Située à l’extrême sud-ouest du continent européen, l’Espagne est un pays qui couvre une superficie de plus d’un demi-million de km². Quatrième pays le plus peuplé de l’Union européenne, il enregistre une population de plus de 47 millions d’habitants, dont 89 % sont de nationalité espagnole. En 2021, après quatre années consécutives d’augmentation, la population totale a diminué pour la première fois. En effet, le nombre d’Espagnols est passé sous la barre des 42 millions qui avait été atteinte pour la première fois l’année précédente. Le nombre d’étrangers, bien qu’en baisse, reste supérieur à 5,4 millions. Ce déclin du nombre des étrangers concerne les citoyens de l’UE, le nombre de citoyens non européens ayant, lui, augmenté. Les plus nombreux parmi les citoyens de l’UE sont les Roumains, les Italiens et les Bulgares. Les étrangers extérieurs à l’Union européenne sont principalement des ressortissants marocains, colombiens et britanniques. Parmi les principales nationalités, les plus fortes augmentations ont été observées parmi les citoyens du Royaume-Uni, de Colombie et du Venezuela, et les plus fortes diminutions parmi les citoyens de Roumanie, de Bolivie et d’Équateur.
Quatrième économie de l’Union européenne et quatorzième économie mondiale en termes de produit intérieur brut (PIB) nominal, l’Espagne a enregistré ces dernières années une tendance à l’expansion avec une importante croissance des taux du PIB, principalement sous l’impulsion de la demande nationale et du secteur extérieur. Au début de l’année 2020, le pays se trouvait dans cette phase positive de croissance, qui a duré plus de cinq ans et dont les fondements étaient plus solides que lors des cycles antérieurs, avec une croissance supérieure à la moyenne européenne. La situation économique a complètement changé en raison de la crise sanitaire provoquée par la COVID-19 et de l’incidence des mesures adoptées pour la contenir, ce qui a entraîné une baisse historique du PIB de 10,8 %.
Après les premières conséquences de la pandémie en 2021, le produit intérieur brut (PIB) espagnol a augmenté de 5 %, enregistrant sa plus forte hausse depuis l’an 2000, selon les données de l’Institut national de la statistique (INE). Selon les prévisions du gouvernement espagnol, qui prévoit une croissance de 7 % en 2022, l’augmentation de l’activité économique en général et, surtout, la relance du secteur des services se répercuteront sur le marché du travail, entraînant une hausse de l’emploi et une baisse du chômage. À en croire les derniers indicateurs de l’emploi en matière d’affiliation, une hausse de l’emploi de 2,7 % est anticipée en 2022. Au-delà des évolutions attendues à court et moyen terme, les principaux enjeux et points faibles du marché du travail espagnol sont le vieillissement progressif de la population, le taux élevé de chômage (notamment chez les jeunes et les plus de 55 ans) et le pourcentage élevé de chômeurs de longue durée.
Du point de vue de l’emploi, le tissu entrepreneurial espagnol se caractérise par une forte atomisation en petites unités d’entreprises, à tel point que huit entreprises sur dix emploient au maximum deux salariés. Les pourcentages les plus élevés de petites entreprises se rencontrent dans le secteur des services, et en particulier dans le commerce. Inversement, la plupart des grandes entreprises sont concentrées dans le secteur industriel. Cette caractéristique est complétée par la présence d’un nombre important de grandes entreprises d’envergure internationale dans des secteurs en rapport avec le développement des infrastructures, les énergies renouvelables, le tourisme, la banque, les assurances, l’industrie textile, les technologies de la santé, l’aéronautique, le secteur agroalimentaire et l’industrie automobile.
Les données les plus récentes recueillies dans le répertoire central des entreprises (DIRCE) au 1er janvier 2021, et publiées par l’Institut national de la statistique (INE), indiquent que le nombre d’entreprises actives a diminué de 1,1 % au cours de l’année 2020 pour s’élever à 3,37 millions. 18 % des entreprises actives présentaient une ancienneté de 20 ans ou plus et 18 % avaient moins de deux ans. Par secteur économique, le secteur des autres services est celui qui était le plus représenté dans la structure de la population des entreprises, avec 60,7 % du total. Ce secteur, qui compte 2 043 693 entreprises actives, regroupe toutes celles qui exercent des activités dans les domaines de l’hébergement et de la restauration, des transports et de l’entreposage, de l’information et de la communication, de la finance et de l’assurance, de l’immobilier, des services professionnels, scientifiques et techniques, de l’administration et des services de soutien, de l’éducation, de la santé et de l’action sociale et d’autres activités d’assistance sociale, dont les services à la personne. La part du commerce est également importante, avec 21,2 % du total des entreprises. Ce secteur englobe les entreprises actives dans la vente en gros, la vente au détail et les intermédiaires du commerce Enfin, les entreprises du secteur de la construction représentaient 12,4 % du total et celles de l’industrie, 5,7 %.
Si nous prenons en considération les estimations issues de l’enquête sur la population active (EFT), l’année 2021 s’achève sur de bons résultats pour le marché du travail après le fort déclin survenu l’année précédente: en effet, le nombre des personnes ayant un emploi a augmenté de 841 000, ce qui a permis de retrouver les niveaux d’emploi antérieurs à la pandémie. Enregistrant une baisse constante tout au long de l’année, le nombre des chômeurs a diminué de 616 000, portant ainsi le taux de chômage à 13,3 %, soit une baisse considérable de près de trois points; s’il s’agit là de la plus forte baisse observée dans toute l’Union européenne, le pays n’en demeure pas moins celui où le taux de chômage est le plus élevé.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), la conjoncture positive sur le marché du travail à la fin de l’année 2021 s’observe également dans les registres administratifs: le nombre de chômeurs inscrits auprès des services publics de l’emploi au mois de décembre de cette année a considérablement baissé de 20 %, le nombre de travailleurs affiliés à la sécurité sociale a augmenté pour atteindre les 19,4 millions, et la hausse de l’embauche a atteint les 21,6 %. Ces indicateurs montrent une forte présence de travailleurs issus de pays étrangers, lesquels représentent 10,8 % du nombre total de chômeurs, 11,4 % des affiliés et 20,4 % des embauches.
Concernant l’affiliation d’étrangers à la sécurité sociale, les travailleurs des pays de l’UE représentent 36 %. Dans l’ensemble, 57 % sont des hommes. Parmi les nationalités les plus représentées figurent les citoyens de la Roumanie, du Maroc, de l’Italie, de la Chine, de la Colombie, de l’Équateur, du Royaume-Uni, du Portugal, de la France et de l’Ukraine.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du service public de l’emploi de l’État, la relance économique met en évidence la pénurie de main-d’œuvre dans certaines activités économiques, soit en raison de l’accélération de certaines mutations liées à la transition numérique de l’économie, soit en raison d’autres facteurs tels que le vieillissement de la population, l’absence de remplacement générationnel ou le manque d’attrait des jeunes pour les métiers traditionnels en raison des conditions de travail.
Selon les données de l’Institut national de la statistique (INE), au cours du troisième trimestre 2021, les entreprises ont estimé à près de cent vingt mille le nombre de postes vacants. Le nombre d’offres de travail non satisfaites pour ce trimestre et le précédent est le plus élevé de la série historique. Les postes vacants se concentrent, presque exclusivement, dans le secteur des services et principalement dans les entreprises de moins de 50 travailleurs. Cependant, d’après les données d’Eurostat, l’Espagne est, avec la Grèce, l’un des pays où le taux d’emplois disponibles est le plus faible d’Europe. Les deux pays ont une caractéristique commune: celle de présenter un taux de chômage élevé et un taux de postes vacants faible.
Dans le secteur des transports, on manque de conducteurs de camions; dans le secteur de la construction, on manque de maçons, d’électriciens, de grutiers, de contremaîtres, de chefs de chantier, d’ingénieurs des ponts et chaussées; dans le secteur de la logistique, on recherche des caristes ou des livreurs; dans le secteur des services, une pénurie de personnel qualifié a été constatée pour les soins résidentiels, de même que l’on manque de médecins et infirmiers spécialisés ainsi que d’infirmiers hospitaliers. Il s’avère également difficile de pourvoir des postes d’enseignant dans certaines filières techniques et à visée professionnelle.
La mutation technologique génère également une pénurie de professionnels dans certaines professions, notamment celles spécialisées dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques (STIM ou STEM).
Les analyses des offres d’emploi publiées sur les portails d’emploi révèlent l’émergence de nouvelles professions liées à la transition numérique, lesquelles devraient connaître une forte croissance dans les années à venir. Parmi elles, citons les suivantes: spécialiste dans le domaine de l’intelligence artificielle, ingénieur en robotique, coach agile, développeur de Big Data, expert de l’architecture en nuage, spécialiste de la cybersécurité, contrôleur du trafic au moyen de drones, représentants du service clientèle en ligne ou concepteurs d’impression en 3D (conception générative, optimisation topologique ou création de structures en réticulaires ou en treillis).
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les conséquences de la crise sanitaire sur le marché du travail ont été importantes et leur portée encore incertaine, bien qu’il soit déjà clair que cette crise aura des répercussions importantes sur sa structure, son fonctionnement et les profils requis, avec des compétences qui doivent être adaptées aux nouvelles relations de travail. À ce jour, cela se traduit par le maintien d’un excédent de demandes d’emploi auprès des services publics de l’emploi, auxquelles il est actuellement impossible de répondre. Dans la majorité des cas, ces demandes concernent des professions peu ou moyennement qualifiées. Ainsi, dans le secteur industriel, ces caractéristiques correspondent aux manœuvres de l’industrie manufacturière et aux manutentionnaires; dans celui des services, elles correspondent aux agents d’entretien et assistants dans les bureaux, employés administratifs, aides de ménage à domicile, réceptionnistes et garnisseurs de rayons, caissiers et vendeurs de billets, vendeurs en magasins et grands magasins et serveurs.
L’Andalousie se situe au sud de la péninsule ibérique, ce qui en fait le point le plus méridional du continent européen. Elle est bordée au nord par les communautés autonomes d’Estrémadure et de Castille-La Manche, à l’est par celle de Murcie, au sud par la mer d’Alboran et l’océan Atlantique, et à l’ouest, par le Portugal. Elle se divise en huit provinces (Almería, Cadix, Cordoue, Grenade, Huelva, Jaén, Málaga et Séville). Elle est la deuxième plus grande communauté autonome d’Espagne (87 597 km²) et la première en termes de population au 1er janvier 2021, avec 8 472 407 habitants et une densité de population de 96,7 habitants/km², soit une augmentation de 0,09 % par rapport à l’année précédente. Les provinces les plus peuplées sont Séville, Málaga et Cadix. En Andalousie résident 711 916 étrangers, qui représentent 8,40 % de la population; le nombre d’étrangers a augmenté de 1,41 % en glissement annuel.
D’après les informations du répertoire central des entreprises de l’Institut national de la statistique (DIRCE, au 1er janvier 2019), le tissu entrepreneurial de la communauté autonome d’Andalousie se compose de 531 160 entreprises enregistrées, dont 54,46 % n’emploient pas de salariés (289 289). Sur l’ensemble des entreprises qui emploient des salariés (241 871), 91,75 % comptent jusqu’à 9 travailleurs et 7,09 % entre 10 et 49 travailleurs, ce qui met en évidence l’importance des petites entreprises. Les activités économiques qui comptent le plus grand nombre d’entreprises sont les suivantes: commerce de gros et de détail, restaurants et débits de boisson, construction de bâtiments, débits de boissons et immobilier. Parmi les entreprises les plus importantes, citons: Cepsa, Endesa, Mercadona et Bidafarma, qui occupent les premières places parmi les entreprises les plus prépondérantes. Si l’on se concentre sur chaque province, les entreprises suivantes se distinguent: Grupo Cosentino à Almería, Airbus et Acerinox à Cadix, Cunext Coppers Industries, Deoleo et Covap à Cordoue, Grupo Covirán et Lactalis Puleva à Grenade, Atlantic Cooper et Matsa à Huelva, Valeo et Aceites del Sur à Jaén, Dcoop et Unicaja Banco à Málaga, et Abengoa et Grupo Prodiel à Séville.
Les données publiées par l’Institut national de la statistique (comptes régionaux d’Espagne, prévisions 2020) indiquent que la communauté autonome d’Andalousie contribue à hauteur de 13,4 % au PIB national, le secteur des services ayant le plus grand poids dans l’activité économique de la communauté, suivi par l’industrie, l’agriculture et la construction. Par rapport à 2019, la première estimation du produit intérieur brut en Andalousie en 2020 fait apparaître un déclin en termes de volume de 10 % inférieur à celui de l’Espagne (-10,8 %). Le produit intérieur brut par habitant en 2020 était de 17 747 euros, soit 9,1 % de moins que l’année précédente, et 25,10 % de moins que la moyenne nationale.
Compte tenu de l’incertitude entourant l’évolution de la crise de la COVID-19, il est difficile d’établir des prévisions de croissance pour l’Andalousie. D’après le rapport de la société Analistas Económicos de Andalucía (nº 107, prévisions économiques de l’Andalousie), la relance économique se poursuit, bien qu’à un rythme un peu ralenti en raison de la situation générée par le variant Omicron, des problèmes rencontrés dans les chaînes d’approvisionnement et de la recrudescence de l’inflation, qui a entraîné des révisions à la baisse des perspectives de croissance mondiale, ce qui signifie qu’à la fin de l’année 2021, le PIB de l’Andalousie pourrait afficher une croissance de 4,8 %, et, en 2022, de 5,5 %, ce qui s’accompagnerait d’une hausse de l’emploi de 2,4 %.
Ainsi qu’il ressort de la dernière enquête sur la population active (EFT) publiée, qui concerne le quatrième trimestre 2021, sur la population totale des 16 ans et plus en Andalousie (soit 7 075 000 personnes), 4 071 600 personnes sont actives, parmi lesquelles 79,82 % ont un emploi et 20,18 % sont au chômage. Le taux de chômage en Andalousie (20,18 %) est l’un des plus élevés d’Espagne; il n’est dépassé que par les villes autonomes de Ceuta et Melilla. La proportion des femmes dans ce taux de chômage est de 23,67 % et celle des hommes, de 17,21 %. Dans notre Communauté autonome, les provinces de Cadix, Jaén et Grenade sont celles qui présentent les taux de chômage les plus élevés, tandis qu’Almería et Cordoue affichent les taux les plus bas.
Selon les données des registres administratifs de la sécurité sociale, en décembre 2021 et par comparaison avec le même mois de l’année précédente, le nombre de travailleurs affiliés a augmenté de 131 376. Il y a lieu de noter que, au sein du régime général et du régime spécial des travailleurs indépendants, une augmentation a été observée tandis qu’une baisse a été enregistrée pour le système spécial agricole.
D’après les informations du service public de l’emploi de l’État, le chômage enregistré en Andalousie en décembre 2021 concernait 785 641 personnes, soit 18,96 % de moins qu’au même mois l’année précédente. Les chômeurs étrangers représentaient 7,77 %. 4 588 352 contrats de travail ont été conclus en 2021, soit une augmentation de 15,96 % par rapport à l’année précédente, principalement due au secteur des services; les étrangers ont pu accéder à 14,73 % des contrats enregistrés en Andalousie.
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INSTITUT DE LA STATISTIQUE D’ANDALOUSIE | https://www.juntadeandalucia.es/institutodeestadisticaycartografia/ |
ANALISTAS ECONÓMICOS DE ANDALUCÍA |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les activités économiques de l’hôtellerie et celles liées au secteur du tourisme, telles que le transport de voyageurs, les agences de voyages et opérateurs touristiques, ainsi que les activités de divertissement, musées et autres activités culturelles, qui ont été celles les plus touchées par la pandémie, commencent à être plus actives à mesure que les restrictions commencent à être levées à l’échelle nationale et dans les pays d’origine des voyageurs. L’industrie agroalimentaire andalouse, qui a bénéficié de la demande étrangère et de son potentiel d’exportation, continuera de créer des emplois, même si elle sera subordonnée à l’évolution de la pandémie et à la demande du marché international.
La diminution du nombre de demandeurs d’emploi au chômage et l’augmentation générale du nombre des embauches dans tous les secteurs économiques montrent que les travailleurs directement affectés par les conséquences de la pandémie à court et moyen terme reviennent sur le marché du travail. Le nombre élevé des personnes qui sont toujours en demande d’emploi semble indiquer qu’il n’y a pas besoin de main-d’œuvre pour répondre à l’offre susceptible d’être générée. Toutefois, il est difficile de trouver des travailleurs dans le secteur de la santé et des soins, en raison d’une pénurie de professionnels, d’un manque de ressources publiques ou d’un recrutement précaire. Qui plus est, en raison de la forte demande saisonnière et des restrictions de mouvement, il peut exister une pénurie de main-d’œuvre pour réaliser ponctuellement certaines tâches bien définies dans des régions où se concentrent des exploitations agricoles. Le secteur technologique requiert du personnel hautement qualifié, doté de compétences techniques et d’un sens aigu des affaires, pour faire face à l’évolution des modèles d’entreprise et pour occuper les nouveaux postes qui devraient s’ouvrir grâce à la création prochaine de grands centres d’entreprises de télécommunications, de services en réseau et de centres logistiques.
Les groupes de métiers dans lesquels les employeurs éprouvent généralement des difficultés à pourvoir des postes vacants en Andalousie sont les suivants:
- professionnels des soins infirmiers;
- médecins généralistes;
- personnel soignant en institutions;
- analystes de systèmes;
- développeurs de logiciels;
- techniciens en assistance à l’utilisateur des TIC (technologies de l’information et de la communication);
- maçons;
- employés des services de la logistique du transport;
- manœuvres de l’agriculture.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le pourcentage le plus élevé de chômeurs concerne des professions nécessitant un niveau de qualification moyen ou élémentaire.
Ci-après figure la liste des groupes de métiers concernés par l’excédent de main-d’œuvre sans emploi:
- agents d’entretien et assistants dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- manœuvres des industries manufacturières non classés ailleurs;
- serveurs.
Située au nord-est de la péninsule ibérique et limitrophe de la France, la communauté autonome d’Aragon se compose des provinces de Huesca, Teruel et Saragosse. Avec sa superficie de 47 720 km², il s’agit de la quatrième plus grande communauté autonome d’Espagne. Selon les données provisoires du recensement municipal élaboré par l’INE, elle comptait, début 2021, 1 326 261 habitants, soit une densité démographique de 28 habitants/km2, l’une des plus faibles du pays, très inférieure à la moyenne nationale d’environ 93 habitants/km2. La population est répartie dans 731 municipalités, dont un peu plus d’un quart dépassent les 500 habitants. Plus de la moitié des habitants de la communauté résident dans la ville de Saragosse. À la faible densité de population viennent s’ajouter un degré élevé de vieillissement démographique et un taux important de dépendance. La perte de population de l’année dernière interrompt la série d’augmentations qui s’était produite depuis 2017, notamment grâce à l’apport de l’immigration. C’est précisément la population étrangère qui a diminué l’année dernière, contrairement à la population espagnole. Actuellement, la population étrangère représente 12,24 %, et les nationalités les plus représentées sont les nationalités roumaine, marocaine, nicaraguayenne, colombienne et chinoise.
