Au 1ᵉʳ janvier 2021, la France compte 67,4 millions d’habitants. En 2020, la population a augmenté de 0,2 %. Le solde naturel, différence entre les nombres de naissances et de décès, a fortement baissé du fait de la forte hausse des décès liée à la pandémie de Covid-19 et de la poursuite de la baisse des naissances ; il s’élève à + 67 000.
L’espérance de vie à la naissance s’établit à 85,1 ans pour les femmes et à 79,1 ans pour les hommes.
Après une année 2020 marquée par une crise inédite et une baisse des recrutements, les plans de soutien à l’économie ont permis une relance forte avec une croissance du Produit Intérieur Brut de +7,0% pour l’année 2021.
Le taux de chômage à la fin du quatrième trimestre 2021 s’établit à 7,4% en baisse de 0,7 point par rapport à l’année précédente.
En 2021, 27 728 000 personnes étaient en emploi. Le taux d’emploi de la population âgée de 15 à 64 ans s’établit à 67,3% soit son plus haut niveau depuis 1975.
En 2021, les employeurs déclarent un volume d’intentions d’embauche de 2,72 millions. Après le niveau exceptionnellement élevé de 2020 (avant la crise sanitaire), le nombre de projets d’embauche revient donc à un niveau légèrement supérieur à celui de 2019 (+1,1%).
Selon qu’ils soient à dominante saisonnière ou non, et connaissant ou non des difficultés de recrutement, les métiers les plus recherchés en 2021 peuvent se classer en trois grands groupes :
• Le premier groupe, pour lequel les difficultés d’embauche sont élevées et les projets d’embauche peu liés à la saison, regroupe notamment des métiers de soins et d’accompagnement, avec les aides à domicile et aides ménagères (83 100 projets, en hausse de 8,8% par rapport à 2019) et les aides-soignants (85 700 projets, +19,6%). Pour ces deux métiers, les difficultés de recrutement sont supérieures à la moyenne, et particulièrement élevées pour les aides à domicile et aides ménagères (77,3%).
Les embauches d’aides-soignants comprennent une part notable de jeunes actifs* (43%). Cette valeur est sensiblement plus faible pour les aides à domicile (18%) pour lesquelles les recrutements concernent davantage des personnes âgées d’au moins 50 ans (34%).
Ce premier groupe comprend égalementles ingénieurs et cadres d’études, recherche et développement en projet informatique et chefs de projets informatiques (44 400 projets, en baisse de 6,1% par rapport à 2019), qui se caractérisent par une quasi absence de projets saisonniers et des difficultés de recrutement anticipées élevées (65,6%). Les recrutements portent prioritairement sur les jeunes (53% de jeunes actifs parmi les personnes récemment recrutées).
• Le deuxième groupe concerne des métiers peu saisonniers et pour lesquels les recruteurs anticipent peu de difficultés de recrutement. Il s’agit notamment de métiers de services aux entreprises, comme les agents d’entretiens de locaux (113 9000 projets, +1,0%) et les agents de sécurité et de surveillance (45 100 projets, +17,0%). Plus d’un quart des salariés récemment recrutés en tant qu’agent d’entretien sont âgés d’au moins 50 ans.
• Le troisième groupe concerne des métiers pour lesquels les employeurs anticipent de faibles difficultés et un fort recours au personnel saisonnier : métiers agricoles, employés de libre-service, ouvriers non qualifiés de l’emballage et de la manutention, professionnels de l’animation socioculturelle, artistes. Comme chaque année, les métiers agricoles font partie des métiers les plus recherchés (149 100 projets de recrutement pour les viticulteurs / arboriculteurs / cueilleurs, en hausse de 5,4% par rapport à 2019, et 88 200 projets pour les agriculteurs / ouvriers agricoles, +17,6%).
De nombreux métiers connaissent une évolution positive de leurs besoins en recrutement. Il s’agit de métiers du médical ou du paramédical comme les aides-soignants (+14 100 projets entre 2019 et 2021) ou les infirmiers (+10 900 projets), mais également de métiers de la construction, qu’il s’agisse d’ouvriers non qualifiés du gros œuvre (+8 000 projets) ou du second œuvre (+7 700), de maçons (+5 200 projets), de plombiers-chauffagistes (+3 900 projets) ou de couvreurs (+900 projets).
Les employeurs anticipent 1,85 million de recrutements non saisonniers en 2021 en hausse de 3,5% par rapport à 2019, soit 63 100 projets non saisonniers supplémentaires. Les projets de recrutement saisonniers ont quant à eux diminués de 3,6%.
Au total deux tiers des projets d’embauche ne sont pas saisonniers (67,8%, contre 66,2% en 2019).
