaliers ;
- fonctionnaires : 34837dont 2.093 frontaliers ;
- non-salariés :28763, dont 5662 frontaliers.
Le taux de croissance de l’emploi total est de 3,1% sur les 12 derniers mois. Pour l’emploi frontalier, il s’élève à 3,8 % (Source: Tableau de bord de l’emploi IGSS/CCSS au 14 février 2022).
Au 31 mars 2022, le taux de chômage (corrigé des variations saisonnières) s’établit à 4,7 %, pour des valeurs similaires il faut remonter fin 2008 – début 2009.
Le nombre de demandeurs d'emploi résidents disponibles inscrits à l'ADEM était de 14576 au 31 mars 2022, soit une baisse de 4113 personnes ou de 22% par rapport au mois de mars 2021.
Les chiffres sont en recul, pour toutes les catégories de demandeurs d’emploi, y compris, ceux qui sont inscrits depuis plus de 12 mois. Néanmoins, ces chômeurs de longue durée représentent toujours 48,7% de tous les demandeurs d’emploi disponibles.
Le nombre de nouvelles inscriptions reste relativement faible. En effet, 2.394 résidents se sont inscrits à l’ADEM, soit une hausse de 99 personnes ou de 4,3% par rapport à mars 2021.
Le nombre de demandeurs d’emploi résidents qui bénéficient de l’indemnité de chômage complet a régressé de 2.512 ou de 25,5% sur un an, pour s’établir à 7.330. Le nombre des bénéficiaires d’une mesure s’établit à 4.425 et se trouve légèrement en-dessous du niveau observé en février 2021 (+18 personnes, soit 0,4%).
Au cours du mois de mars 2022, les employeurs ont déclaré 5263 postes vacants à l’ADEM ce qui correspond à une hausse de 34,6% par rapport à mars 2021. Le nombre de postes disponibles au 31 mars 2022 s’établit à 11991. La progression sur un an est de 49,1%. Autant le nombre d’offres déclarées au courant du mois que le nombre total d’offres disponibles constituent des records absolus. Il en va de même pour le nombre total de personnes travaillant au Luxembourg qui franchit pour la première fois la barre des 500.000.
Au 1ier janvier 2021 les principaux employeurs d’après l’effectif (Hors emplois publics – état et ville de Luxembourg) sont dans l’ordre : 1. Le Group Post Luxembourg 4620 employés), 2. Le groupe CFL (Chemins de fer luxembourgeois : 4580), 3. Le groupe Cactus (Commerce : 4460), 4. Le groupe Dussmann Luxembourg (Activités de nettoyage : 43980), 5. BGL BNP Paribas (Intermédiation monétaire 4050) 6. Le groupe Mittal-Arcelor (Sidérurgie : 3660) 7. Goodyear Dunlop Tires Operations SA, Fabrications de produits en caoutchouc (3570), 8. Amazon.com (3280), 9. Pricewaterhousecoopers (2980) 10. Luxair (2840)
Une liste à jour des principaux employeurs est disponible sur le site du Service statistique national STATEC : https://statistiques.public.lu/fr/actualites/entreprises/entreprises/2021/07/20210701.html
Les conditions d’emploi sont attractives et les entreprises peuvent dès lors demander des niveaux de qualification relativement élevés.
Liens:
Ministère du travail et de l’emploi | |
Liste des principaux employeurs | |
Publications du portail des statistiques |
En 2022 le top 10 des emplois déclarés au SPE national:
1). Etudes et développement informatique
2). Comptabilité
3). Service en restauration
4). Personnel de cuisine
5). Audit et contrôle comptables et financiers
6). Analyse de crédits et risques bancaires
7). Maçonnerie
8). Secrétariat
9). Conseil et maîtrise d’ouvrage en systèmes d’information
10). Magasinage et préparation de commandes
L’emploi reste, avec une croissance d’un peu moins d’1% sur un trimestre en T3 2021, très dynamique au Luxembourg. Toutes les branches ont contribué à cette évolution positive. L’Horeca, qui souffrait encore de restrictions sur le début de l’année, marque au 3e trimestre à nouveau une hausse (+3.5% sur un trimestre, d’après les données préliminaires, après 3 trimestres de baisse continue), et connaît même une certaine pénurie de main-d’œuvre. En septembre 2021, cette branche reste, avec 670 salariés en moins par rapport à janvier 2020, toutefois l’enfant pauvre de cette crise, suivie de près de l’industrie manufacturière (-650 personnes). Dans toutes les autres branches, l’emploi a renoué avec son niveau d’avant-crise, et l’a même souvent dépassé.
Sur les trois premiers trimestres de 2021, ce sont les services aux entreprises qui ont le plus contribué à la croissance de l’emploi, suivis de la santé humaine et action sociale, du secteur financier, de la construction et de l’administration publique.