Selon les estimations de l’Institut aragonais de la statistique, en glissement annuel, le PIB de l’Aragon a augmenté de 2,2 % au troisième trimestre 2021. Cette croissance est inférieure d’un point et deux dixièmes à celle enregistrée pour l’ensemble de l’Espagne (3,4 % par an), et est également inférieure à celle de la zone euro (3,9% par an). Les estimations du gouvernement d’Aragon prévoient une croissance du PIB de 6,6 % pour l’ensemble de l’année 2021 et de 7,1 % en 2022. Du côté de l’emploi, elles prévoient une croissance de l’emploi de 1,5% en 2021 et de 2,0% en 2022.
Selon le répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises actives a diminué de 2,29 % en 2021 pour s’élever à 88 602 entreprises au total. Parmi ces dernières, plus de 70 % relèvent du secteur des services, plus de la moitié n’ont pas de travailleurs salariés et 45 % environ emploient entre 1 et 49 travailleurs, 680 entreprises emploient entre 50 et 1.000 travailleurs et 25 entreprises en Aragon comptent plus de 1.000 travailleurs salariés.
Les entreprises les plus importantes de la région sont situées dans la province de Saragosse. Opel España est la plus grande, avec plus de 5 000 salariés, sans compter les diverses entreprises sous-traitantes qui en dépendent. Parmi les autres grandes entreprises de la province figurent le groupe papetier SAICA, Alliance Healthcare (distributeur de produits pharmaceutiques), la chaîne de supermarchés Simply, Pikolín (fabrication de matelas et de sommiers), Inditex (commercialisation et fabrication de textiles) et BSH Electrodomésticos. Dans la province de Teruel, il convient de citer UTISA, du groupe FINSA (panneaux et placages en bois), Ronal Ibérica, SAU (jantes et pare-douches), Casting Ros (composants automobiles), le groupe Térvalis (engrais), Piezas y rodajes S.A. et Röchling Automotive. À Huesca, on trouve la société pharmaceutique Bieffe Medital (groupe Baxter), Becton Dickinson (matériel médical) et Ercros (chimie). Les secteurs primaire et agroalimentaire sont essentiels dans cette province où se distinguent Litera Meat et Fribin (transformation de produits carnés), Piensos Costa, Mazana Piensos Compuestos, Cincaporc et Agropienso (aliments pour animaux d’élevage).
L’Aragon est l’un des plus importants centres industriels d’Espagne et a évolué ces dernières années vers une certaine diversification sectorielle. L’industrie automobile a un poids considérable dans la région, où plus de 350 entreprises sont issues de ce secteur et où un tiers des exportations de la région en dépendent. Avec près de 1 000 entreprises en Aragon, le secteur agroalimentaire représente, quant à lui, le deuxième secteur industriel en termes de chiffre d’affaires et d’emploi, atteignant plus de 10 % du PIB. Ces secteurs sont complétés par la logistique, le tourisme et les énergies renouvelables. En outre, l’Aragon abrite le siège d’entreprises industrielles dans divers secteurs tels que les machines de construction, les machines agricoles, le papier, la métallurgie, l’électronique et la chimie.
La logistique est un secteur clé en Aragon, favorisé par la position géographique de la région. La région dispose de plateformes logistiques à Saragosse (Plaza, la plus grande plateforme pour la logistique et le transport de marchandises dans le sud de l’Europe), à Huesca (Plhus), à Teruel (Platea), à Fraga (PlFraga) et à Monzón, ainsi qu’au terminal maritime de Saragosse. La mise en œuvre de la nouvelle plateforme logistique de La Melusa-Tamarite devrait créer 2 000 emplois directs lorsqu’elle sera entièrement occupée. L’Aragon compte également le deuxième aéroport espagnol en volume de marchandises, à Saragosse, et le premier aéroport d’Espagne et d’Europe en maintenance, stationnement et recyclage d’avions, situé à Teruel, qui est en pleine croissance.
Amazon a prévu d’ouvrir une nouvelle région européenne «Amazon Web Services» (AWS) qui sera implantée dans trois zones au sein de trois communes aragonaises: Huesca, Villanueva de Gállego et El Burgo de Ebro. Il s’agira de la septième région AWS en Europe, qui viendra s’ajouter aux régions existantes de Dublin, Francfort, Londres, Paris, Stockholm et Milan, et le début des opérations est prévu pour l’été 2022.
Selon les informations de l’Observatoire de l’emploi du Service public de l’emploi de l’État (SEPE), l’Aragon a connu six années consécutives de création d’emplois et de réduction du chômage jusqu’en 2019, une tendance qui s’est interrompue en 2020, année où ont été enregistrées des destructions d’emplois inédites dans la série historique, tandis qu’en 2021, l’effet inverse a été constaté.
L’enquête sur la population active (EFT) du quatrième trimestre 2021 fait état d’une hausse de 3,68 % du nombre de personnes ayant un emploi par rapport au même trimestre de l’année précédente, ainsi que d’une diminution de 27,99 % du nombre de chômeurs. L’Aragon présente un taux de chômage de 9,02 %, soit un taux inférieur de 4,31 points à la moyenne nationale, ce qui fait d’elle la deuxième communauté autonome ayant le taux de chômage le plus bas. Les performances du marché du travail au dernier trimestre 2021 reflètent la reprise de l’emploi et, malgré la persistance de la crise sanitaire, une tendance à la stabilisation.
Les secteurs des services et de l’industrie sont ceux qui ont retrouvé leur niveau d’embauche avec des augmentations de plus de 27% en 2021. Les secteurs de l’agriculture et de la construction se sont également améliorés avec une augmentation de plus de 6 %. Par secteur d’activité économique, l’hôtellerie, ainsi que les activités récréatives, artistiques et de divertissement, sont ceux qui ont présenté les plus fortes augmentations en glissement annuel. Les activités d’information et de communication et d’éducation peuvent également être mises en évidence à cet égard.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du service public de l’emploi de l’État, la relance économique met en évidence la pénurie de main-d’œuvre dans certaines activités économiques, soit en raison de l’accélération de certaines mutations liées à la transition numérique de l’économie ou aux énergies renouvelables, soit en raison d’autres facteurs tels que le vieillissement de la population, l’absence de remplacement générationnel ou le peu d’intérêt des jeunes dans les métiers traditionnels en raison, notamment, des conditions de travail.
Tel est le cas pour les activités agricoles, dans les professions requises sur une base saisonnière, dans le secteur de la logistique où des caristes ou des livreurs sont nécessaires, le secteur des services dans lequel a été observée une pénurie de personnel qualifié pour les soins résidentiels, les médecins et infirmiers spécialisés et les infirmiers hospitaliers. Des difficultés ont également été rencontrées pour pourvoir des postes d’enseignant dans certaines filières techniques et dans la formation professionnelle.
Le secteur de la construction, afin de pouvoir faire face aux travaux qui doivent être mis en œuvre avec les fonds européens, est averti par différents secteurs d’activité et de formation du manque de maçons, d’électriciens, de grutiers, de contremaîtres, de chefs de chantier et d’ingénieurs civils. Dans le domaine des transports, le manque de chauffeurs routiers est une autre carence qui se fait sentir.
De même, dans l’ensemble du système de production, le manque de profils technologiques tels que les analystes de données, les ingénieurs informatiques, les ingénieurs spécialisés dans les énergies renouvelables (parcs éoliens, systèmes photovoltaïques), les spécialistes des mégadonnées et de la sécurité informatique ainsi que les experts en veille économique et en extraction de données s’est aggravé au cours de l’année dernière.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi est plus important que le nombre d’offres d’emploi dans les métiers peu qualifiés. Dans le secteur industriel, ces caractéristiques correspondent aux manœuvres de l’industrie manufacturière, et, dans celui des services, elles correspondent aux serveurs, aux agents d’entretien et assistants dans les bureaux, aux employés d’appui administratif, aux aides de ménage à domicile, aux réceptionnistes et aux garnisseurs de rayons.
Située au nord de la péninsule ibérique, la Principauté des Asturies s’étend sur 10 603,57 km2. Elle compte, selon l’Institut national de la statistique (INE), 1 011 792 habitants (données au 1er janvier 2021), avec une variation en glissement annuel de -0,69 %. La densité de population est de 95 habitants/km2. La région vieillit: les plus de 65 ans représentent 26,57 % de la population et les moins de 20 ans, 14,49 %.
Au quatrième trimestre 2021, les actifs étaient au nombre de 440 600, dont 396 500 personnes ayant un emploi. Le taux d’activité est de 50,01 %. Le taux de chômage s’élève à 10,01 %. Le chômage des hommes s’élève à 9,67 %, contre 10,39 % pour les femmes.
D’après les données de l’INE, au 1er janvier 2021, 45 445 étrangers vivaient dans les Asturies, soit 4,49 % de l’ensemble de la population. 53,78 % sont des femmes.
Selon les données de l’INE (DIRCE 2021), le tissu entrepreneurial se compose de 67 573 entreprises. Ce nombre est en baisse de 1,26 % par rapport à l’année précédente. Seules 30 116 de ces entreprises emploient des salariés. Les entreprises de moins de 50 travailleurs représentent 99,46 % du total. La majeure partie des entreprises relèvent des services (82,97 %) - et, plus particulièrement dans ce secteur, du commerce de détail ainsi que de la restauration et des débits de boissons -, suivis de la construction (11,92 %) et de l’industrie (5,11 %). En termes d’emploi, des entreprises telles que Alimerka, ArcelorMittal, Lacera, Hijos de Luis Rodríguez (Masymas), Daorje, Azvase, Thyssenkrupp, Corporación Alimentaria Peñasanta et Asturiana de Zinc se démarquent. Par nombre d’affiliés, les activités qui se distinguent le plus sont celles du commerce de détail, des soins de santé, des services de restauration et de l’éducation.
Selon les dernières estimations de l’INE, en 2020, les services ont englobé 72,27 % du produit intérieur brut (PIB), suivis de l’industrie (18,84 %), de la construction (7,02 %) et du secteur primaire (1,87 %). Le taux global en glissement annuel du PIB aux prix du marché est de -8,82 %. L’an dernier, la part de l’agriculture dans le PIB a progressé (7,39 %), tandis que celle de l’industrie (13,72 %), de la construction (9,37 %) et des services (7,76 %) a diminué.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE, en 2021, 302 643 contrats de travail ont été conclus, soit une augmentation de 56 419 contrats (22,91 %) par rapport à l’année précédente. Les femmes ont représenté 49,78 % de l’ensemble des recrutements. La part des contrats à durée indéterminée se monte à 9,62 % (29 123 unités). 8,54 % des contrats ont été signés par des étrangers, soit 34,89 % de plus que l’année précédente, essentiellement dans les services, et notamment dans l’activité de la restauration et des débits de boissons ainsi que dans le commerce de détail. Juillet est le meilleur mois pour les recrutements (32 955) et février (15 294) le plus mauvais.
Au niveau sectoriel, les recrutements s’opèrent principalement dans les services (80,88 %), et plus particulièrement dans les services de l’hébergement et de la restauration, le commerce, les services relatifs aux bâtiments et à l’aménagement paysager, les soins résidentiels ainsi que les transports et l’entreposage. Dans le secteur agricole, c’est l’élevage qui concentre l’essentiel des recrutements alors que, dans le secteur de la construction, ce sont les activités de construction spécialisée. En ce qui concerne l’industrie, secteur de référence et important de la région, les activités les plus importantes sont: l’industrie alimentaire, la fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements, la métallurgie (fabrication de produits en fer, acier et alliages ferreux), la fabrication d’autres produits minéraux non métalliques, la collecte, le traitement et l’élimination des déchets, la valorisation et la fabrication de machines et d’équipements.
Les activités où le recrutement a été le plus important ont été les suivants: serveurs salariés, agents d’entretien et assistants dans les bureaux, les hôtels et autres établissements, vendeurs en magasins et grands magasins et manœuvres des industries manufacturières. Les étrangers sont recrutés principalement dans les métiers liés à l’hébergement et à la restauration, comme serveurs salariés, aides de cuisine et cuisiniers, et dans d’autres métiers, tels que ceux d’agents d’entretien dans les bureaux et les hôtels, et d’aides de ménage à domicile.
En décembre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi au chômage s’élevait à 64 798 personnes (56,83 % de femmes et 43,17 % d’hommes), soit une baisse de 7,30 % par rapport à l’année précédente. Les activités économiques qui enregistrent le plus grand nombre de demandes dans chaque secteur sont les suivantes: l’agriculture et la pêche: la culture et la production animale, la chasse et les activités annexes. Dans l’industrie: l’industrie alimentaire et la fabrication de produits métalliques. Dans le secteur de la construction, les activités de construction spécialisées et le bâtiment. Dans le secteur des services: les services de restauration et de débits de boisson, le commerce de détail, l’administration publique et la défense et les services relatifs aux bâtiments et les activités d’aménagement paysager.
Les postes les plus sollicités par les demandeurs d’emploi ont été les suivants: vendeurs en magasins et grands magasins, agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements similaires, employés administratifs non chargés des services au public, serveurs salariés, manœuvres des industries manufacturières, et mineurs. Les chômeurs étrangers recherchent un emploi en tant qu’agents d’entretien, serveurs salariés, vendeurs en magasins et grands magasins, cuisiniers salariés, manœuvres du bâtiment, aides de ménage à domicile et manœuvres des industries manufacturières.
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INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les secteurs suivants ont de bonnes perspectives de maintenir leur croissance: agroalimentaire, métallurgie, technologies de l’information et de la communication (cybersécurité, intelligence artificielle, robotique, mégadonnées, chaîne de blocs), santé, transport longue distance, transport maritime, énergie éolienne et solaire.
Par secteur économique, les métiers qui offrent les plus grandes possibilités d’embauche par rapport au nombre de demandeurs enregistrés sont les suivants:
- agriculture, élevage et pêche: plongeurs et pêcheurs en eaux côtières et eaux douces;
- industrie: métiers qualifiés de l’industrie et de l’artisanat, techniciens chargés du contrôle des processus de production des métaux, outilleurs, mécaniciens-monteurs, modeleurs, moulistes, matriceurs et ouvriers assimilés, opérateurs d’installations de production et de transformation des métaux et opérateurs d’installations de préparation de la pâte à papier et de fabrication du papier;
- Construction: travailleurs du traitement du bois;
- Services: téléopérateurs et infirmiers non spécialisés.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), la plupart des métiers pour lesquels la demande reste supérieure à l’offre d’emploi sont ceux exigeant un faible niveau de qualification (ouvriers non qualifiés, employés de bureau subalternes, employés d’appui administratif, etc.). Il importe de tenir compte du fait que certains demandeurs d’emploi hautement qualifiés s’inscrivent en plus comme candidats pour des métiers moins qualifiés afin d’améliorer leurs possibilités d’insertion professionnelle. Les activités liées à l’hébergement et à la restauration, au commerce, à la construction ainsi qu’à la métallurgie continuent d’enregistrer un grand nombre de demandes.
Les métiers les plus significatifs connaissant une demande excédentaire par rapport aux prévisions d’offres d’emploi sont les suivants, par secteur économique:
- Agriculture et services annexes: ouvriers et ouvriers non qualifiés du maraîchage, de la culture sous serres, des pépinières et de l’horticulture, biologistes, botanistes, zoologistes et assimilés, manœuvres forestiers et de la chasse et pêcheurs en haute mer.
- Industrie: mineurs et autres opérateurs au sein d’installations minières, ouvriers non qualifiés des industries manufacturières, ouvriers manutentionnaires et débardeurs, soudeurs et découpeurs de métaux, carrossiers et chaudronniers, mécaniciens et réparateurs d’équipements électriques, opérateurs d’engins de terrassement et d’équipements similaires.
- Construction: manœuvres dans le bâtiment, maçons, manœuvres de chantier de travaux publics; menuisiers, peintres en bâtiment et poseurs de papiers peints, électriciens; coffreurs et constructeurs en béton armé, dessinateurs industriels et techniques, plombiers, superviseurs de la construction, techniciens en construction, installateurs de cloisons et menuisiers métalliques, soudeurs, poseurs de parquets et de produits assimilés.
- Services: vendeurs en magasins et grands magasins, agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels, employés administratifs non chargés des services au public, cuisiniers et serveurs salariés, coiffeurs, agents et représentants de commerce, chauffeurs salariés de voitures, de taxis et de camionnettes, caissiers et guichetiers (sauf dans les banques), employés de bureau subalternes, personnel d’aide à la personne dans des services de santé et autres professions élémentaires.
Les îles Canaries sont un archipel de l’océan Atlantique qui forme une des dix-sept communautés autonomes espagnoles et constitue en outre l’une des «régions ultrapériphériques» de l’Union européenne. Elles s’étendent entre les coordonnées 27º 37’ et 29º 25’ de latitude nord et 13º 20’ et 18º 10’ de longitude ouest. Les Canaries se trouvent à un peu plus de 1 200 km de la péninsule Ibérique et à environ 2 000 km de la capitale espagnole.
La communauté autonome se compose de deux provinces: Santa Cruz de Tenerife, plus à l’ouest, et Las Palmas, située à l’est; la première est constituée des îles de Tenerife, La Gomera, El Hierro et La Palma. La deuxième est constituée de Gran Canaria, Lanzarote et Fuerteventura. Les sept îles mentionnées ci-dessus sont rejointes administrativement par La Graciosa, bien qu’elle n’ait pas d’administration propre.
L’archipel canarien, qui couvre une superficie de 7 446,95 km2, comptait 2 172 944 habitants au 1er janvier 2021, et présente une densité de population de 291,79 habitants/km². C’est la huitième communauté autonome d’Espagne la plus peuplée.
Par rapport à 2020, la population a diminué de 0,14 %. Au cours des cinq dernières années, elle a augmenté de 3,07 %.
La communauté autonome des Canaries compte 287 826 résidents étrangers, ce qui représente 13,25 % de la population totale. Les pays qui comptent plus de 13 000 résidents dans l’archipel sont les suivants, par ordre décroissant de nombre de ressortissants: Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Maroc, Venezuela, Cuba et Colombie.
Le tissu entrepreneurial des îles Canaries repose sur les petites et moyennes entreprises. D’après le répertoire central des entreprises de l’Institut national de la statistique (DIRCE au 1er janvier 2021), le tissu entrepreneurial se compose de 147 999 entreprises enregistrées, dont 56,56 % n’emploient pas de salariés (83 714), 35,69 % en emploient au maximum cinq (52 822) et 7,75 % plus de cinq (11 463). On ne compte que seize entreprises de plus de 1 000 salariés, dont trois seulement ont des effectifs dépassant les 5 000 salariés.
Les secteurs de l’énergie, du tourisme, de l’alimentation, des produits pharmaceutiques, du transport et de la logistique sont en tête pour ce qui est du chiffre d’affaires des entreprises des îles Canaries. Selon le classement national des entreprises publié par «El Economista.es», dans la province de Santa Cruz de Tenerife, les entreprises les plus importantes sont: Grupo Disa, Traveltino 2009 SL, Prodalca España, SA, Globalia Travel Club Spain, SLU, COFARTE, SC, ainsi que des entreprises de transport ou de tourisme telles que Fred Olsen, Veturis Travel, SA, Alisios Tours, SL et VacationSpot, SL. Dans la province de Las Palmas, UNELCO, Dinosol Supermercados SL, Cooperativa Farmacéutica Canaria, Sartón Canarias et Domingo Alonso, SL, ainsi que le transport et la logistique: Binter Canarias, SA, Naviera Armas, SA y Boluda Lines, SA.