Parmi les métiers comptabilisant le plus de projets non saisonniers, se trouvent des métiers liés à l’entretien, la sécurité ou le transport et la logistique (agents d’entretien de locaux, agents de sécurité, ouvriers non qualifiés de l’emballage et de la manutention, conducteurs routiers), des métiers de soins et d’accompagnement de la personne (aides à domicile, aides-soignants, infirmiers), les ingénieurs et cadres d’étude et de R&D en informatique et des métiers du commerce (employés de libre-service, serveurs…).
Compétences attendues
Près de la moitié des employeurs interrogés sur les compétences prenant de l’ampleur dans les critères de recrutement à la suite de la crise sanitaire citent le respect des règles et procédures, avec un maximum dans l’hébergement et la restauration et les services administratifs et de soutien (environ 60%). 47% des établissements citent également la capacité à organiser son travail et à travailler en autonomie, ce critère étant mentionné dans tous les secteurs d’activité. Enfin 13% citent la maitrise des outils numériques et la capacité à travailler à distance, avec logiquement une proportion plus importante pour ceux dont le télétravail est de mise pour au moins un salarié (19%).
Les profils inadéquats des candidats viennent principalement d’un manque d’expérience professionnelle, de motivation, de compétences techniques ou de formation.
Source : INSEE et Enquête BMO 2021, Pôle emploi
La crise sanitaire, les mesures de restriction et leurs conséquences économiques ont fortement affecté l’activité au cours de l’année 2020. Dans cette édition 2021 de l’enquête BMO, les comparaisons sont principalement effectuées avec les résultats de l’édition 2019.
Les intentions de recrutement des employeurs augmentent légèrement entre 2019 et 2021 (+1,1%), et représentent 2,72 millions d’embauches potentielles.
Ce sont ainsi 30 000 projets de recrutement en plus comptabilisés en 2021 par rapport à 2019.
Cette légère hausse des projets de recrutements est portée par la construction (+21,7% entre 2021 et 2019) et par l’agriculture (+9,5%), alors que le volume de projets de recrutement baisse dans l’industrie (-7,0%), et dans les services aux entreprises (-7,1%).
A contrario, les métiers de la santé connaissent une hausse des difficultés de recrutement entre 2019 et 2021.
Les métiers agricoles font partie des métiers les plus recherchés (149 100 projets
de recrutement pour les viticulteurs/ arboriculteurs/cueilleurs, et 88 200 pour les agriculteurs/ouvriers agricoles). La très grande majorité de ces intentions d’embauche sont saisonnières.
Les métiers de services aux entreprises font également partis des plus recherchés : agents d’entretiens de locaux (113 900 projets), ouvriers non qualifiés de l’emballage et manutentionnaires (75 400 projets). Les difficultés de recrutement anticipées sont inférieures à la moyenne pour ces métiers. Les intentions d’embauche sont nombreuses dans les métiers de soins et d’accompagnement, avec les aides à domicile et aides ménagères
(83 100 projets) et les aides-soignants (85 700 projets).
Source : Enquête BMO 2021- Pôle emploi
En 2020, 31% des établissements déclarent avoir cherché à recruter et 12% ont renoncé à recruter à la suite de la crise sanitaire, notamment les établissements confrontés à une cessation de leur activité pendant au moins un mois à la suite de la crise sanitaire. Les secteurs les plus affectés sont l’hébergement et la restauration (22% des établissements ont renoncé à recruter), l’audiovisuel et la communication (19%), les activités récréatives, d’art et de spectacles (16%), et le transport et entreposage (16%), le commerce de gros, les activités financières et d’assurance et les activités immobilières.
Source : Enquête BMO 2021- Pôle emploi
Au 1er janvier 2021, 349 554 personnes habitent en Corse.
Entre 2013 et 2019, la population augmente en moyenne de 1,1 % par an, soit trois fois plus qu’au niveau national (+ 0,4 %).
En Corse, 12 branches professionnelles concentrent plus de la moitié des emplois. La fréquentation touristique de l’île induit une forte saisonnalité de l’emploi. Les branches hôtels, cafés, restaurants et tourisme sont concernées ainsi que les activités présentielles comme le commerce principalement alimentaire et la boulangerie-pâtisserie.
Cela se traduit par un plus fort recours aux CDD et un taux de rotation de main-d’œuvre important.
Le temps partiel est moins répandu qu’en province mais fréquent dans les branches de la propreté et du commerce alimentaire. Il se cumule à une part élevée de CDD et de contrats courts.
À l’opposé travaux publics, bâtiment, services de l’automobile, transport aérien, commerce de gros et transport routier proposent majoritairement des CDI.
Au sein des principales branches de l’île, le salaire horaire brut moyen est inférieur à celui de province dans le bâtiment, la propreté, le commerce de gros et les travaux publics. Pour ces deux dernières branches, cette moindre rémunération s’explique principalement par la structure différente des établissements et des emplois sur l’île.