Des renseignements précis sur les qualifications offertes dans certains secteurs sont accessibles sur le site www.fedil.lu/fr/publications/publications/ qui permet de télécharger diverses brochures sur :
- les qualifications de demain dans l’industrie, la construction et les travaux publics et dans le domaine des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication.
Le chômage baisse continuellement, rejoignant en octobre 2021 (avec 5.4% de la population active) son niveau d’avant-crise. Toutefois, les chômeurs de longue durée représentent plus de la moitié des chômeurs inscrits (50.3% sur les neuf premiers mois), contre 44% en 2019. C’est la part la plus élevée jamais enregistrée (elle ne s’élevait qu’à 20% environ il y a vingt ans).
Même si les chômeurs des tranches d’âge élevées restent de loin les plus concernés par le chômage de longue durée (pour les chômeurs de 60 ans ou plus, presque les ¾ sont inscrits depuis plus de 12 mois), ce sont surtout les chômeurs de moins de 40 ans qui expliquent la hausse récente de la durée d’inscription. La part des demandeurs d’emploi de 35 à 40 ans passe notamment de 34.1% en 2019 (9 mois) à 45.6% en 2021 (9 mois).
Avec l’allègement des mesures de restriction et la reprise concomitante de l’activité, le chômage partiel a également baissé continuellement depuis le début de l’année, du moins pour ce qui a effectivement été utilisé (il y a toujours une différence significative entre le nombre de demandes accordées et celles qui sont effectivement tirées). En effet, les demandes de chômage partiel sont restées assez élevées jusqu’en juillet, probablement par précaution dans un contexte de grande incertitude. Depuis juillet, mois où le régime spécial "chômage partiel pour cas de force majeure liée à la crise du COVID-19" prenait fin, les conditions d’octroi de cette aide étatique ont continuellement été durcies, et les demandes ont de ce fait fortement chuté.
Pour novembre 2021, environ 700 entreprises ont demandé l’accès au chômage partiel, dont 90% ont reçu l’accord. Parmi celles-ci se trouvent 88% d’entreprises émanant de secteurs toujours en difficulté du fait de la crise sanitaire 5, 9% sont issues de l’industrie et profitent du régime normal de chômage partiel (type conjoncturel) et 2% relèvent du cadre spécial des inondations de juillet 2021. Les inondations de cet été avaient gonflé les demandes de chômage partiel principalement en juillet, où elles représentaient 10% de l’effectif concerné, mais ne jouent presque plus sur les données du 4 e trimestre (0.8% de l’effectif en novembre).
En termes de personnes, c’est l’industrie (notamment la métallurgie et la fabrication de produits en caoutchouc et en plastique) qui compte le plus de salariés concernés par le chômage partiel (45% du total contre 25% pour l’Horeca). Sur la fin de 2021, ce sont les secteurs liés au tourisme (taxis, hôtellerie, agences de voyages) et les concessionnaires automobiles, souffrant de plus en plus de difficultés d’approvision- nement, qui restent le plus fragilisés par la crise.
(Note de conjoncture du Statec (Source : Statec NDC 02–décembre 2021 pp39-46 ).
De nombreuses informations sur le marché du travail sont accessibles sur les sites suivants :
La plateforme de recrutement pour les talents du monde entier et les employeurs luxembourgeois : www.work-in-luxembourg.lu,
Le portail des statistiques du Luxembourg :www.statistiques.public.lu
ADEM : www.adem.public.lu le site officiel du service public de l’emploi du Luxembourg
Sites privés d’offres d’emploi: www.monster.lu; www.jobs.lu; www.jobsearch.lu; www.moovijob.com; www.yellow.lu/fr; www.optioncarriere.lu; www.indeed.lu:
Certaines fiduciaires (p.ex. BDO…) recrutant pour le compte de leurs clients publient également des offres.
Sites des fédérations représentant différents secteurs économiques et éditant les coordonnées de leurs entreprises adhérentes (cf. candidatures spontanées) :
Hôtellerie et restauration / « HORESCA » : www.horesca.lu/fr/jobs-list
(Offres d’emploi disponibles sur le site).
Finance « ABBL » : www.abbl.lu
Artisanat « Fédération des artisans » : www.fda.lu
Industrie et services aux entreprises « FEDIL Business Federation Luxembourg » : www.fedil.lu
Commerce et transport « CLC » : www.clc.lu
Travail intérimaire « Fedil Employment Services, créé en 1994 sous la dénomination de Union Luxembourgeoise des Entreprises de Travail Intérimaire (ULEDI), est l’organisme qui regroupe les entreprises de travail intérimaire établies au Grand-Duché de Luxembourg.» : www.fes.lu/fes