Selon les données de l’enquête sur la population active (EFT) du quatrième trimestre 2021, sur la population totale des 16 ans et plus dans les Canaries (1 938 600), 1 157 100 personnes sont actives, dont 938 000 ont un emploi et 219 100 sont au chômage. Le taux de chômage s’élève à 18,94 %, soit 5,61 points au-dessus de la moyenne nationale, ce qui fait des Canaries - avec l’Estrémadure - la deuxième ou troisième communauté autonome au taux de chômage le plus élevé, toujours derrière l’Andalousie. Pour ce qui est des provinces prises individuellement, ce taux était de 19,76 % à Santa Cruz de Tenerife et s’élevait à 18,18 % à Las Palmas. Le taux d’activité atteignait 59,69 %, soit un peu plus d’un point au-dessus de la moyenne nationale (58,65 %).
En 2021, le secteur des services prédomine sur le reste, avec 82,94 % des entreprises enregistrées sur le total, employant 86,09 % des travailleurs. Au niveau national, ces taux sont respectivement de 80,41 % et 75,86%.
Selon l’INE (statistiques relatives aux voyageurs et aux nuitées dans les zones touristiques), le chiffre de 7 613 003 voyageurs arrivés aux Canaries au cours de l’année 2021 a été inférieur de -48,63 % à celui de 2019, année pré-pandémique. Les touristes étrangers sont majoritairement originaires du Royaume-Uni et de l’Allemagne, et on remarque également une importante fréquentation de touristes espagnols. Les îles qui accueillent le plus grand nombre de touristes sont Tenerife, Gran Canaria et Lanzarote.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en décembre 2021, les Canaries comptaient 202 819 chômeurs (24,72 % de moins par rapport au même mois en 2020), ce qui représentait 6,53 % du total national. Parmi eux, 88 502 étaient des hommes et 114 317 des femmes. 75,65 % étaient inscrits dans le secteur des services, 8,33 % n’avaient jamais travaillé, 10,04 % étaient dans la construction, 3,87 % dans l’industrie et 2,11 % dans l’agriculture. Par rapport à décembre 2020, le nombre de chômeurs a considérablement baissé dans tous les secteurs économiques. Le taux de demandeurs d’emploi d’origine étrangère représente 9,86% du chômage.
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Selon les données obtenues de l’Observatoire de l’emploi du Service public de l’emploi de l’État, les métiers qui font l’objet du plus grand nombre de contrats (plus de dix mille par an) correspondent à des professions très peu exigeantes en matière de qualification, avec une forte rotation dans le recrutement et qui sont également en tête de liste des métiers en surnombre. Il s’agit donc d’emplois qui ne nécessitent pas de main d’œuvre étrangère pour pourvoir ces postes.
Outre le recrutement fréquent de personnes peu qualifiées, le secteur du tourisme des îles Canaries demande également du personnel spécialisé et hautement qualifié pour fournir des services dans les hôtels de catégorie supérieure. On y recherche des services de traduction ou d’interprétation et de haute gastronomie, ainsi que des connaissances spécifiques liées à l’entretien d’installations en tous genres ou de jardins. En lien avec ce secteur, la construction de bâtiments et les activités de construction spécialisées sont en plein essor, car les nouveaux projets de complexes hôteliers devraient être achevés en un temps record, ce qui peut entraîner des pénuries de main-d’œuvre pendant ces périodes.
La pandémie a poussé la main-d’œuvre spécialisée dans le secteur hôtelier à retourner dans leur lieu d’origine, ce qui a mis en évidence le manque de professionnels qualifiés face à une augmentation probable de l’activité économique.
Les îles Canaries se transforment en une enclave unique pour le développement des activités cinématographiques par de grands producteurs internationaux, activités qui, sur la base des données déjà présentées en 2021, ont repris après la pandémie.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les postes qui enregistraient le nombre le plus élevé de chômeurs (plus de vingt mille par métier) en décembre 2021 étaient les suivants:
- agents d’entretien et assistants dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- manœuvres des cultures maraîchères et de l’horticulture;
- serveurs;
- manœuvres des industries manufacturières non classés ailleurs;
- manœuvres de chantier de travaux publics et d’entretien;
- manœuvres du bâtiment;
- manœuvres de l’agriculture;
- manœuvres forestiers;
- garnisseurs de rayons;
- caissiers et vendeurs de billets.
Compte tenu des données ci-dessus, il s’agit en effet d’emplois nécessitant un niveau de qualification inférieur.
La communauté autonome de Cantabrie, située dans la partie septentrionale du centre de la péninsule ibérique, s’étend sur une superficie de 5 321 km2 et compte 284 km de côtes le long de la mer Cantabrique D’après les dernières données du recensement permanent, elle compte 584 507 habitants, ce qui représente une légère augmentation (0,27 %), contrairement à la tendance observée dans l’ensemble de l’Espagne qui perd 0,14 %. L’âge moyen se situe autour de 45 ans et l’espérance de vie atteint les 83 ans. La population compte 51,5 % de femmes et 48,5 % d’hommes. La densité de population est de 110 habitants/km2. En ce qui concerne l’origine de la population, il y a lieu de signaler que les trois quarts des habitants sont originaires de la région. Parmi le quart restant, deux habitants sur trois viennent d’autres provinces espagnoles et les autres sont nés à l’étranger, principalement en Europe et en Amérique latine.
La majeure partie de la population, et donc l’activité, se concentre sur le littoral, ainsi que dans la zone de l’«arc de la baie et de la prolongation du Besaya», dont les villes de Santander et de Torrelavega, et leurs périphéries, forment l’épine dorsale, la première comme pôle de services, la seconde comme centre de l’industrie traditionnelle. La côte se caractérise par un climat atlantique doux et tempéré, avec de faibles amplitudes thermiques entre le jour et la nuit. La moyenne annuelle des températures oscille autour de 17 °C, celle des précipitations est d’environ 1 100 mm, tandis que la moyenne annuelle d’ensoleillement est supérieure à 1 600 heures. Le climat à l’intérieur des terres ressemble davantage à un climat de type continental modéré. Selon des informations complémentaires au recensement de la population, 70 % des déplacements domicile-travail, tous moyens de déplacement confondus, y compris la marche à pied, ne nécessitent pas plus de 20 minutes.
Bien que 2021 ait été l’année de la reprise après la pandémie, elle est restée une année profondément marquée par la crise sanitaire mondiale. Les grands indicateurs économiques nationaux ont commencé l’année très positivement, en particulier si on effectue la comparaison avec les données de l’année précédente. Cependant, la succession de «vagues» tout au long de l’année n’a pas cessé de conditionner la vie en général et l’activité économique en particulier. Bien que cela reste à confirmer, les données macroéconomiques semblent indiquer que l’année 2021 se terminera sur une note positive, même si elle est encore loin de retrouver les valeurs d’avant la pandémie. La communauté autonome de Cantabrie, qui représente environ 1,1 % du PIB national, s’inscrit dans cette tendance positive, et il est également estimé qu’elle clôturera l’année avec des augmentations similaires, voire supérieures, à celles de l’ensemble de l’Espagne. Tous les secteurs économiques sont sur la bonne voie, les secteurs des services, de l’industrie et de la construction venant en tête, certains d’entre eux à la pointe de la croissance comme les services de restauration, de boissons et d’hébergement, la construction générale, les services aux entreprises et aux particuliers, y compris les technologies de l’information et de la communication, la fabrication de produits métalliques et l’éducation. Le revenu par habitant en Cantabrie, et dans l’ensemble de l’Espagne, a connu un bouleversement important avec la pandémie, avec des baisses d’environ 10 % dans les deux zones géographiques, pour s’établir respectivement à 22 096 EUR et 23 693 EUR en 2020.
Selon les dernières données du répertoire central des entreprises (DIRCE), la communauté autonome compte 38 636 entreprises totalisant 44 340 lieux ou centres d’emploi actifs. Le tissu entrepreneurial de la Cantabrie se caractérise par une forte atomisation: en effet, un peu plus de la moitié des entreprises n’emploient aucun salarié et, parmi les autres, 84 % emploient moins de six salariés, tandis que celles dont les effectifs dépassent 50 salariés ne représentent que 1,3 %. Les formes juridiques d’entreprises les plus courantes sont la personne physique et la société à responsabilité limitée (SL). Du point de vue quantitatif, les principales activités économiques de la région sont le commerce de gros et de détail, la restauration et les débits de boisson, la construction de bâtiments et les travaux de construction spécialisés, les transports terrestres, les activités immobilières, les services aux personnes, les activités sanitaires, les activités juridiques et comptables, l’éducation et les services techniques dans l’architecture et l’ingénierie, qui représentent près des trois quarts des entreprises actives dans la région. Au 31 décembre 2021, le nombre d’affiliés au système public de sécurité sociale (216 869) a augmenté de presque deux points de pourcentage au 31 décembre 2021 par rapport au même mois de l’année précédente. Un inscrit sur cinq est un travailleur indépendant.
Le marché du travail cantabrique a reflété cette amélioration tout au long de l’année 2021, malgré la forte contrainte a continué d’exercer. Cette reprise est notable, tant d’après les résultats de l’enquête sur la population active (EFT) que d’après les différents registres publics, en particulier ceux du ministère du travail et de l’économie sociale. Ces principaux indicateurs de l’emploi sont donnés à titre d’exemple: augmentation du nombre de salariés enregistrés, du nombre de contrats de travail et donc une diminution du chômage. En outre, selon les données de l’enquête susmentionnée pour le quatrième trimestre 2021, le taux d’activité en Cantabrie est de 54,96 % et celui du chômage est de 11,52 %; à titre de comparaison, les chiffres correspondants pour l’ensemble de l’Espagne sont de: 58,65 % et 13,33 % respectivement.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) de Cantabrie, la communauté autonome comptait 36 814 demandeurs d’emploi inscrits en décembre 2021, soit 13,64 % de moins, ce qui reflète l’amélioration que nous avons commentée, en particulier en glissement annuel. Le volume annuel de l’embauche en 2021 a augmenté de 30,88 %, ce qui est considérable. En résumé, le marché du travail régional se redresse.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), il existe en Cantabrie une demande d’emploi excédentaire qui demeure insatisfaite. Les crises économiques successives, y compris la crise sanitaire actuelle, et leur incidence sur le marché du travail ont laissé un grand nombre de personnes sans emploi, ou les ont empêchées de d’accéder à l’emploi. Celles-ci sont nombreuses à ne pas avoir s’être réinsérées sur le marché du travail, ce qui, dans de nombreux cas, mène à une situation de chômage structurel et de faible employabilité.
Seuls certains métiers rencontrent des difficultés à trouver des professionnels. Les obstacles, de nature diverse, sont notamment le manque de professionnels présentant le profil adéquat, la forte fluctuation saisonnière de la demande, la mobilité géographique et fonctionnelle, le seuil d’acceptation des conditions de travail, etc. Cette combinaison de circonstances est à l’origine de situations présentant certains inconvénients pour trouver de la main-d’œuvre. Ainsi, il existe actuellement en Cantabrie des activités économiques qui connaissent des difficultés à trouver les candidats répondant à leurs offres d’emploi. Il s’agit de professions liées aux activités de santé en général, aux professeurs de langues maternelles, en particulier en ce qui concerne l’anglais, au personnel qualifié de la construction aux profils techniques de la branche métallurgique, aux transporteurs, notamment internationaux, ou aux professionnels qualifiés des TIC. Par ailleurs, il convient de signaler un accueil favorable qui devrait être réservé à toutes les initiatives entrepreneuriales dans ces activités.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) de Cantabrie, les conséquences de la crise sanitaire sur le marché du travail ont été importantes et leur portée encore incertaine, bien qu’il soit déjà clair que cette crise aura des répercussions importantes sur sa structure, son fonctionnement et les profils requis, avec des compétences qui doivent être adaptées aux nouvelles relations de travail.
Le rapport entre offres et demandes d’emploi reste profondément déséquilibré dans la plupart des secteurs et métiers, ce qui se traduit par un excédent de demandes d’emploi auprès des services publics de l’emploi, auxquelles il est actuellement impossible de répondre. Dans la plupart des cas, il s’agit de métiers peu ou moyennement qualifiés dans lesquels les demandeurs d’emploi recherchent des possibilités, bien que temporaires ou saisonnières.
Les principaux groupes de métiers/secteurs pour lesquels il existe une main-d’œuvre excédentaire inscrite auprès de la communauté autonome de Cantabrie sont les suivants, par ordre quantitatif:
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- manœuvres des industries manufacturières non classés ailleurs;
- serveurs;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- manœuvres forestiers;
- caissiers et vendeurs de billets;
- manœuvres du bâtiment;
- garnisseurs de rayons;
- agriculteurs et ouvriers qualifiés dans le maraîchage, la culture sous serres, les pépinières et l’horticulture;
- manœuvres des cultures maraîchères et de l’horticulture;
- manœuvres de chantier de travaux publics et d’entretien;
- manutentionnaires;
- chauffeurs de taxi et conducteurs d’automobiles et de bus;
- réceptionnistes (fonctions générales);
- cuisiniers;
- concierges;
- instructeurs d’éducation physique et animateurs d’activités récréatives;
- aides de ménage à domicile;
- aides de cuisine.
Castille-et-León est la plus grande région d’Espagne (94 229 km2) et la troisième de l’Union européenne. Sur le plan administratif, la communauté autonome est organisée en neuf provinces et plus de 2 200 communes. Elle est située au nord-ouest de la péninsule ibérique et borde neuf des dix-sept communautés autonomes d’Espagne, ce qui en fait un nœud de communication avec plusieurs régions d’Espagne.
La population de la région est très vieillissante, avec un peu plus d’un quart (25,74 %) de personnes âgées de 65 ans ou plus. Au 1er janvier 2021, le recensement municipal de la population enregistrait 2 383 139 habitants, soit 11 779 de moins qu’à la même date l’année précédente. Les étrangers étaient au nombre de 144 110 et représentaient 6,05 % du total: parmi eux, 62 797 sont originaires de pays européens, principalement de Roumanie et de Bulgarie: parmi les Africains, la majorité sont des Marocains et, parmi les Américains, les nationalités les plus représentées sont les Colombiens et les Vénézuéliens.
Le répertoire central des entreprises de 2021 enregistrait 157 131 entreprises en Castille-et-León; 83,74 % d’entre elles employaient moins de trois salariés, et seules 58 en employaient plus de 500.
Le PIB de la région représentait 4,9 % du PIB de l’Espagne en 2020 (estimation) et a été ventilé par secteur selon les pourcentages suivants (hors impôts nets sur la production): services (68 %), industrie (19,7 %), construction (6,5 %) et agriculture (5,8 %). Le PIB par habitant de Castille-et-León (23 167 EUR) était inférieur de 1 743 EUR à celui de 2019 et reste inférieur à celui de l’Espagne (23 693 EUR) en 2020. L’économie régionale aurait connu une croissance de 5,0 % en 2021.
D’après les résultats de l’enquête sur les coûts du travail élaborée par l’INE, l’Espagne comptait 118 888 postes vacants au troisième trimestre 2021, dont 6 101 se trouvaient en Castille-et-León, majoritairement dans le secteur des services. Le coût salarial par travailleur et par mois en Castille-et-León (1 765,10 EUR) est inférieur à celui de l’Espagne (1 952,37 EUR): par heure effective, le coût est de 14,79 EUR, contre 16,13 EUR pour la moyenne nationale.
La population active de la région s’élevait à 1 102 500 personnes au quatrième trimestre 2021, dont 988 600 personnes ayant un emploi et 113 900 chômeurs. Les personnes ayant un emploi travaillaient dans l’agriculture (6,8 %), l’industrie (16,0 %), la construction (6,7 %) et le secteur des services (70,7 %). Le taux de variation annuel de l’emploi en Castille-et-León au quatrième trimestre 2021 a été de 1,23 %, contre 4,35 % en Espagne au quatrième trimestre 2020.
Le taux de chômage (10,33 %) était inférieur à celui de l’Espagne (13,33 %) au quatrième trimestre 2021. Le taux de chômage des femmes (12,04 %) est beaucoup plus élevé que celui des hommes (8,86 %), et le taux de chômage des étrangers (19,02 %) était presque deux fois plus élevé que celui des Espagnols (9,54 %). Par tranche d’âge, le taux pour les moins de 25 ans est de 27,27 %, contre 9,38 % pour les plus de 25 ans.
Selon l’enquête sur les forces de travail, au quatrième trimestre 2021, 85,3 % des personnes employées avaient un contrat à temps plein et 14,7 % un contrat à temps partiel. En ce qui concerne le temps de travail, il existe une grande différence selon le sexe: chez les hommes, seuls 6,2 % travaillent à temps partiel, alors que chez les femmes actives, 24,9 % travaillent à temps partiel.
En termes de stabilité de l’emploi, 76 % des personnes ayant un emploi avaient un contrat à durée indéterminée et 24 % avaient un contrat temporaire. La temporalité, bien qu’elle ait augmenté pour les deux sexes, est encore plus faible pour les hommes (22,2 %) que pour les femmes (26 %).
Les travailleurs affiliés à la sécurité sociale s’élevaient à 912 526 en décembre 2021, soit 13 410 de plus qu’un an auparavant: les activités présentant le pourcentage le plus élevé de travailleurs par rapport au total sont les suivantes: le commerce de détail (9,67 %), les activités de santé (6,83 %), la restauration et les débits de boisson (6,35 %), l’agriculture, l’élevage, la chasse et les services connexes (6,15 %), l’éducation (6,15 %), l’administration publique (6,11 %) et les industries alimentaires (4,31 % contre 2,2 % en Espagne). Le nombre moyen d’affiliés étrangers était de 63 814, soit une augmentation de 10,52 % par rapport au même mois de l’année précédente (6 077 de plus, en chiffres absolus).
En 2021, 840 551 contrats de travail ont été enregistrés, soit 21,49 % de plus que l’année précédente. 15,29 % de ces contrats ont été signés par des ressortissants étrangers.
Le nombre de chômeurs inscrits en Castille-et-León s’élevait à 128 769 à la fin du mois de décembre 2021, soit 23,67 % de moins qu’au cours du même mois de l’année précédente. Sur le nombre total de chômeurs, 9,60 % étaient des étrangers (12 368).
Parmi les plus grandes entreprises situées en Castille-et-León (automobile, produits pharmaceutiques, agroalimentaire, agro-élevage, emballage, carburants, devises), on peut citer: Renault España, Grupo Antolín: Michelin España Portugal: Nissan Motor Ibérica: Iveco España: Benteler Ibérica Holding: Grupo Global Exchange: Campofrío: Grupo Europac: GSK: Calidad Pascual: Grupo Siro: Valcarce: Grupo Gullón: Cobadú: Copiso Soria: Ontex Peninsular.
SERVICES PUBLICS DE L’EMPLOI | |
OBSERVATOIRE DE L’EMPLOI | https://www.sepe.es/HomeSepe/que-es-el-sepe/observatorio.html |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE (INE) | |
TRÉSORERIE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE | |
CONSEIL DE CASTILLE-ET-LEÓN | |
ÉCONOMIE DE CASTILLE-ET-LEÓN |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), compte tenu de la situation économique actuelle et du nombre élevé de demandeurs d’emploi, on ne devrait pas rencontrer de difficultés pour pourvoir les postes ou les emplois récemment créés.
Les difficultés à pourvoir des emplois dans certaines activités peuvent être liées à des aspects tels que: la mobilité géographique et fonctionnelle, le refus des conditions de travail (bas salaires, contrats à court terme, pénibilité du travail) ou le manque d’infrastructures et de communications dans certains territoires région. Dans certains métiers, il existe également une inadéquation entre les qualifications attestées par les travailleurs et celles exigées par les employeurs. Parmi les professions dans lesquelles le nombre de personnes embauchées est supérieur au nombre de demandeurs d’emploi, on peut citer les suivantes:
- médecins spécialistes;
- professionnels des soins infirmiers;
- kinésithérapeutes;
- professeurs d’université et de l’enseignement supérieur;
- musiciens, chanteurs et compositeurs;
- instructeurs d’éducation physique et animateurs d’activités récréatives;
- techniciens des technologies de l’information et de la communication;
- employés de centres d’appel;
- télévendeurs;
- maçons;
- conducteurs de poids lourds;
- bouchers, poissonniers et assimilés;
- conducteurs d’installations de transformation et de traitement des métaux.
Selon les informations obtenues auprès de l’Observatoire de l’emploi du Service public de l’emploi de l’État, le nombre de demandeurs d’emploi est supérieur au nombre d’offres d’emploi dans la plupart des secteurs et des professions. Voici quelques-unes des professions dans lesquelles il y a le plus grand nombre de demandeurs d’emploi:
- représentants de commerce.
- secrétaires administratifs et secrétaires de direction;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- coiffeurs;
- concierges;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- caissiers et vendeurs de billets;
- gardes d’enfants;
- agents d’entretien et assistants dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- manœuvres de chantier de travaux publics et d’entretien;
La Castille-La Manche est la troisième région d’Espagne en termes de superficie, derrière la Castille-et-León et l’Andalousie. Elle se compose de cinq provinces (Albacete, Ciudad Real, Cuenca, Guadalajara et Tolède). Elle s’étend sur 79 462 km2, ce qui représente 15,70 % du territoire national. Selon les données définitives du recensement municipal établies par l’INE au 1er janvier 2021, la population de Castille-La Manche s’élève à 2 049 562 habitants, dont 50,07 % d’hommes et 49,93 % de femmes, et représente 4,33 % de l’ensemble de la population espagnole. La densité de population est faible (26 habitants/km2) par rapport à la densité moyenne espagnole (94 habitants/km2). La population étrangère recensée compte 189 567 personnes, soit 9,25 % de la population totale. L’année s’est terminée avec 1,40 % d’étrangers en plus.
Selon les données provisoires compilées par l’INE, le PIB aux prix du marché et la valeur ajoutée brute (hors taxes nettes), l’économie régionale a enregistré une croissance de 2,55 % par rapport à 2018, inférieure à celle réalisée au niveau national (3,55 %). Dans sa composition, la plus grande contribution est apportée par le secteur des services avec 64,66 %, l’industrie avec 19,51 %, l’agriculture avec 8,78 % et la construction avec les 7,06 % restants.
D’après le répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises actives en Castille-La Manche s’élevait, au 1er janvier 2021, à 127 673 (0,81 % de moins qu’en 2020). 53,30 % d’entre elles n’emploient aucun salarié et 39,02 % en emploient entre un et cinq. Seules 0,49 % d’entre elles emploient plus de 50 travailleurs.
Le nombre d’affiliés dans la région a considérablement augmenté (3,18 %) par rapport à l’année précédente. Le pourcentage le plus élevé est consacré à l’administration publique et à la défense,la sécurité sociale obligatoire (10,18 %), suivies du commerce de détail, à l’exception des véhicules à moteur et des motocycles (8,92 %), de l’agriculture, de la chasse et des services connexes (8,78 %), des activités de soins de santé (6,12 %) et, enfin, de la restauration et des débits de boisson (5,56 %).
D’après l’enquête sur la population active du quatrième trimestre 2021, la région compte 1 003 300 personnes, soit une hausse de 0,84 % par rapport à la même période l’année précédente; cette hausse est en deçà de celle observée dans l’ensemble du pays (0,97 %). Avec 869 700 personnes, la population active ayant un emploi connaît une progression de 5,81 % en Castille-La Manche, supérieure à la moyenne nationale (4,35 %). Le nombre de demandeurs d’emploi, avec 133 600 personnes, a diminué de 22,80 %, soit une diminution plus importante que celle observée au niveau national (16,56 %). Castille-La Manche est la huitième région ayant le taux de chômage le plus élevé (13,31 %), bien qu’il soit inférieur à celui de l’ensemble du pays (13,33 %). Les taux d’emploi et d’activité ont évolué positivement par rapport à la même période en 2020 (respectivement 2,82 % et 0,50 %) et en 2021, ils seront de 51,22 % et 59,09 %.
Pour ce qui est de la répartition par secteur d’activité, le secteur qui rassemble le plus grand nombre de personnes ayant un emploi est celui des services (69,31 %), suivi de l’industrie (15,61 %), de l’agriculture (7,62 %) et de la construction (7,45 %). L’emploi a augmenté dans tous les secteurs, en particulier dans l’agriculture avec 29,24 % de plus qu’à la même période en 2020.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en 2021, le nombre de demandeurs d’emploi en Castille-La Manche s’élevait à 146 467 personnes, soit 4,72 % du total national, On compte 11,42 % d’étrangers parmi les chômeurs. Dans l’ensemble, le nombre de chômeurs a diminué de 21,37 % dans la région, ce qui est supérieur à la diminution enregistrée au niveau national (-20,12 %).
En 2021, 920 947 contrats de travail ont été enregistrés en Castille-La Manche, soit 21,79 % de plus que l’année précédente, une augmentation supérieure à celle obtenue dans l’ensemble du pays, qui était de 21,58 %. Le taux de travailleurs étrangers était de 25,56 %, supérieur au total national (20,36 %).
SERVICES PUBLICS DE L’EMPLOI | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE (INE) | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
CONSEIL DES COMMUNAUTÉS DE CASTILLE-LA MANCHE | |
TRÉSORERIE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), dans la situation actuelle, le marché du travail régional ne présente de pénurie de main-d’œuvre dans presque aucune des activités économiques; dès lors, il ne devrait pas y avoir de difficultés à pourvoir les postes vacants.
En Castille-La Manche, s’il existe encore une activité qui affiche des résultats similaire aux années précédentes, c’est l’agriculture, qui a besoin d’une main-d’œuvre ponctuelle. La demande en main-d’œuvre connaît deux pics, qui correspondent à la période de récolte du raisin (septembre), à celle des olives (décembre et janvier) et de l’ail. Celle-ci porte principalement sur des profils de manœuvres au sein d’exploitations agricoles et de bergers.
L’embauche dans l’industrie alimentaire reste non négligeable, bien qu’elle soit étroitement liée à l’activité agricole et, par conséquent, souvent soumise à des fluctuations saisonnières.
Dans le secteur des services, les professions les plus recherchées, à la suite de la pandémie de COVID-19, sont liées aux professionnels de la santé (infirmiers, médecins et physiothérapeutes): au personnel des maisons de retraite. Les autres sont les: chauffeurs de camions salariés, chauffeurs de voitures et de camionnettes, manœuvres du transport de marchandises et du déchargement, employés de logistique, livreurs, cuisiniers salariés, serveurs salariés, personnel de nettoyage de bureau, d’hôtels et d’autres établissements similaires; analystes de systèmes, concepteurs graphiques et multimédia, techniciens d’exploitation de systèmes informatiques et programmeurs informatiques.
Dans l’industrie, de la main-d’œuvre est nécessaire dans les professions liées à l’industrie sidérurgique (électriciens, techniciens en réfrigération, plombiers, métiers du métal et charpenterie métallique), les mécaniciens, les ajusteurs de machines agricoles, les tourneurs, les techniciens de maintenance, les soudeurs, les régulateurs et les opérateurs de machines-outils.
Enfin, dans le secteur de la construction, des professionnels spécialisés (agents) ayant une expérience des nouveaux systèmes, matériaux et technologies en matière d’efficacité énergétique sont nécessaires.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), il existe un nombre élevé de demandeurs d’emploi dans la plupart des métiers à fort taux de recrutement. La construction, notamment dans les travaux de rénovation, reste confrontée à une demande d’emploi excédentaire, surtout dans les métiers les moins qualifiés.
Eu égard à l’évolution du nombre de chômeurs et au déséquilibre entre l’offre et la demande d’emploi, les métiers où se concentrent les principaux excédents sont les suivants:
- agriculteurs et ouvriers qualifiés dans le maraîchage, la serriculture, les pépinières et l’horticulture;
- opérateurs de machines à coudre;
- opérateurs de machines pour la fabrication de chaussures;
- opérateurs de métiers à tisser et autres machines à tisser
- imprimeurs;
- régleurs et conducteurs de machines à bois;
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières;
- menuisiers et assimilés;
- poseurs de revêtements de sol et carreleurs;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- coiffeurs.
- réceptionnistes d’hôtel;
- caissiers et vendeurs de billets;
La Catalogne se situe au nord-est de la péninsule Ibérique. Elle occupe un territoire de 32 108 km2. Elle est bordée au nord par la France et la principauté d’Andorre, à l’est par la mer Méditerranée, à l’ouest par l’Aragon et au sud par la Communauté valencienne, sur une façade maritime de 870 kilomètres et une limite terrestre de 793,5 kilomètres. La communauté autonome de Catalogne est composée de quatre provinces: Barcelone, Gérone, Lérida et Tarragone, la capitale étant Barcelone.
Au 1er janvier 2021, la population catalane s’élevait à 7 763 362 habitants, 3 819 831 hommes et 3 943 531 femmes, soit une hausse de 0,22 % par rapport à l’année précédente. La densité de population est de 241,8 habitants/km2. La population étrangère représente 16,11 % des résidents de la Catalogne et a diminué de 0,79 % par rapport à l’année précédente. La région concentre 16,38 % de l’ensemble de la population espagnole. Barcelone est la ville qui compte le plus grand nombre d’habitants (73,61 %), suivie de Tarragone (10,59 %), de Gérone (10,13 %) et enfin de Lérida (5,66 %). Les onze municipalités qui comptent plus de 100 000 habitants sont, par ordre décroissant, Barcelone, L’Hospitalet de Llobregat, Terrassa, Badalona, Sabadell, Lérida, Tarragone, Mataró, Santa Coloma de Gramenet, Reus et Gérone. La ville de Barcelone constitue le premier pôle démographique, avec 1 636 732 habitants.
Selon les estimations avancées de l’ Institut Nacional d’Estadística (Institut national de statistique), le PIB du quatrième trimestre 2021 augmentera de 6,9 % en glissement annuel en Catalogne, contre 4,0 % au troisième trimestre 2021. La variation en glissement trimestriel a été de 2,2 %. Par grands secteurs, les services ont augmenté de 8,8 % par rapport au quatrième trimestre 2020, la construction de 7,8 % et l’industrie de 2,5 %, le secteur agricole a diminué de 0,4 %. Selon les estimations avancées pour le troisième trimestre 2021, les activités de commerce, de transport, d’hébergement et de restauration ont augmenté de 12,5 % par rapport au troisième trimestre 2020, l’administration publique, l’enseignement, la santé et les services sociaux de 4,1 % et l’immobilier, les professions libérales et autres activités de 2,0 %.
Selon la dernière mise à jour du répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises (à l’exception de celles du secteur agricole) ayant des établissements en Catalogne enregistrés en janvier 2021 est de 622 967. Le tissu entrepreneurial se compose principalement de petites et moyennes entreprises. Les entreprises sans salariés représentent 57,66 % du total, celles qui emploient moins de dix salariés s’élèvent à 37,90 %, tandis que les entreprises qui comptent plus de 199 salariés représentent 0,22 %. Il est à noter que les entreprises employant de 1 à 2 travailleurs représentent 25,87 % du total. La Catalogne est la communauté autonome espagnole qui compte le plus grand nombre d’entreprises actives de toute l’Espagne, avec 18,50 % du total national. En ce qui concerne les secteurs d’activité, c’est celui des services qui concentre le plus grand nombre d’entreprises, à savoir 82,37 % du total; le commerce représente à lui seul 23,37 % du secteur, suivi de la construction (12,04 %) et de l’industrie (5,59 %).
D’après les données de l’enquête sur la population active réalisée par l’Institut national de la statistique, la population active catalane s’élève, au quatrième trimestre 2021, à 3 893 600 personnes, dont 3 498 100 personnes ayant un emploi et 395 400 chômeurs. Le taux de chômage est de 10,16 %, le taux d’activité de 61,27 %. Par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente, le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 4,72 % et celui des chômeurs a baissé de 26,49 %. Le nombre le plus important de personnes ayant un emploi se situe dans le secteur des services (75,74 %), suivis de l’industrie (16,81 %), de la construction (5,75 %) et enfin de l’agriculture (1,69 %).
En décembre 2021, le nombre d’affiliés à la sécurité sociale en Catalogne s’élevait à 3 429 788, soit 2,24 % de plus qu’en décembre 2020. Le régime général représente 83,65 % de l’affiliation catalane, les travailleurs indépendants représentent 16,19 % et les affiliés au régime de la mer les 0,16 % restants. Les cinq secteurs d’activité qui ont concentré le plus grand nombre d’affiliés sont le commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, l’administration publique et la défense, la sécurité sociale obligatoire, le commerce de gros et les intermédiaires du commerce, à l’exception des automobiles et des motocycles; les activités des soins de santé et la restauration et les débits de boisson.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en 2021, le nombre de contrats de travail recensés en Catalogne s’élève à 2 772 553, avec une variation en glissement annuel de 23,80 %. Sur le nombre total de contrats en Catalogne en 2021, 24,39 % correspondent à des étrangers. En décembre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits s’élevait à 369 158 personnes, soit une baisse en glissement annuel de *25,81 % par rapport à décembre 2020. Le pourcentage de chômeurs étrangers en 2021 est de 19,84 %.
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
MINISTÈRE DE L’INCLUSION, DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET DES MIGRATIONS | |
GOUVERNEMENT AUTONOME DE CATALOGNE | |
INSTITUT CATALAN DE LA STATISTIQUE | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE CATALOGNE | |
SÉCURITÉ SOCIALE | |
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), 327 métiers ont enregistré une hausse du nombre de contrats en Catalogne en 2021 par rapport à 2020. Sur ces 327 métiers ayant enregistré une hausse du nombre de contrats, les 13 métiers ayant enregistré plus de 20 000 contrats sont présentés ci-dessous (par ordre décroissant du nombre de contrats). Ces 13 métiers représentent 671 335 contrats, soit 24,21 % du total de l’embauche en Catalogne en 2021:
- serveurs;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- instructeurs d’éducation physique et animateurs d’activités récréatives;
- cuisiniers;
- chauffeurs de taxi et conducteurs d’automobiles et de bus;
- conducteurs de poids lourds;
- techniciens de la radiodiffusion et de l’enregistrement audiovisuel;
- conducteurs de chariots élévateurs;
- maçons;
- employés de centres d’appel;
- gardes de sécurité;
- employés de service du courrier;
- acteurs.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), seules deux professions, qui représentent huit chômeurs, ont enregistré une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en Catalogne au mois de décembre 2021 par rapport à décembre 2020. Ainsi, 404 professions ont connu une diminution du nombre de chômeurs. Les 12 métiers qui ont connu la plus faible baisse et qui comptent plus de 2 000 chômeurs (dans l’ordre du plus grand au plus petit nombre de chômeurs) sont présentées ci-dessous. Ces 12 métiers totalisent ensemble 41 995 chômeurs inscrits, soit 11,38 % de l’ensemble des chômeurs en Catalogne en décembre 2021:
- représentants de commerce;
- réceptionnistes
- caissiers et vendeurs de billets;
- personnel soignant en institutions;
- secrétaires d’administration et secrétaires exécutifs;
- coiffeurs.
- peintres en bâtiment et poseurs de papiers peints;
- concierges;
- agriculteurs et ouvriers qualifiés dans le maraîchage, la culture sous serres, les pépinières et l’horticulture;
- opérateurs de machines à coudre;
- charpentiers en bois et menuisiers du bâtiment;
- électriciens du bâtiment et assimilés;
La Communauté valencienne se situe dans le centre-est de l’Espagne et se compose des provinces d’Alicante, de Castellón et de Valence. Elle s’étend sur une superficie de 23 259 km2 et présente une densité de 215 habitants/km2, très supérieure à celle de l’Espagne, qui est de 93 habitants/km2.
La population de la Communauté valencienne au 1er janvier 2021, qui selon le décret royal 1065/2021, du 30 novembre 2021, a déclaré officiellement les chiffres de la population issus de la révision du recensement municipal, est de 5 058 138 personnes, soit 0,02 % de plus que l’année précédente et représente 10,67 % de la population totale nationale. Les femmes représentent 50,74 %. C’est la troisième communauté autonome d’Espagne qui accueille le plus d’étrangers avec 751 616 personnes (14,86 % de la population), dont 49,77 % de femmes, et 53,61 % d’étrangers originaires de pays européens, principalement de Roumanie, du Royaume-Uni, d’Italie et de Bulgarie. Pour ce qui est du reste du monde, les nationalités les plus représentées sont les nationalités marocaine, colombienne, algérienne et chinoise.
Les premières estimations du PIB pour 2020 sont de 104 724,101 millions d’EUR, ce qui place la Communauté valencienne en quatrième position derrière la Catalogne, Madrid et l’Andalousie. Selon les estimations de l’AIReF, le PIB à prix constants a baissé de 9,26 % en 2020. Bien que nous semblions être à l’aube d’une pandémie, ce chiffre pourrait toutefois être moindre principalement en raison de l’incertitude liée à la durée de la pandémie et à ses effets économiques à long terme. La Communauté autonome de Valence présente une spécialisation productive caractérisée par une forte proportion d’activités liées au tourisme, le sous-secteur le plus touché par la crise, surtout dans la province d’Alicante. Cependant, il existe des preuves d’une bonne reprise du marché du travail en 2021.
Le nombre d’entreprises actives était de 368 044, selon la dernière actualisation du répertoire central des entreprises (DIRCE), au 1er janvier 2021. Cela correspond à une diminution de 0,70 % par rapport à l’année précédente. Le secteur des services représente 81,17 % des entreprises actives. Les entreprises de commerce constituent 22,57 % du total, celles de la construction 12,30 % et les entreprises industrielles 6,54 %. Selon le classement national des entreprises publié par «El Economista.es», les entreprises les plus importantes de la Communauté valencienne sont les suivantes: pour Alicante, le trio de tête en termes de ventes, de bénéfices et de nombre d’employés est composé de Sprinter Megacentros del Deporte SL, Balearia Eurolíneas Marítimas, Neumáticos Soledad SL Pour Castellón, il se compose de Grupo Pamesa Cerámica SL, UBE Corporation Europe SAU et Younexa Spain SL (anciennement FERRO SPAIN SL). Pour Valence, il s’agit de Mercadona SA, Consum Cooperativa V et Anecoop SCOOP.
Au quatrième trimestre 2021, selon les données de l’enquête sur la population active dans la Communauté valencienne, la population active comptait 2 471 600 personnes, dont 46,80 % de femmes. Le taux d’activité de 58,19 % est quasiment identique au taux national, qui est de 58,65 %. La population active ayant un emploi était de 2 115 800 personnes, dont 45,67 % étaient des femmes. Parmi les personnes ayant un emploi, 73,79 % se situent dans le secteur des services, 17,35 % dans l’industrie, 6,31 % dans la construction et 2,55 % dans l’agriculture. La population active au chômage au cours du même trimestre était de 355 800 personnes, dont 53,48 % étaient des femmes. Le taux de chômage dans la Communauté autonome de Valence était de 14,39 %, soit presque deux points de plus que le taux national (13,33 %). Le taux de chômage féminin était de 16,45 % et le taux masculin de 12,59 %.
Le nombre d’affiliés à la sécurité sociale de l’ensemble de la Communauté autonome de Valence, au 30 décembre 2021, était de 1 975 966 travailleurs, avec une variation en glissement annuel de 3,08 %. Les cinq secteurs d’activité économique présentant les taux de variation en glissement annuel les plus élevés pour ce qui est du nombre d’affiliés sont les suivants: arts, spectacles et loisirs (12,84 %), hôtels et restaurants (9,91 %), information et communications (8,80 %), enseignement (5,46 %) et construction (4,77 %). Les travailleurs indépendants de la communauté, à cette date, sont au nombre de 358 352, ce qui représente 11,56 % du total des affiliés en Espagne dans ce régime de cotisation.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi inscrits auprès des services publics de l’emploi de la Communauté valencienne en décembre 2021 s’élevait à 371 484 personnes, soit une baisse de 15,13 % par rapport à décembre 2020. 59,74 % sont des femmes, 7,56 % ont moins de 25 ans et 55,61 % ont plus de 45 ans. Pour ce qui est de leur répartition par secteur d’activité, 69,40 % sont inscrits comme demandeurs d’emploi dans les services, 12,44 % dans l’industrie, 7,80 % dans la construction et 3,45 % dans l’agriculture, tandis que 6,91 % n’ont jamais travaillé. Enfin, les étrangers représentent 16,83 % du total de demandeurs d’emploi.
S’agissant du recrutement en Communauté valencienne, le nombre de contrats de travail déclarés pour la période allant de janvier 2020 à décembre 2021 est de 1 897 819, ce qui représente 9,79 % du nombre total de contrats enregistrés en Espagne et une augmentation de 21,87 % par rapport à la même période en 2020. 43,26 % ont été conclus avec des femmes, 21,47 % avec des moins de 25 ans et 25,31 % avec des plus de 45 ans. Les activités économiques qui ont enregistré le plus grand nombre d’embauches ont été les suivantes: Hôtels, agriculture, entreposage et activités de transport connexes, commerce, industrie alimentaire, éducation et construction de bâtiments. La part de travailleurs étrangers dans les embauches a été de 23,28 %.
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INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
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SERVICE VALENCIEN DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION | |
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE LA COMMUNAUTÉ VALENCIENNE | |
CHAMBRES DE COMMERCE D’ALICANTE, DE CASTELLÓN ET DE VALENCE |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), nous sortons de la crise sanitaire due à la COVID-19: En raison de la pandémie, qui impliquait une forte augmentation du chômage dans la communauté et dans l’ensemble du pays en 2020 et 2021, des mesures économiques ont dû être prises pour contenir son impact sur l’économie et le marché du travail, avec une forte augmentation des ERTE, qui ont été prolongés jusqu’en 2021. On constate qu’il y a eu une augmentation du recrutement de 21,87 % au niveau de la Communauté autonome de Valence l’année dernière.
Cela étant, hormis la pandémie, certaines circonstances sont à l’origine d’inadéquations ponctuelles entre offres et demandes d’emploi, telles que l’existence d’activités économiques fortement saisonnières, le manque de formation dans certains cas et, dans d’autres cas, les conditions de travail en matière de salaires et d’horaires.
C’est le cas des activités agricoles qui nécessitent une main-d’œuvre saisonnière mais non excessive, par exemple les travailleurs qualifiés dans l’agriculture et dans le maraîchage, la serriculture. Dans le secteur des services dans lequel il y a eu une pénurie de personnel qualifié pour les soins résidentiels, les médecins et infirmiers spécialisés et les aides-soignants en soins primaires. Des difficultés ont également été rencontrées pour pourvoir des postes pour des profils tels que les travailleurs des services de protection et de sécurité et les chauffeurs professionnels de camions.
Dans la construction, il pourrait y avoir un besoin de maçons en raison de l’essor de ce secteur, et dans l’industrie, un besoin d’ajusteurs et d’opérateurs de machines-outils ainsi que d’opérateurs de machines de transformation des aliments.
En outre, dans l’ensemble du système de production, il existe une demande de personnel qualifié dans le domaine technologique, tel que des analystes de données, des ingénieurs en informatique, des spécialistes des mégadonnées et de la sécurité informatique ainsi que des experts en veille économique et en extraction de données.
Selon les informations de l’Observatoire de l’emploi du Service public de l’emploi de l’État, bien que l’on puisse dire que nous entrons maintenant dans la période post-COVID, une augmentation substantielle du nombre de chômeurs peut être observée dans certaines des professions à faible employabilité. Dans le secteur agricole, aucun emploi en surnombre n’a été détecté.
- Services: réceptionnistes (sauf dans les hôtels) et concierges d’immeubles, agents immobiliers et gestionnaires de biens.
- Industrie: opérateurs de machines à fabriquer des chaussures et de machines connexes et opérateurs de machines à coudre et à broder, entre autres.
- Construction: peintres et poseurs de papiers peints, plombiers et électriciens dans la construction et les métiers connexes, bien que dans une moindre mesure.
Située au sud-ouest de l’Espagne, la communauté autonome d’Estrémadure est délimitée au nord par la communauté de Castille-et-León, à l’est par Castille-La Manche, au sud par l’Andalousie et à l’ouest par le Portugal. Elle réunit les deux plus grandes provinces d’Espagne: Badajoz et Cáceres, et représente 8,23 % de l’ensemble du territoire espagnol.
Au 1er janvier 2021, la population d’Estrémadure était de 1 059 501 habitants, soit 0,42 % de moins que l’année précédente, d’après les données provisoires de l’Institut national de la statistique (INE), et représentait 2,24 % de la population totale de l’Espagne. Elle est répartie dans 388 municipalités, dont 56,2 % comptent moins de 1 000 habitants et une sur dix seulement compte plus de 5 000 habitants. Avec une densité de population de 25,45 habitants/km2, l’Estrémadure est l’une des zones les moins peuplées d’Espagne. La part de la population étrangère est de 3,29 % — après une augmentation de 0,63 % en 2021 — bien inférieure à la moyenne nationale de 11,48 %. Les nationalités roumaine, marocaine et portugaise étaient les plus représentées. Seuls quatre étrangers sur dix étaient issus de l’Union européenne.
La croissance économique de la Communauté autonome d’Estrémadure a été affectée par la crise de la COVID-19. Cependant, c’est la communauté autonome qui a enregistré la plus faible baisse du PIB en volume en 2020 (-7,4 %), selon les dernières données disponibles. La valeur ajoutée brute régionale était répartie ainsi entre les différents secteurs économiques: 69,58 % pour les services, 13,44 % pour l’industrie, 7,35 % pour la construction et 9,62 % pour l’agriculture. Au cours de la même période, le PIB par habitant de la région s’est établi à 18 301 EUR: inférieur de 5 692 EUR à la moyenne nationale, il est le plus faible de toutes les communautés autonomes.
Le tissu économique de l’Estrémadure se compose principalement de microentreprises. Selon les données du registre central des entreprises de l’INE, au 1er janvier 2021, le nombre d’entreprises enregistrées en Estrémadure était de 66 386, dont 96,42 % ne dépassaient pas dix travailleurs et plus de la moitié n’employaient pas de salariés. En 2021, le nombre d’entreprises en Estrémadure n’a baissé que de 1,41 % par rapport à l’année précédente. Les secteurs d’activité qui ont concentré le plus grand nombre d’entreprises sont le commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, la restauration et les débits de boisson, le commerce de gros et les intermédiaires du commerce, à l’exception des secteurs de l’automobile et des motocycles, le bâtiment, les activités de construction spécialisée et d’autres services à la personne.
Selon l’enquête sur la population active (EFT), au quatrième trimestre 2021, l’Estrémadure figurait parmi les cinq régions, villes autonomes incluses, affichant les taux d’activité et d’emploi les plus faibles et les taux de chômage les plus élevés. Les taux d’activité, d’emploi et de chômage en Estrémadure étaient respectivement de 54,88 %, 44,49 % et 18,94 %, tandis que dans l’ensemble du pays, ils étaient respectivement de 58,65 %, 50,83 % et 13,33 %. Les résidents étrangers en Estrémadure ont enregistré des taux d’activité plus élevés, en particulier ceux issus de l’Union européenne, mais ont enregistré des taux d’emploi et de chômage plus plus élevés, surtout les étrangers de l’UE, qui ont enregistré un taux d’emploi supérieur à 53 % et un taux de chômage de 19,10 %.
Au quatrième trimestre 2021, le nombre de personnes ayant un emploi en Estrémadure s’élevait à 396 600; il a augmenté de 2,66 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les services constituaient le premier employeur (71,1 %), suivis de l’industrie (10,6 %), de l’agriculture (10,5 %) et de la construction (7,7 %). Par ailleurs, au cours de ce quatrième trimestre, l’affiliation à la sécurité sociale dans la région a augmenté de 2,67 % par rapport à la même période de l’année précédente, ce chiffre ayant augmenté de 3,09 % chez les salariés et de 1,05 % chez les travailleurs indépendants; la majeure partie de l’affiliation était concentrée dans le secteur des services.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), 587 773 contrats de travail au total ont été enregistrés en Estrémadure, dont 9,64 % ont été signés par des étrangers. L’embauche dans la région a diminué de 14,54 % par rapport à l’année précédente, et cette baisse a touché tous les secteurs économiques, les services dans une plus large mesure avec 28,93 %, près de neuf contrats sur dix se concentrant dans l’agriculture et les services. L’embauche de travailleurs étrangers dans cette région a également augmenté, bien qu’à un rythme un peu plus lent; par secteur, celui de l’industrie a enregistré une augmentation de l’ordre de 19 %, suivi de loin par celui de la construction. Près de trois contrats de travail sur quatre signés par des étrangers ont été enregistrés dans le secteur agricole, et presque 22 % dans le secteur des services.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi inscrits auprès des services publics de l’emploi de cette communauté autonome au 31 décembre 2021 s’élevait à 92 203 personnes, dont 3,90 % d’étrangers, soit 18,17 % et 29,36 % de moins, respectivement, qu’à la même date de l’année précédente. Le chômage en Estrémadure a augmenté dans tous les secteurs économiques par rapport au même mois de l’année précédente, en particulier dans le groupe des personnes sans emploi antérieur, également parmi les étrangers. Toutefois, l’agriculture et, surtout, les services ont été les secteurs comptant le plus de demandeurs d’emploi, également chez les étrangers.
En conclusion, le marché du travail en Estrémadure a connu une progression significative après l’impact de la pandémie sur l’économie régionale en 2020. Les taux d’activité et d’occupation ont été inférieurs à la moyenne nationale et celui du chômage a été supérieur à la moyenne. Le chômage des travailleurs étrangers a connu, surtout pour les travailleurs issus de l’Union européenne, une évolution plus positive que dans l’ensemble de la région.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) en ce qui concerne l’Estrémadure, l’embauche a augmenté dans tous les secteurs d’activité, tant pour les travailleurs de nationalité espagnole que pour les étrangers. Le taux de croissance de l’embauche de travailleurs étrangers a été deux fois plus élevé que celui des travailleurs espagnols.
Par ailleurs, 57 % des métiers ayant enregistré des embauches ont connu simultanément une augmentation de l’embauche et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi. Parmi les métiers particulièrement dynamiques sur le marché du travail estrémadurien, on trouve les métiers suivants:
- électrotechniciens
- courriers, coursiers, portiers et livreurs;
- cuisiniers et serveurs
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- aides aux personnes et à domicile;
- travailleurs du béton armé, plâtriers et assimilés.
Il existe également un besoin de personnel qualifié dans le domaine des énergies renouvelables et, dans le secteur des TIC, dans des professions telles que les développeurs de logiciels, les programmeurs d’applications ou les techniciens d’exploitation des technologies de l’information et des communications.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) en Estrémadure, le chômage a diminué dans tous les secteurs économiques, et dans environ 4 % des métiers qui ont recruté, le nombre de chômeurs a augmenté et le nombre de contrats a diminué, notamment pour les métiers suivants:
- caissiers de banque et personnel assimilé;
- employés des services statistiques, financiers et d’assurance;
- trieurs de déchets.
Les métiers suivants ont affiché un déséquilibre important entre le nombre de demandeurs d’emploi et le nombre de contrats souscrits au cours de la période considérée:
- opérateurs de machines à coudre;
- gardes d’enfants;
- métiers qualifiés de la coupe de vêtements et assimilés.
La Galice, située au nord-ouest de la péninsule ibérique, a une superficie de 29 574 km². Selon l’INE, elle compte, au 1er janvier 2021, 2 695 645 habitants (soit une diminution de 0,23 % par rapport à 2020). Sur l’ensemble de la population, 114 534 sont des étrangers (4,25 %), 1 297 301 (48,13 %) des hommes et 1 398 344 (51,87 %) des femmes, le solde naturel négatif étant de -17 598 et le solde migratoire de 1 620 (données au premier trimestre 2021). La densité de la population est de 91,19 habitants/km². Elle est répartie de manière très inégale entre les quatre provinces de Galice: La Corogne: 41,59 % (141,08 habitants/km²), Pontevedra: 34,98 % (209,88 habitants/km²), Lugo: 12,11 % (33,13 habitants/km²) et Orense: 11,31 % (41,96 habitants/km²).
En 2020, le PIB galicien aux prix du marché s’est élevé à 59 105 226 EUR, après avoir diminué de 8,18 % par rapport à 2019. Sa part dans le PIB national est de 5,27 %.
La situation de l’emploi au quatrième trimestre 2021, par rapport à la même période en 2020, présente une augmentation de 0,96 % des personnes ayant un emploi (dont le nombre est passé de 1 080 000 à 1 091 300), une augmentation de 0,23 % des actifs (dont le nombre est passé de 1 223 600 à 1 226 400) et une diminution de 5,30 % des chômeurs, dont le nombre a été réduit de 7 600 personnes et se situe à 135 100. Le nombre des affiliés à la sécurité sociale a par ailleurs augmenté de 1,94 % soit, en chiffres absolus, 19 165 affiliés supplémentaires, passant de 989 946 au 31 décembre 2020 à 1 009 111 à la même date en 2021.
Selon les données de l’Institut national de la statistique (répertoire central des entreprises) de 2021, le tissu entrepreneurial galicien, avec un total de 194 657 entreprises, est majoritairement composé de petites et moyennes entreprises (PME); la région ne compte que dix entreprises de plus de 5 000 salariés, dont six sont situées dans la province de La Corogne, deux dans la province de Pontevedra, une dans la province de Lugo et une dans la province d’Orense. Le nombre total d’entreprises a enregistré une baisse de 1,60 % par rapport à 2020.
Les plus grandes entreprises de Galice, tant en termes de chiffre d’affaires que de nombre d’employés, sont le groupe Inditex à Arteixo (La Corogne), dans le secteur textile: Stellantis à Vigo (Pontevedra), dans la production automobile: Gadisa et Vegalsa à La Corogne, dans la distribution alimentaire: Coren à Ourense, dans la transformation alimentaire: Financiera Maderera SA (FINSA) à Santiago (La Corogne), qui se consacre à la transformation du bois.
Les activités les plus importantes en fonction du nombre de travailleurs affiliés à la sécurité sociale sont les suivantes: le commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles, les soins de santé, la restauration et les débits de boisson, l’administration publique et la défense, l’enseignement, la construction spécialisée, le commerce de gros et les intermédiaires du commerce, à l’exception des secteurs de l’automobile et des motocycles.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les provinces de La Corogne et de Pontevedra concentraient, en décembre 2021, 79,30 % des 152 584 demandeurs d’emploi de Galice (en baisse de 19,52 % par rapport à 2020) et 82,03 % des 918 214 contrats de travail signés en 2021 (en hausse de 22,56 % par rapport à la même période l’année précédente). Les 20,70 % de chômeurs restants se répartissent de manière assez équivalente entre Lugo (9,53 %) et Orense (11,17 %), qui représentent respectivement 9,94 % et 8,03 % du reste des contrats. Les femmes représentent 57,57 % des chômeurs et signent 47,61 % des contrats de travail. Les jeunes de moins de 30 ans représentent 11,63 % des chômeurs, avec un taux d’embauche de 31,85 %, tandis que les plus de 45 ans représentent 57,66 % du chômage enregistré et ont un taux d’embauche de 27,65 %. En ce qui concerne les personnes handicapées, elles représentent 5,54 % des chômeurs et signent 2,00 % des contrats de travail. Le taux d’embauche des étrangers s’élève à 8,69 %, tandis que leur part dans le chômage total est de 6,76 %. 48,05 % du total des demandeurs d’emploi sont des chômeurs de longue durée.
Les activités économiques qui ont connu la plus forte augmentation du nombre de contrats au cours de l’année 2021, et qui, à leur tour, dépassent 1 % du total des embauches, sont les suivantes: activités sportives, récréatives et de divertissement (54,72 %), services d’hébergement (53,29 %), activités administratives et autres services de soutien aux entreprises (43,09 %), activités créatives, artistiques et de divertissement (40,04 %) et restauration et débits de boisson (39,97 %). La seule activité économique qui a diminué par rapport à l’année précédente est celle des activités postales et de courrier (-2,83 %).
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le marché du travail galicien enregistre un excédent de main-d’œuvre dans pratiquement tous les métiers. Pour ce motif, les emplois vacants sont généralement assez faciles à pourvoir. Cette situation s’est aggravée du fait de la pandémie actuelle Certains métiers se montrent néanmoins plus dynamiques en matière d’emploi, dans la mesure où ils ont intensifié leur recrutement sur la période considérée ou ont enregistré un recul moindre que dans les autres métiers ou une hausse du nombre de chômeurs moindre que dans les autres métiers. Ils présentent par conséquent une meilleure relation entre les contrats et les demandes. C’est le cas des métiers suivants:
- facteurs, coursiers, portiers et livreurs;
- instructeurs d’éducation physique et animateurs d’activités récréatives;
- serveurs;
- chauffeurs de taxi et conducteurs d’automobiles et de bus;
- cuisiniers;
- aides de cuisine;
- employés de centres d’appel;
- personnel soignant en institutions;
- employés de service du courrier.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), au 31 décembre 2021, dans la communauté autonome de Galice, la grande majorité des métiers les plus représentatifs en nombre de demandeurs d’emploi enregistrent un excédent de main-d’œuvre, quel que soit le secteur considéré. Cela dit, les métiers pour lesquels la main-d’œuvre excédentaire est la plus importante, d’après l’étude sur les demandeurs d’emploi de décembre 2021 (par rapport au même mois de l’année précédente) sont les suivants:
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- manœuvres des industries manufacturières non classés ailleurs;
- manœuvres du bâtiment;
- caissiers et vendeurs de billets;
- garnisseurs de rayons;
La communauté autonome des îles Baléares est constituée par les îles de l’archipel des Baléares et est située dans la mer Méditerranée, près de la côte orientale de la péninsule ibérique. Elle présente une superficie de près de 5 000 km2 et ses côtes s’étendent sur une longueur totale de 1 800 km. Elle compte une population d’un peu plus de 1 173 000 personnes, dont 18,78 % de résidents étrangers. En 2021, la population des îles Baléares a enregistré une hausse de 0,12 % et, selon les estimations de l’Institut national de la statistique, si l’évolution démographique se maintient, les îles Baléares feront partie des quelques communautés, conjointement avec la Communauté de Madrid et les Canaries, qui verront leur population augmenter et dont le solde migratoire restera positif.
Les îles Baléares ont été l’une des régions où la pandémie a eu le plus grand impact négatif en raison de sa forte dépendance à l’égard du secteur du tourisme, mais le contrôle de la pandémie et l’arrivée de fonds européens font que les prévisions pour 2022 sont favorables. Le service d’analyse de la banque BBVA désigne les îles Baléares comme la deuxième communauté autonome présentant la plus forte croissance du produit intérieur brut d’ici 2022.
Dans ce contexte, les données du marché du travail confirment une amélioration, de sorte qu’au quatrième trimestre 2021, selon les données de l’enquête sur la population active (EFT), l’emploi s’est établi à 536 900, soit une augmentation de 2,50 % par rapport au même trimestre 2020, tandis que le nombre de demandeurs d’emploi en un an a diminué de 15 900, le taux de chômage s’établissant à 14,90 %, soit deux points de moins qu’au quatrième trimestre 2020.
Du point de vue de l’emploi, le tissu entrepreneurial de cette communauté autonome se caractérise par une forte atomisation en petites unités, à tel point que cinq entreprises sur dix emploient un ou deux salariés ou sont simplement des entités individuelles ou familiales. Un petit nombre de grandes entreprises interviennent cependant dans le tourisme, le transport de voyageurs, le commerce, la sécurité privée et les agences de voyages. Fin décembre 2021, le nombre d’entreprises inscrites à la sécurité sociale s’élevait à 37 454, soit une augmentation de 3,8 % par rapport à 2020. Plus de la moitié de ces entreprises appartiennent aux secteurs d’activité du commerce de gros et de détail, de la construction et de l’hôtellerie. Au cours de l’année écoulée, l’augmentation la plus importante du nombre d’entreprises en chiffres absolus a concerné l’hôtellerie et la restauration, la construction, ainsi que les transports et l’entreposage.
À la fin de l’année, la sécurité sociale comptait 429 966 travailleurs affiliés, soit une augmentation de 3,57 % par rapport à l’année précédente. Les activités qui ont connu les plus fortes augmentations en valeur absolue sont les suivantes: restauration et débits de boisson, construction de bâtiments, services d’hébergement, commerce et enseignement ont enregistré des variations négatives, sauf la construction, la santé et les services sociaux et l’éducation. Et ce sont les activités de soins de santé, les services financiers et les activités des agences de voyage qui ont perdu le plus de membres. La présence de travailleurs d’autres pays est importante puisque ceux-ci représentent 17,78 % des affiliés à la sécurité sociale.
Selon les informations de l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de chômeurs inscrits en décembre 2021 a atteint 55 974, soit 33,63 % de moins qu’il y a un an, et les chômeurs étrangers enregistraient un taux de 23,31 %, soit onze points de plus que le taux national.
En termes de recrutement, le nombre de contrats en 2021 affiche une augmentation quantitative de 42,28 % par rapport à 2020, et les contrats temporaires (qui sont les plus utilisés dans le secteur des services) affichent la plus forte baisse. En 2021, la part des travailleurs étrangers s’établit à 28,53 %. Les travailleurs les plus recrutés étaient originaires d’Italie, du Maroc, de Colombie, de Roumanie, d’Argentine et d’Allemagne.
Le marché du travail des îles Baléares connaît des problèmes structurels tels que des taux de chômage élevés (en particulier chez les jeunes et les personnes de plus de 50 ans), le chômage de longue durée et des caractéristiques temporaires et saisonnières marquées. À ces déséquilibres, aggravés par la crise sanitaire, s’ajoute le manque de professionnels qualifiés, ainsi que le vieillissement progressif de la population, qui rend difficile le remplacement des générations dans certains secteurs.
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COMMUNAUTÉ AUTONOME DES ÎLES BALÉARES | |
EL ECONOMISTA.ES Classement des entreprises | https://ranking-empresas.eleconomista.es/empresas-baleares.html |
SERVICE DE L’EMPLOI DES ÎLES BALÉARES (SOIB) | http://www.caib.es/govern/organigrama/area.do?lang=ca&co duo=1464 |
CHAMBRE DE COMMERCE DE MAJORQUE | |
CHAMBRE D’IBIZA ET DE FORMENTERA |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du service public de l’emploi de l’État, la relance économique met en évidence la pénurie de main-d’œuvre dans certaines activités économiques, soit en raison de l’accélération de certaines mutations liées à la transition numérique de l’économie, soit en raison d’autres facteurs tels que le vieillissement de la population, l’absence de remplacement générationnel ou le manque d’attrait des jeunes pour les métiers traditionnels en raison des conditions de travail.
Les îles Baléares sont hautement spécialisées. Le secteur des services représente 80 % des contrats dans la communauté et l’hôtellerie et la restauration, le commerce ainsi que la construction sont les activités qui représentent le plus grand nombre de contrats.
Le secteur de la construction a besoin de personnel qualifié sachant utiliser des machines, mettre en œuvre des énergies propres et utiliser les nouvelles technologies. Les entreprises mettent en garde contre le manque de maçons, de coffreurs, de chefs de chantier et d’opérateurs de machines de construction en général.
Dans le secteur des services, les profils les plus recherchés dans l’hôtellerie et la restauration comprennent du personnel qualifié en cuisine, en réservation ou service au client; dans les transports, des chauffeurs sont nécessaires: dans le commerce, du personnel spécialisé multilingue; dans le secteur de la santé et des soins dans les établissements résidentiels, des médecins, des infirmiers spécialisés et des aides-soignants hospitaliers sont nécessaires.
De même, l’ensemble du système de production nécessite du personnel qualifié dans le domaine de la technologie, tel que des ingénieurs informatiques, des experts en numérisation des processus, en intelligence artificielle et en données. Outre les compétences professionnelles, des personnes polyvalentes, flexibles, capables de s’adapter et polyglottes sont recherchées.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le plus grand nombre de demandes d’emploi se situe dans les groupes des travailleurs des services et des commerçants et vendeurs, des professions élémentaires, des employés comptables, administratifs et autres employés de bureau ainsi que des artisans, des travailleurs qualifiés des industries manufacturières et de la construction (à l’exception des conducteurs d’installations et de machines.
Les métiers qui affichent le plus grand nombre de demandes d’emploi à la fin de l’année sont les suivants:
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- serveurs;
- employés de type administratif;
- aides de cuisine;
- garnisseurs de rayons;
- caissiers et vendeurs de billets;
- manutentionnaires;
La communauté autonome de Madrid est située au centre de la péninsule Ibérique. Sur le plan territorial, c’est une communauté de taille moyenne, qui s’étend sur une superficie de 8 028 km². En juin 2021, sa densité de population était de 839 habitants/km². Ses limites forment approximativement un triangle équilatéral dont la base touche la province de Tolède au sud, et le sommet, le col de Somosierra qui est situé au nord. Elle est bordée au nord et à l’ouest par les provinces de Ségovie et d’Ávila, et à l’est et au sud par celles de Tolède, de Guadalajara et de Cuenca. La communauté de Madrid n’est constituée que d’une seule province, raison pour laquelle il n’existe pas de gouvernement provincial. Sa capitale est aussi la capitale de l’Espagne. Selon l’INE, au 1er janvier 2021, la population de la communauté compte 6 751 251 habitants. Cette population est principalement concentrée dans la capitale. 14,15 % de ses résidents sont des étrangers: par sexe, 52,16 % sont des femmes et 47,84 % des hommes. Par rapport à l’année précédente, la population de Madrid a diminué de 0,42 %.
L’économie madrilène est l’une des plus importantes du pays, une situation qui s’explique en grande partie par le fait qu’elle accueille la capitale de l’État. L’effet de la pandémie s’est répercuté sur l’économie. Selon les premières estimations réalisées par les comptes régionaux d’Espagne (INE), en 2020, le taux de variation en glissement annuel était de -10,02 % en prix courants. PIB par habitant dans la Communauté de Madrid: la Communauté de Madrid a enregistré le PIB par habitant le plus élevé en 2020, avec 32 048 EUR par habitant, dépassant la moyenne espagnole et européenne.
Madrid abrite 16,25 % des entreprises espagnoles. Ce pourcentage la place au deuxième rang des communautés ayant le plus grand nombre d’entreprises, après la Catalogne. Le tissu commercial a diminué de 0,90 % par rapport à l’année précédente, selon les données du DIRCE. 79,69 % des entreprises du DIRCE appartiennent au secteur des services, 12,29 % à l’industrie et 8,02 % à la construction. Par branches d’activité, en termes de pourcentage de représentation provinciale (supérieur à 2 %), on distingue les branches suivantes: commerce de gros et de détail, commerce de détail, à l’exception des véhicules à moteur et des motocycles, activités immobilières, construction de bâtiments, activités juridiques et comptables, soins de santé, restauration et débits de boisson, activités administratives et autres services de soutien aux entreprises, transports terrestres et par conduites, activités de construction spécialisées, activités d’architecture et d’ingénierie; essais et analyses techniques, enseignement, autres activités de services à la personne, autres activités professionnelles, scientifiques et techniques, publicité et études de marché, activités auxiliaires des services financiers et d’assurance.
En ce qui concerne les affiliés à la sécurité sociale en décembre 2021, Madrid est la deuxième communauté après la Catalogne avec le plus grand volume d’affiliés, représentant 17,14 % de l’ensemble de l’Espagne. Son évolution en glissement annuel a été positive, avec une augmentation de 3,54 %. Les activités qui dépassent 2 % de la représentation des membres affiliés dans la communauté sont les suivantes: commerce de détail, à l’exception des véhicules à moteur et des motocycles, enseignement, administration publique et défense; sécurité sociale obligatoire, restauration et débits de boisson, soins de santé, commerce de gros et intermédiaires du commerce, à l’exception des véhicules à moteur et des motocycles, programmation informatique, conseil et activités connexes, services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager, activités des ménages en tant qu’employeurs de personnel domestique, activités de construction spécialisées, activités administratives de bureau et autres activités de soutien aux entreprises, transports terrestres et par conduites, activités juridiques et comptables, activités d’architecture et d’ingénierie; essais et analyses techniques, construction de bâtiments.
La population active à Madrid s’élève à 3 533 100 personnes au quatrième trimestre 2021, dont 3 175 600 personnes ayant un emploi et 418 000 demandeurs d’emploi selon l’EFT. Par rapport au même trimestre de l’année précédente, on observe une légère baisse de la population active (0,41 %) et des demandeurs d’emploi (-25,53 %), tandis que la population occupée augmente de 3,52 %. Le nombre de personnes occupées suit la tendance positive observée pour l’affiliation. Proportionnellement, la situation du chômage est moins intense dans la Communauté de Madrid que dans le reste de l’Espagne, étant donné que le taux de chômage (10,12 %) se situe au-dessous de la moyenne nationale et celle de l’emploi (56,68 %) se situe au-dessus. La répartition des personnes ayant un emploi par secteur d’activité confirme la prépondérance des services, qui concentrent 84,80 % des Madrilènes ayant un emploi, les autres travailleurs œuvrant dans l’industrie (9,30 %) et la construction (5,70 %). Si les services constitue le principal employeur, c’est aussi le secteur qui génère le plus grand nombre de demandeurs d’emploi.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) de Madrid, le nombre de demandeurs d’emploi était en baisse de 15,45 % en décembre 2021 par rapport au même mois de l’année précédente. La part de la population étrangère dans le chômage régional est de 16,38 %. Cependant, Madrid est la troisième communauté espagnole qui compte le plus grand nombre de chômeurs, après l’Andalousie et la Catalogne. 58,61 % des chômeurs de la Communauté autonome sont des femmes: 28,45 % ont plus de 55 ans. Le recrutement en 2021 a augmenté de 31,19 % par rapport à l’année précédente. La part des embauches d’étrangers est de 22,06 %. Tous les secteurs ont enregistré une hausse des embauches, mais de manière plus significative dans les services et l’industrie.
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Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État): Dans les professions suivantes, il est difficile de trouver de la main-d’œuvre, mais ce n’est pas par manque de travailleurs. Avec un taux de chômage de 10,12 % et 365 707 chômeurs inscrits dans les services publics de l’emploi, il est difficile d’affirmer qu’il n’y a pas de demandeurs d’emploi pour combler les postes vacants; ces difficultés sont dues à d’autres raisons, telles que le manque de qualification des travailleurs, la non-acceptation des conditions de travail, etc. Toutefois, on peut dire que certaines professions sont plus difficiles à pourvoir.
- professionnels des soins infirmiers;
- médecins généralistes;
- installateurs et réparateurs de lignes électriques;
- conducteurs de poids lourds;
- gréeurs et épisseurs de câbles;
- régleurs et opérateurs de machines-outils;
- serre-freins, aiguilleurs et agents de manœuvre;
- personnel soignant en institutions;
- techniciens en assistance à l’utilisateur des TIC (technologies de l’information et de la communication);
- cuisiniers;
- électriciens du bâtiment et assimilés;
- mécaniciens et réparateurs de machines agricoles et industrielles;
- développeurs de logiciels.
Les activités économiques suivantes ont présenté des difficultés en matière de recrutement: soins aux personnes dépendantes en raison de l’absence de qualification formelle ou d’expérience pouvant être attestée. La logistique en raison d’un manque d’adaptation des travailleurs aux nouvelles technologies: l’industrie en raison d’un besoin de recyclage et d’adaptation des travailleurs aux nouvelles technologies: les médecins du travail, fautes de demandeurs pour cette profession. Les chauffeurs parce que les chômeurs ne sont pas prêts à travailler dans le transport international de marchandises. Les maîtres-nageurs de piscine, car il n’y a pas assez de chômeurs inscrits pour répondre à la demande estivale des entreprises.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les métiers comptant le plus de demandeurs d’emploi étaient les suivants (au-delà de 2 %):
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- manœuvres des industries manufacturières non classés ailleurs;
- réceptionnistes
- manutentionnaires;
- caissiers et vendeurs de billets;
- garnisseurs de rayons;
- serveurs;
La région de Murcie est située au sud-est de la péninsule Ibérique, entre l’Andalousie et la Communauté valencienne, et entre la côte méditerranéenne et la Castille-La Manche. Elle s’étend sur une superficie de 11 314 km2 et présente une densité de population de 134,21 habitants/km2. Au 1er janvier 2021, la région de Murcie comptait 1 518 486 habitants, soit une progression en glissement annuel de 0,48 %; 50,07 % de la population sont des hommes. Les étrangers représentent 14,64 % de la population, le quatrième taux le plus élevé d’Espagne par communautés autonomes, s’ils n’ont guère augmenté par rapport à 2020; les plus représentés sont les Marocains, les Équatoriens, les Britanniques, les Roumains, les Boliviens, les Ukrainiens, les Colombiens, les Bulgares et les Chinois.
La région de Murcie, qui contribue à hauteur de 2,7 % à l’ensemble de l’économie espagnole, a enregistré en 2020 une croissance de 7,3 %, contre 9,8 % pour l’ensemble du pays, en raison des effets de la pandémie de COVID-19. Les estimations suggèrent une augmentation de 5,2 % en 2021 et 2022. Cette région bénéficie de l’activité agricole et de l’industrie alimentaire, car ce sont des activités essentielles: dans l’industrie, les performances sont favorables dans la fabrication de boissons, l’industrie du cuir et de la chaussure, l’industrie du bois et du liège, l’industrie chimique et pharmaceutique, la fabrication de produits métalliques, la fabrication de meubles, la réparation et l’installation de machines et d’équipements. La construction, tant dans le secteur du logement que dans celui des travaux publics, se redresse également: et dans le secteur des services, le tourisme, l’hôtellerie et la restauration, les transports et le commerce de détail se redressent, bien qu’à un rythme plus lent que prévu, même si les transports bénéficient de l’essor du commerce électronique. Les facteurs exerçant une influence négative sont le prix des matières premières, les coûts énergétiques et la stagnation de la chaîne d’approvisionnement.
La Murcie compte 43 936 entreprises en 2021, ce qui implique une diminution de 1,52 % par rapport à l’année précédente, et leur nombre est en diminution ces dernières années. 98,27 % emploient moins de 50 travailleurs et 79,65 % n’ont pas plus de cinq travailleurs. Les entreprises les plus importantes sont El Pozo, Hero, J. García Carrión, Alimer et Estrella de Levante dans l’agroalimentaire, Repsol, Sabic et Iberdrola dans la chimie et l’énergie, Hefame dans la pharmacie, Navantia dans la construction navale, Ferrovial dans le génie civil, PC Componentes dans le commerce, et Primafrio dans la logistique et les transports. Les coopératives sont plus actives en Murcie qu’en moyenne en Espagne; elles emploient actuellement plus de 5 000 personnes. Les secteurs d’activité les plus importants sont l’agriculture, le commerce, l’hôtellerie et la restauration, l’enseignement et la santé. Ils se développent dans l’industrie.
Le nombre de travailleurs affiliés à la sécurité sociale en décembre de cette année s’élève à 602 158 personnes, soit une progression en glissement annuel de 2,06 %. 68,04 % sont des affiliés au régime général, tandis que les travailleurs indépendants représentent 17,21 % (cette dernière catégorie est en hausse de 1,28 %). Les activités qui concentrent le plus de travailleurs affiliés sont l’agriculture, le commerce, la santé, les services de restauration et de débits de boissons, l’éducation, la construction spécialisée, l’administration publique, l’industrie alimentaire et le transport terrestre.
D’après les données de l’enquête sur la population active réalisée par l’Institut national de la statistique, la région de Murcie comptait 748 500 personnes actives au quatrième trimestre 2021, dont 651 800 avaient un emploi et 96 700 étaient au chômage. Le taux d’activité s’élève à 59,99 % et celui du chômage à 12,92 %, un taux inférieur à la moyenne espagnole (13,33 %), avec un nombre plus élevé de femmes que d’hommes. On a constaté une baisse en glissement annuel de 13,44 % du chômage (16,56 % pour l’Espagne), et le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 6,14 %. L’emploi a augmenté dans tous les secteurs, à l’exception de l’industrie, et a connu la plus forte croissance dans l’agriculture. Le taux de chômage a diminué tant chez les hommes que chez les femmes (plus chez les femmes), ainsi que dans toutes les tranches d’âge, surtout chez les moins de 25 ans.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), en décembre 2021, 92 421 chômeurs étaient inscrits auprès des services de l’emploi, soit 2,98 % du total national. Les femmes représentent 61 % des demandeurs d’emploi; les moins de 30 ans environ 17,6 %; les plus de 45 ans environ 51,8 %; les étrangers 12,10 % et les chômeurs de longue durée (sans emploi depuis plus d’un an) 49,69 %. Le chômage a diminué de 23,83 % par rapport à décembre 2020, soit un taux semblable au taux national, en se situant à des niveaux prépandémiques. L’embauche enregistrée au cours de l’année 2021 (969 169 contrats) a augmenté de 12,94 % en glissement annuel, mais toutefois moins qu’au niveau national. Les femmes ne représentent que 33,14 % des contrats, mais le taux d’embauche d’étrangers (45,38 %) est le plus élevé du pays. Seuls 9,67 % des contrats sont à durée indéterminée, bien que la stabilité des contrats augmente.
Les secteurs d’activité qui ont le plus recruté en 2021, en glissement annuel, sont les suivants: activités créatives, artistiques et de divertissement; entreposage et activités de soutien au transport; services d’hébergement; services de restauration et débits de boisson; activités sportives, récréatives et de divertissement; enseignement; activités administratives de bureau; services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager; commerce de détail; fabrication de produits en caoutchouc et en plastique; soins de santé; action sociale sans hébergement et transport terrestre.
Selon un certain nombre d’experts, l’agriculture et l’élevage, ainsi que l’industrie alimentaire, l’industrie chimique, pharmaceutique et plastique, les énergies renouvelables (notamment le photovoltaïque), les secteurs des textiles, du cuir et des chaussures, du papier, du bois et du meuble, des ouvrages métalliques et de fabrication de produits informatiques présentent de bonnes perspectives. Dans la construction, la rénovation de bâtiments et l’amélioration de l’efficacité énergétique. Il en va de même dans les domaines de l’information et des communications, de l’enseignement, de la santé et des services sociaux, des arts et des loisirs, du commerce de détail, de la coiffure et de la beauté, des soins à la personne, de la logistique et du transport, du commerce - notamment du commerce électronique, ainsi que de l’économie circulaire dans son ensemble.
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
SÉCURITÉ SOCIALE. TRÉSORERIE GÉNÉRALE | |
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL RÉGION DE MURCIE | |
CONFÉDÉRATION RÉGIONALE DES ORGANISATIONS D’EMPLOYEURS DE MURCIE (CROEM) | |
INSTITUTO DE FOMENTO [AGENCE PUBLIQUE DE DÉVELOPPEMENT] RÉGION DE MURCIE | |
CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET DE NAVIGATION DE MURCIE | |
UNION DES COOPÉRATIVES DE LA RÉGION DE MURCIE (UCOMUR) | |
FONDATION DES CAISSES D’ÉPARGNE |
Selon les informations de l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État): les principales professions offrant de bonnes perspectives sont, dans l’agriculture et l’industrie alimentaire, les suivantes: agronomes et assimilés, dotés de connaissances technologiques avancées en agriculture écologique et en biotechnologie; agriculteurs et ouvriers qualifiés, cultures de plein champ; conserveurs de fruits, de légumes et assimilés; conducteurs de machines pour la fabrication de denrées alimentaires et de produits connexes.
Dans l’industrie générale, techniciens en chimie industrielle: conducteurs de machines pour la fabrication de produits en matières plastiques; conducteurs d’installations et de machines de traitement chimique; concepteurs modélistes de produits et de vêtements: ébénistes, menuisiers et assimilés; conducteurs de machines pour la fabrication des chaussures et assimilés. Il en va de même pour les mécaniciens et réparateurs de machines agricoles et industrielles, soudeurs, oxycoupeurs, régleurs et conducteurs de machines-outils.
Dans le secteur de la construction, il s’agit des plombiers et tuyauteurs, électriciens du bâtiment et assimilés, maçons et charpentiers en bois et menuisiers du bâtiment.
Dans les services, les professions les plus recherchées se situent: dans le commerce, les acheteurs, principalement dotés de compétences en commerce extérieur et en logistique, et les représentants et techniciens commerciaux. Dans le domaine de la logistique et des transports, les directeurs et cadres de direction, approvisionnement, distribution et assimilés, les conducteurs de chariots élévateurs et les conducteurs de poids lourds et de camions. Dans le domaine des soins de santé, les médecins et infirmiers. Et, de façon transversale, les analystes de systèmes et les techniciens en assistance à l’utilisateur des TIC (technologies de l’information et de la communication).
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les principaux métiers présentant un excédent de main-d’œuvre dans la région sont les suivants:
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- employés d’appui administratif;
- coiffeurs;
- garnisseurs de rayons;
- caissiers et vendeurs de billets;
- aides-enseignants;
- professeurs de l’enseignement primaire;
- bouchers, poissonniers et assimilés.
La communauté forale de Navarre est située dans le nord de l’Espagne, à l’extrémité occidentale des Pyrénées. Elle s’étend sur une superficie de 10 391,08 km². D’après le registre de population (données du recensement définitif au 1er janvier 2021), 661 537 personnes résidaient en Navarre, dont 327 465 hommes et 334 072 femmes, ce qui représente une hausse de 0,05 % par rapport à l’année précédente. Le nombre d’étrangers inscrits s’élève à 71 441 personnes, et ils représentent 10,80 % de la population totale. 33,46 % d’entre eux sont originaires d’Europe, et 30,99 % d’Afrique. En ce qui concerne la répartition par sexe, la population étrangère est composée de 50,45 % d’hommes (36 045 personnes). L’âge moyen de la population recensée est de 44,7 ans pour les Espagnols, et de 33,37 ans pour les étrangers. Le nombre d’habitants recensés en Navarre est en augmentation pour la sixième année consécutive.
Les données extraites de la comptabilité trimestrielle de Navarre, établie par l’institut de la statistique de Navarre, montrent, pour le quatrième trimestre 2021, la reprise qui a suivi après que le système de production a fortement subi les effets de la pandémie de COVID-19 et les mesures prises pour la y faire face, la variation en glissement annuel du produit intérieur brut (PIB) a été de 4,7 % par rapport au même trimestre de l’année précédente et de -15,3 % par rapport au trimestre précédent,et dans l’emploi, une variation positive en glissement annuel de 4,6 %. Le PIB de la région représentait 1,82 % du PIB de l’Espagne à cette période (selon une première estimation) et se répartissait par secteur selon les pourcentages suivants (hors impôts nets sur la production): services (59,1 %), industrie (31,2 %), construction (6,7 %) et agriculture (2,9 %), le secteur industriel ayant un poids supérieur à celui de la répartition nationale et le secteur des services un poids inférieur. En ce qui concerne le PIB par habitant en Navarre, il atteignait 29 314 EUR par habitant en 2020, soit 123,7 % de celui de l’Espagne dans son ensemble.
D’après la dernière mise à jour du répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises actives en Navarre s’élève à 44 334. Il a diminué de 0,22 % par rapport à l’année précédente. 57,47 % d’entre elles n’emploient aucun salarié. La proportion de celles qui comptent de un à cinq salariés est de 34,01 %, elle est de 7,54 % pour celles qui emploient de 6 à 49 salariés, tandis que celles qui en emploient plus de 50 représentent 0,98 % du total. Parmi les grandes entreprises qui réalisent les plus gros chiffres d’affaires en Navarre figurent notamment Volkswagen Navarra; Siemens Gamesa; Grupo A.N.S.C.; SAS Autosystemtechnik; Nordex Energy; UVESA; Laboratorios Cinfa; Ultracongelados Virto. En ce qui concerne les secteurs, ceux qui se démarquent le plus sont les services, suivis par la construction, l’industrie, le commerce et les autres activités et services (administration et services de soutien, et hôtellerie, entre autres).
Selon l’enquête sur la population active (EFT), au quatrième trimestre 2021, le taux d’activité en Navarre atteint 58,85 %. Le taux masculin s’établit à 63,24 %, contre 54,59 % pour le taux féminin. Le nombre de personnes ayant un emploi s’élève à 287 900, soit une hausse de 3,41 % par rapport à l’année précédente et une augmentation de 0,95 %si l’on tient compte des données du troisième trimestre 2021. Par sexe, 52,17 % de la population active sont des hommes et 47,83 % des femmes, soit une hausse de respectivement 1,14 % et 6,00 % par rapport à la même période de l’année précédente. Le taux de chômage, situé à 9,93 %, est le troisième taux le plus bas de toutes les communautés autonomes (il a baissé de 1,72 par rapport au quatrième trimestre 2020). En ce qui concerne la répartition par sexe, le taux de chômage est de 11,31 % pour les hommes et 8,39 % pour les femmes. Le nombre de chômeurs s’élève à 31 800 personnes, soit une diminution de 4 900 par rapport à l’année précédente (-13,35 %).
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le dernier jour de décembre 2021, 32 026 demandeurs d’emploi étaient inscrits auprès des bureaux de l’emploi de la communauté forale, soit 21,19 % de plus qu’en décembre 2020, et 20,91 % d’entre eux étaient de nationalité étrangère.
Les contrats enregistrés en Navarre en 2021 ont atteint un total de 362 337, soit une augmentation de 18,79 % par rapport à l’année précédente. La part des étrangers dans les embauches est de 19,86 % au cours de cette dernière période.
Fin décembre 2021, la Navarre comptait 287 196 travailleurs affiliés à la sécurité sociale, soit une augmentation de 1,26 % en glissement annuel. Les activités économiques suivantes se démarquent en termes de nombre d’affiliés: agriculture et élevage; industries alimentaires et construction de véhicules à moteur; dans le secteur industriel, activités de construction spécialisée; et commerce de détail, éducation, santé, administration publique, restauration et débits de boisson, dans le secteur des services.
SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI DE L’ÉTAT | |
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
GOUVERNEMENT DE NAVARRE | |
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DE NAVARRE |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du service public de l’emploi de l’État, on n’observe pas de pénurie de main-d’œuvre, bien que le redressement économique mette en évidence des inadéquations entre l’offre et la demande dans des professions spécifiques de différentes activités, soit en raison de l’accélération de certaines mutations liées à la transition numérique de l’économie ou aux transformations dans le modèle de production, soit en raison d’autres facteurs tels que le vieillissement de la population, l’absence de remplacement générationnel ou le peu d’intérêt des jeunes pour les métiers traditionnels.
Il est difficile de trouver des travailleurs aussi bien pour des professions à haut profil technique ou qualification avérée que pour des métiers nécessitant un niveau de qualification inférieur,notamment dans le domaine de la santé et de l’industrie alimentaire:
- médecins généralistes et spécialistes;
- professionnels des soins infirmiers;
- ambulanciers;
- kinésithérapeutes;
- techniciens d’appareils électromédicaux;
- techniciens du génie civil;
- cuisiniers, restauration rapide;
- conserveurs de fruits, de légumes et assimilés;
- opérateurs d’installations de traitement des métaux;
- opérateurs de machines pour l’élaboration de produits en papier;
- opérateurs de machines pour l’élaboration d’aliments et produits assimilés;
- bouchers, poissonniers et assimilés;
- trieurs de déchets;
- conducteurs de poids lourds;
Selon les informations de l’Observatoire des professions du Service public de l’emploi de l’État, la plupart des professions pour lesquelles une demande excédentaire est enregistrée coïncident avec des qualifications moyennes ou faibles et, dans certains cas, avec un caractère temporaire ou saisonnier de l’activité, compte tenu du rapport entre les offres et les demandes d’emploi, ce qui se traduit par un excédent de demandes d’emploi enregistrées dans les services publics de l’emploi qui ne peuvent toujours pas être satisfaites. Nous pouvons signaler les professions suivantes:
- secrétaires administratifs et secrétaires de direction;
- employés de bureau, fonctions générales;
- réceptionnistes (fonctions générales);
- employés de guichets d’information;
- caissiers et vendeurs de billets;
- accompagnateurs et valets;
- agriculteurs et ouvriers qualifiés dans le maraîchage, la culture sous serres, les pépinières et l’horticulture;
- peintres en bâtiment et poseurs de papiers peints;
- conducteurs de chariots élévateurs;
- garnisseurs de rayons.
Le Pays basque (aussi appelé Euskadi) est une communauté autonome située au nord de l’Espagne. Elle s’étend sur une superficie de 7 230,33 km² et se compose de trois territoires ou provinces: Álava (Araba), la Biscaye (Bizkaia) et le Guipuscoa (Gipuzkoa).
D’après les données provisoires de l’Institut national de la statistique (INE), au 1er janvier 2021, la communauté autonome basque comptait 2 213 993 habitants, ce qui équivaut à une réduction en glissement annuel de 0,29 % et représente 4,67 % de la population espagnole. La densité de population est de 306,21 habitants/km². Par territoires, 52,14x % de la population du Pays basque résidait en Biscaye, 32,79 % en Guipuscoa et 15,07 % en Araba/Álava. En 2021, le nombre d’étrangers dans cette Communauté a augmenté de 1,53 % et représente 8,27 % de la population basque.
Selon les comptes régionaux espagnols (CRE) pour l’année 2020, le Pays basque était la sixième communauté autonome présentant la plus grande réduction du PIB en Espagne, avec un taux de croissance annuel du PIB de -10,9 % contre -10,8 % pour l’ensemble de l’économie espagnole. Néanmoins, après la Communauté autonome de Madrid, le Pays basque a enregistré le deuxième PIB nominal par habitant le plus élevé en 2020, soit 30 401 EUR, contre 23 693 EUR en moyenne nationale.
En 2021, selon les comptes trimestriels publiés par EUSTAT, le PIB du Pays basque a clôturé l’année avec une croissance de 5,5 % en glissement annuel, marquée par une reprise progressive de l’activité économique, après la crise sanitaire provoquée par la COVID-19. Cette croissance a été légèrement supérieure à celle estimée pour l’économie espagnole et la zone euro, où le PIB a augmenté de 5,2 %. L’industrie, les transports et l’hôtellerie et la restauration ont enregistré les plus fortes progressions, ainsi que l’évolution positive des exportations.
Au 14 décembre 2021, le nombre d’entreprises actives au Pays basque s’élevait à 139 824, dont 78,88 % dans les services, 13,66 % dans la construction et 7,46 % dans l’industrie. 50,91 % d’entre elles n’emploient aucun salarié, 39,63 % en comptent moins de 10, 8,45 % de 10 à 99, 0,77 % de 100 à 250, et 0,21% plus de 250.
Le nombre d’affiliés à la sécurité sociale en décembre 2021 s’élevait à 958 624, soit 1,10 % de plus que l’année précédente, ce qui est légèrement inférieur à la croissance enregistrée dans l’État, où le nombre de travailleurs a augmenté de 2,64 %. 17,58 % des affiliés étaient des travailleurs indépendants.
Le nombre de travailleurs touchés par des licenciements collectifs entre janvier et novembre 2021 était de 308, soit une diminution de 34,5 % par rapport à la même période de l’année précédente. En revanche, le nombre de personnes concernées par l’ERTE de suspension de contrat et de réduction du temps de travail était de 1 483, soit une réduction de 96,6x %.
Parmi les entreprises les plus importantes, citons: Aernnova, Groupe Arteche, BBVA, Bridgestone Hispania, CAF, CIE Automotive, Eroski, Etxe Tar, Euskaltel, Gamesa, Gestamp, Iberdrola, Ibermática Idom, Ingeteam, ITP, Kutxabank, Mercedes, Michelin, Mondragón Corporación Cooperativa, Sener, Tubacex, Tubos Reunidos, Velatia, Vidrala, etc.
Selon l’enquête sur les forces de travail, le taux de chômage a diminué de 1,53 point de pourcentage en 2021 pour atteindre 8,43 % au dernier trimestre de l’année. La population employée a augmenté de 4 % et la population active de 2,27 %, tandis que le nombre de chômeurs a diminué de 13,46 %.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État):
En 2021, 861 726 recrutements ont été déclarés, soit 22,52 % de plus que l’année précédente, représentant 4,45x % des contrats de l’État. La part des femmes dans ces contrats est de 49,20 %; celle des jeunes de moins de 30 ans, de 35,48 %; celle des plus de 45 ans, de 28,38 %; celle des étrangers de 14,85 %; celle des chômeurs de longue durée, de 3,71 %, et celle des personnes handicapées, de 1,87 %;
Le nombre de demandeurs d’emploi au chômage dans cette communauté autonome au 31 décembre 2021 a diminué de 11,14 % pour atteindre 114 845 personnes. Les femmes représentent 55,39 % du nombre total des demandeurs d’emploi; les chômeurs de longue durée, 49,89 %; les plus de 45 ans, 52,94 %; les jeunes de moins de 30 ans, 15,69 %; les étrangers, 16,16 % et les personnes handicapées, 5,05 %.
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INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | |
MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE | |
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DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME BASQUE EN FAVEUR DE LA SCIENCE | |
RECHERCHE ET INNOVATION | |
OBSERVATOIRE DES PERSPECTIVES D’EMPLOI |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les activités économiques les plus génératrices d’embauches au cours de l’année précédente et qui représentaient 51,8 % du total de l’embauche étaient les suivantes: services de restauration et débits de boissons; commerce de détail à l’exception des véhicules à moteur et motocycles; services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager; éducation; entreposage et activités liées au transport; action sociale sans hébergement, transport terrestre et par conduites; fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et équipements, ainsi que soins de santé.
Du point de vue de l’affiliation, les activités économiques ayant le plus grand nombre d’affiliés et connaissant la plus forte augmentation en glissement annuel sont les suivantes: restauration et débits de boisson; enseignement: soins de santé: administration publique et défense: sécurité sociale obligatoire, ainsi que les activités de construction spécialisées et la fabrication de produits métalliques.
Les professions présentant le rapport le plus favorable entre les contrats et les demandeurs d’emploi sont les suivantes:
- services aux personnes et services de santé;
- instructeurs d’éducation physique et animateurs d’activités récréatives;
- cuisiniers;
- professionnels des soins infirmiers;
- conducteurs de bus et de tramways;
- apprentis, ouvriers et artisans en mécanique et autres métiers;
- conducteurs de poids lourds;
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les métiers pour lesquels on recense le plus de demandeurs d’emploi au 31 décembre 2021 sont les suivants:
- agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements;
- manœuvres des industries manufacturières non classés ailleurs;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- serveurs;
- garnisseurs de rayons;
- manutentionnaires;
- employés d’appui administratif non classés ailleurs;
- aides de cuisine;
- aides de ménage à domicile;
- caissiers et vendeurs de billets;
- manœuvres du bâtiment;
- réceptionnistes (fonctions générales);
La Rioja est une communauté autonome constituée d’une seule province située au nord de l’Espagne. Elle est délimitée au sud par la province de Soria, au sud-est par la province de Saragosse, au nord-est par la Navarre, au nord par la province d’Álava et à l’ouest par la province de Burgos.
C’est la plus petite communauté autonome du pays, avec une superficie de 5 045 km2. C’est aussi la moins peuplée: elle compte 319 796 habitants au 1er janvier 2021, pour une densité de population de 62 habitants/km2.
Après trois années d’augmentation consécutives, la population de La Rioja a enregistré une légère baisse en glissement annuel de 0,04 %, soit 118 habitants de moins. La proportion de résidents étrangers s’élève à 12,79 %, ce qui est supérieur à la moyenne nationale (11,48 %).
Depuis 2007, la population de La Rioja a augmenté de 3,50 %, avec une augmentation beaucoup plus importante chez les femmes (5,73 %) que chez les hommes (1,32 %). Au cours des cinq dernières années, la population de La Rioja a augmenté de 1,40 %
La communauté est organisée en 174 municipalités, dont 64 ont moins de 100 habitants, 14 d’entre elles ont plus de 3 000 habitants et parmi elles, seules cinq ont plus de 10 000 habitants. Sa capitale Logroño, avec 150 808 habitants, est la ville la plus peuplée, suivie de Calahorra, Arnedo, Haro et Lardero.
Selon les données du répertoire central des entreprises, le nombre d’entreprises au 1er janvier 2020 à La Rioja était de 22 357, avec une réduction de 1,51 % par rapport à l’année précédente, supérieure à la réduction moyenne enregistrée en Espagne de 1,11 %, soit 343 entreprises de moins que l’année précédente.
53 % des entreprises manquent de main-d’œuvre et, parmi les entreprises qui emploient des salariés, 89 % emploient moins de 10 travailleurs, et seulement 0,64 % en emploient plus de cent, ce qui témoigne du poids des petites et moyennes entreprises (PME) dans l’économie de la région.
Les plus gros employeurs de la région en chiffres d’affaires sont les entreprises suivantes: Conservas El Cidacos S.A., Grupo Empresarial Palacios Alimentación S.A., Universidad Internacional de La Rioja S.A., Domiberia S.L.U., Alejandro Miguel S.A., Constantia Tobepal S.L., CMP Automotive Aseembly Abrera S.L., Compre y compare S.A. et Standard Profil Spain S.A..
Les activités économiques les plus représentatives de la province sont l’industrie alimentaire, l’industrie de la chaussure, l’agriculture, l’industrie vitivinicole, l’industrie des métaux et l’informatique et les communications.
Selon l’enquête sur la population active du quatrième trimestre 2021, La Rioja présente un taux de chômage de 10,45 % (soit une augmentation interannuelle de plus de deux points et demi), un taux d’activité de 59,73 % et un taux d’emploi de 53,49 %.
Le nombre total des affiliés à la sécurité sociale, au 31 décembre 2021 dans La Rioja, était de 129 416 travailleurs, avec une augmentation de 1,78 % par rapport à la même date de l’année précédente. En Espagne, le nombre total d’affiliés a augmenté dans une plus large mesure, de 2,64 %.
Les activités qui comptent le plus grand nombre d’affiliés dans la province sont le commerce de détail, l’enseignement, l’agriculture, l’élevage et la chasse, la restauration et les débits de boisson et les soins de santé.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi inscrits au 31 décembre 2021 s’élevait à 17 272 personnes, soit une réduction en glissement annuel de 21,52 %, similaire à la réduction enregistrée en Espagne.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), 149 869 contrats ont été enregistrés en 2021, ce qui représente une augmentation de 16,17 % par rapport à la même période l’année précédente; au niveau national, la baisse est de 21,58 %. Dans La Rioja, 33,13 % des contrats ont été signés par des étrangers, contre 20,36 % en moyenne nationale.
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INSTITUT DE LA STATISTIQUE DE LA RIOJA |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), les métiers présentant un besoin modéré de main-d’œuvre sont les suivants:
- médecins généralistes;
- médecins spécialistes;
- professionnels des soins infirmiers;
- préposés aux soins personnels en institution;
- personnel soignant en institutions;
- techniciens des technologies de l’information et de la communication;
- techniciens de réseaux et de systèmes informatiques;
- techniciens web, techniciens en cybersécurité;
- conducteurs de poids lourds;
- employés des services de transport (logistique);
- maçons;
- constructeurs de maisons;
- conducteurs de machines de terrassement et d’engins de terrassement et travailleurs assimilés;
- conducteurs de grues, d’appareils de levage et assimilés;
- agriculteurs et ouvriers qualifiés, cultures de plein champ, aux mois de septembre et octobre (saison des vendanges).
Selon les informations de l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), La Rioja enregistre un nombre élevé de chômeurs par rapport au nombre d’offres d’emploi disponibles; cette situation peut être observée surtout dans les activités suivantes:
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- aides de ménage;
- réceptionnistes;
- employés de banque;
- caissiers et vendeurs de billets;
- employés d’appui administratif;
- manœuvres de l’industrie manufacturière;
- conducteurs de machines et d’installations fixes et de machines n.c.a.
Ceuta est une ville autonome espagnole, située sur la rive africaine à l’est du détroit de Gibraltar. Elle est bordée par la mer Méditerranée et enclavée par le Maroc à l’ouest et au sud-ouest. Ceuta occupe une superficie de 19,48 km². Sur ce petit territoire cohabitent des citoyens appartenant à quatre cultures différentes: chrétienne, musulmane, juive et hindoue. Les zones urbanisées sont situées dans l’isthme et dans le «campo exterior», c’est-à-dire dans la zone s’étendant entre la ville et la frontière marocaine. Le centre urbain et les quartiers les plus anciens sont situés près du port et sur le flanc du Monte Hacho, dans une petite péninsule connue sous le nom d’Almina. Selon les données publiées par l’Institut national des statistiques au 1er janvier 2021, le nombre d’habitants s’élève à 83 517, soit 685 habitants de moins qu’en 2020, dont 50,54 % d’hommes (42 208) et 49,46 % de femmes (41 309), avec une densité de population de 4 304 habitants par kilomètre carré, bien supérieure à celle des autres communautés autonomes. La population étrangère à Ceuta, à la date indiquée, représente 6,43 % de la population (5 367), ce qui signifie en valeur absolue 388 étrangers de moins que l’année précédente, principalement en raison de la fermeture de la frontière avec le Maroc.
L’indice de vieillissement au 31 décembre 2021 est de 61,69 %, contre 129,11 % au niveau national.
Grâce à sa position stratégique, le port de Ceuta joue un rôle important dans le passage du détroit, ainsi que dans les communications entre la mer Méditerranée et l’océan Atlantique. En raison de la géographie accidentée et de la rareté de l’eau, de l’énergie et des matières premières, tant le secteur primaire, à l’exception de la pêche, que le secteur secondaire pèsent peu dans l’économie. De la même manière, le secteur de la construction est fortement limité par le manque d’espace. Cela étant, Ceuta jouit du statut de port franc et d’un ensemble d’avantages fiscaux qui favorisent le commerce.
Le territoire de la ville autonome de Ceuta représente 0,0038 % de la superficie de l’Espagne et forme, avec la ville autonome de Melilla, les deux plus petites entités autonomes du pays.
Quant au PIB par habitant, qui est un bon indicateur de la qualité de vie, il était de 19 559 EUR à Ceuta en 2020, contre 25 410 EUR en Espagne.
Le taux de variation annuelle de l’IPC à Ceuta en décembre 2021 a été de 5,5 %, soit 7 dixièmes de point de pourcentage de plus que le mois précédent. Ces données doivent être comparées aux données de l’IPC pour l’Espagne, où le taux de variation annuel de l’IPC pour janvier 2022 était de 6,00 %.
Selon le répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises actives à Ceuta en 2021 est tombé à 3 749, soit en valeur absolue 96 entreprises de moins qu’en 2020. 50,84 % d’entre elles n’emploient aucun salarié et 31,96 % en emploient entre un et deux. Les secteurs qui pèsent le plus lourd dans l’économie sont les activités commerciales (37,98 %), les activités liées à l’hôtellerie (7,81 %), la construction (7,65 %) et les activités juridiques et à la comptabilité (5,46 %).
Au 31 décembre 2021, 22 111 travailleurs étaient affiliés au système de sécurité sociale, 0,66 % de plus qu’à la même date de l’année précédente. Le pourcentage le plus élevé, à l’exclusion des systèmes spéciaux pour les travailleurs agricoles et les employés de maison, est concentré dans les activités suivantes: administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire (18,72 %), commerce de détail, à l’exception des véhicules à moteur et des motocycles (13,95 %) et hôtellerie et restauration (7,34 %).
La dernière enquête sur les forces de travail (EFT), qui présente les données trimestrielles sur le chômage au niveau national et régional, fixe le taux de chômage à Ceuta au quatrième et dernier trimestre de 2021 à 26,86 %, le plus élevé au niveau national. Cette donnée, comparée à la même période de l’année dernière, montre une légère augmentation, puisqu’à l’époque elle était de 26,74 %.
Si l’on compare ce chiffre à ceux proposés au cours du troisième trimestre 2021, le taux de chômage dans notre ville a connu une diminution de plusieurs dixièmes, puisque dans la période comprise entre juillet et septembre 2021, il s’élevait à 27,07 %.
Si l’on ventile par âge, on constate que Ceuta a le taux de chômage le plus élevé chez les moins de 25 ans, avec 40,50 %, ce qui représente une baisse par rapport au dernier trimestre (49,99 %) et à la même période de l’année dernière (65,91 %).
L’EFT indique également les taux de chômage des hommes et des femmes. À Ceuta, le taux de chômage des femmes au quatrième trimestre était de 34,52 %, tandis que celui des hommes était de 20,78 %.
Enfin, le taux d’activité, en revanche, qui indique combien de personnes sont en âge de travailler et souhaitent travailler, s’est établi à 56,41 % au quatrième trimestre, alors qu’il était de 55,70 % pour la période de juillet à septembre.
Selon les informations de l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), au 31 décembre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi au chômage inscrits dans notre ville est tombé à 9 854, ce qui signifie en termes absolus 3 743 demandeurs d’emploi de moins qu’en 2021, dépassant la variation en glissement annuel nationale qui a atteint -20,12 %. On compte 12,26 % d’étrangers parmi les chômeurs.
Par ailleurs, et à la même date, selon l’Observatoire de l’emploi, un total de 15 761 contrats ont été enregistrés à Ceuta, dont 8,36 % signés par des travailleurs étrangers. La variation en glissement annuel des embauches dans la ville a augmenté de 7,31 % par rapport à la même période de l’année précédente.
L’augmentation du recrutement a touché tous les secteurs économiques, avec une augmentation particulière dans les professions telles que: employés du service des stocks, éducateurs spécialisés, annonceurs-présentateurs de radio, de télévision et autres médias, architectes et assistants et thérapeutes en médecine dentaire.
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VILLE AUTONOME DE CEUTA |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), dans la situation actuelle, pratiquement aucun secteur d’activité ne connaît de pénurie de main-d’œuvre sur le marché du travail de Ceuta.
Ces dernières années, on remarque une augmentation de l’embauche dans plusieurs secteurs d’activités qui, à l’exception des activités de construction spécialisées, relèvent des services suivants: activités administratives des bureaux et autres activités de soutien aux entreprises, services aux bâtiments, activités de jardinage, activités de sécurité et de recherche et activités de soins résidentiels.
Compte tenu du rapport entre le nombre de demandeurs d’emploi et le nombre de recrutements dans différentes activités, les métiers qui offrent le plus de débouchés sont ceux des soins de santé: infirmiers spécialisés (à l’exception des sages-femmes) et infirmiers non spécialisés ou infirmiers auxiliaires, ou d’autres personnes telles que techniciens d’enregistrement audiovisuel, agents de sécurité armés ou collecteurs de déchets.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État) de Ceuta, la situation du marché du travail reste la même que les années précédentes, avec un secteur des services qui concentre l’essentiel de la main-d’œuvre excédentaire. En règle générale, cet excédent se rencontre surtout dans des métiers peu qualifiés, pour lesquels la demande est largement supérieure à l’offre: tel est le cas des manutentionnaires du transport de marchandises et de déchargement, manœuvres des industries manufacturières, agents d’entretien dans les bureaux, les hôtels et autres établissements, manœuvres du bâtiment, manœuvres de chantier de travaux publics, manœuvres forestiers et garnisseurs de rayons.
D’autres professions légèrement plus qualifiées, telles que les employés administratifs sans tâches de service à la clientèle, les vendeurs de magasins et d’entrepôts, les caissiers et les agents de billetterie (à l’exception des banques), les assistants de sécurité, les préposés de centres de santé ou les concierges, présentent également un nombre de candidats qui ne peut être absorbé par le marché du travail.
La ville autonome de Melilla est située en Afrique du Nord, sur les rives de la mer Méditerranée et enclavée par la région du Rif marocain. Melilla occupe une superficie de 13,40 km². L’une des caractéristiques principales de Melilla, et aussi l’un de ses marqueurs d’identité, est le multiculturalisme de sa société, au sein de laquelle cohabitent des citoyens d’origine péninsulaire, hindoue, gitane, juive et rifaine. Selon les données définitives du recensement municipal établies par l’Institut national de la statistique au 1er janvier 2021, la population de Melilla s’élève à 86 261 habitants, dont 50,55 % d’hommes (43 603) et 49,45 % de femmes (42 658), avec une densité extrêmement élevée de 6 437 habitants/km². Toujours à la même date, les étrangers recensés à Melilla étaient au nombre de 12 611, soit 14,62 % de la population totale, ce qui représente une diminution interannuelle de 5,62 %.
Selon les premières estimations du PIB de 2020 établies par l’Institut national de la statistique, l’économie de la ville de Melilla enregistre une baisse annuelle de 7,0 %, soit 2,8 points de pourcentage en dessous des estimations pour l’ensemble de l’économie espagnole. L’administration publique et la défense, la sécurité sociale obligatoire, l’éducation, la santé humaine et l’action sociale sont les activités qui contribuent le plus à la formation du PIB, en représentant 46,6 % de l’économie. Les autres activités les plus représentatives sont le commerce de gros et de détail, la réparation des automobiles et motocycles, les transports et l’entreposage, l’hôtellerie (14,7 %) et l’immobilier (10,3 %).
D’après le répertoire central des entreprises (DIRCE), le nombre d’entreprises actives à Melilla s’élevait, au 1er janvier 2021, à 5 024 (4,01 % de plus qu’en 2020). 58,86 % d’entre elles n’emploient aucun salarié et 25,84 % en emploient entre un et cinq. Les secteurs qui pèsent le plus lourd dans l’économie sont les activités commerciales (41,48 %), les activités liées à la construction (6,51 %), le transport terrestre (6,51 %) et l’hôtellerie (6,25 %).
Le nombre des affiliés à la sécurité sociale, le dernier jour de l’année 2021, a diminué de -0,86 % par rapport à la même date en 2020. Le régime général, à l’exclusion des régimes spéciaux des travailleurs agricoles et des employés de maison, représente 78,79 % des affiliés et le régime des travailleurs indépendants 18,63 %. Ils sont principalement engagés dans le commerce (19,51 %), l’administration publique et la défense, la sécurité sociale obligatoire (13,78 %), la santé et l’action sociale (13,75 %), les activités de services administratifs et de soutien (12,11 %), l’hébergement et la restauration (8,19 %) et la construction (6,95 %).
D’après l’enquête sur la population active du quatrième trimestre 2021, la région compte 40 200 personnes, soit une baisse par rapport à la même période l’année précédente; étant donné l’augmentation de la population non active. Parmi la population active, la population employée a augmenté de 2,24 % et la population au chômage a diminué de 17,35 %, bien qu’elle s’élève à 8 100 personnes, ce qui signifie un taux de chômage de 20,24 %, le plus élevé de toute l’Espagne après celui de Ceuta.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), fin décembre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Melilla s’élevait à 8 186 personnes. En termes de variation interannuelle, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 15,97 %. On compte 21,49 % d’étrangers parmi les chômeurs au total.
Par ailleurs, en 2021, selon l’Observatoire de l’emploi, un total de 20 438 contrats de travail ont été enregistrés à Melilla, dont 15,35 % signés par des travailleurs étrangers. L’embauche dans la ville a augmenté de 16,92 % par rapport à l’année précédente, touchant tous les secteurs économiques, sauf l’industrie, où elle a diminué de 26,26 %.
Le recrutement de travailleurs se concentre dans le secteur des services et dans celui de la construction, les services recrutant pratiquement neuf travailleurs sur dix, principalement dans des professions liées aux activités suivantes: hôtellerie et restauration (personnel de nettoyage, serveurs, aides de cuisine), administration publique (professionnels du travail et de l’éducation sociale, moniteurs d’activités récréatives), santé et assistance sociale (infirmiers et aides-soignants), commerce (vendeurs), services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager (assistants de surveillance) et activités de construction spécialisées (maçons et ouvriers du bâtiment).
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VILLE AUTONOME DE MELILLA |
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), dans la situation actuelle, pratiquement aucun secteur d’activité ne connaît de pénurie de main-d’œuvre sur le marché du travail de Melilla.
Ces dernières années, on remarque une augmentation de l’embauche dans plusieurs secteurs d’activités qui, à l’exception des activités de construction spécialisées, relèvent des services suivants: entreposage et activités de soutien aux transports; restauration et débits de boisson; soins de santé; enseignement ou activités sportives, récréatives et de divertissement.
Compte tenu du rapport entre le nombre de demandeurs d’emploi et le nombre de recrutements dans différentes activités, les métiers qui offrent le plus de débouchés sont ceux des soins de santé: médecins spécialistes, personnel infirmier spécialisé (sauf sages-femmes) ou aides-soignants en soins primaires et hospitaliers.
Selon les informations publiées par l’Observatoire de l’emploi du SEPE (service public de l’emploi de l’État), le nombre de demandeurs d’emploi est toujours plus important que le nombre d’offres d’emploi dans les métiers en lien avec des activités éducatives ou des métiers peu ou faiblement qualifiés. Eu égard à l’évolution du nombre de chômeurs et au déséquilibre entre l’offre et la demande d’emploi, les métiers où se concentrent les principaux excédents sont les suivants:
- concepteurs graphiques et multimédia;
- professeurs de l’enseignement primaire et préscolaire;
- éducateurs spécialisés;
- responsables spécialisés en administration;
- spécialistes des services d’aide à la personne;
- traducteurs, interprètes et linguistes;
- superviseurs de la construction;
- secrétaires d’administration et secrétaires exécutifs;
- professions intermédiaires du travail social;
- techniciens de galeries d’art, musées et bibliothèques;
- enregistreurs de données;
- opérateurs téléphoniques;
- réceptionnistes (fonctions générales);
- employés d’appui administratif;
- cuisiniers et aides de cuisine;
- concierges;
- vendeurs en magasins et grands magasins;
- caissiers et vendeurs de billets;
- travailleurs pour les soins à la personne; des soins personnels
- gardes de sécurité;
- agriculteurs et ouvriers qualifiés dans le maraîchage, la culture sous serres, les pépinières et l’horticulture;
- plombiers et tuyauteurs;
- peintres en bâtiment et poseurs de papiers peints;
- aides de ménage;
- garnisseurs de rayons;
- manœuvres de l’agriculture;
- manœuvres des cultures maraîchères;
- manœuvres du bâtiment et des travaux publics;
- ouvriers non qualifiés des industries manufacturières;
- manutentionnaires;
- facteurs, coursiers, portiers et livreurs;