Les branches transport routier, transport aérien et hospitalisation privée, offrent, quant à elles, un salaire supérieur dans la région.
Le secteur tertiaire, principal employeur de l’île, représente 79 % des emplois, avec notamment l’hébergement et la restauration. La construction constitue un autre pilier de l’économie avec une part des emplois salariés deux fois plus importante qu’à l’échelle nationale. En revanche, l’industrie est peu développée.
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
La pandémie du COVID-19 qui a conduit en particulier au confinement de la population, limite fortement la consommation des ménages, moteur essentiel de l’économie régionale.
La Corse ferait ainsi partie des territoires les plus impactés : l’activité économique chuterait de 35 % en lien avec le poids important dans la valeur ajoutée régionale des secteurs économiques les plus touchés (Commerce, transport, hébergement-restauration et BTP). De plus, la saisonnalité de l’activité est de nature à accroître l’impact négatif sur l’île. Les emplois dans les secteurs très fortement touchés sont en conséquence particulièrement nombreux, ce qui se traduit notamment par un recours accru au chômage partiel sur l’île (7 salariés du privé sur 10). L’absence ou le décalage des recrutements saisonniers est aussi de nature à impacter durablement le marché du travail.
La population Bretonne continue de croître.
Il y aurait 3 371 158 habitants en Bretagne au 1er janvier 2021, ce qui positionne la Bretagne au 9ème rang des régions Françaises.
Le département le plus peuplé est l’Ille-et-Vilaine avec 1 094 636 habitants, devant le Finistère, 914 301 habitants, le Morbihan, 763 103 habitants et les Côtes d’Armor, 599 118 habitants.
Au cours des trois dernières années, la population Bretonne a augmenté de 35 744 habitants. Seul le département des Côtes d’Armor enregistre une baisse de sa population (-466 habitants). L’Ille et vilaine connait la plus forte hausse avec +25 408 habitants supplémentaires.
Net ralentissement de l’emploi salarié dans le contexte du second confinement.
En Bretagne, les effectifs salariés du secteur privé augmentent de 0,1% au quatrième trimestre 2020 après un troisième trimestre en hausse de +2%. Sur un an, 7 070 postes ont été supprimés (-0,8%). Sur le trimestre, l’emploi intérimaire se contracte (- 0,4%) après un recours important à l’intérim sur le trimestre précédent (+ 22,1%).
La masse salariale (soumise à cotisations sociales) recule de 0,8% en lien avec une hausse du chômage partiel qui représente 2,5% de la masse salariale contre 0,9% au troisième trimestre.
Le ralentissement est notamment accentué par la baisse des effectifs dans les secteurs des services concernés par les fermetures administratives dans l’hébergement-restauration et les arts, spectacles et activités récréatives. Toutefois, les effectifs continuent de progresser dans la construction.
Le nombre de déclarations d’embauche recule de 10,7% au quatrième trimestre après le rebond de 73,2% du troisième trimestre. Par rapport au quatrième trimestre 2019, il diminue de 21,3% en Bretagne, contre une baisse de 28,5% au niveau national.
Le taux de chômage en Bretagne se situe à 6,5% au dernier trimestre 2020 lorsqu’il atteint 7,7% en France métropolitaine. Il est le moins élevé du territoire français sur toute l’année 2020. Le département de l’Ille et Vilaine se détache avec un taux de chômage à 6,2%. Les 3 autres départements ayant un taux de chômage relativement identique : 6,9% dans le Morbihan et le Finistère, 7% dans les Côtes d’Armor.
147 980 demandeurs d’emploi étaient inscrits au 1er trimestre 2021 en Bretagne en catégories A (sans emploi). Ce nombre diminue de -1,1% sur un trimestre. Sur un an, la variation est de +4,2% soit 6 030 demandeurs de plus.
Si l’on ajoute les demandeurs d’emploi inscrits en catégories B et C (ceux ayant exercé une activité réduite) le nombre s’établit au 1er trimestre 2021 à 268 450 demandeurs d’emploi. (+0,1% sur un trimestre ; +3,4% sur un an).
Le public des séniors représentent 25,6% des inscrits à Pôle emploi. Sa progression est de +0,2% sur un trimestre et de +3,9% sur un an.
Les jeunes de moins de 25 ans (14% des inscrits) et à la recherche d’un emploi progressent de +0,6% sur un trimestre et de +5,4% sur un an.
La part des demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus atteint 49,9% au 1er trimestre 2021. Elle augmente de+0,7 point sur un trimestre et de +3,2 points sur un an.
Appuyé sur un territoire naturel exceptionnel, la Bretagne a développé une activité agricole et industrielle remarquable. Agro-alimentaire et agro-industrie, industrie navale, technologies numériques, énergies nouvelles, biotechnologies sont ici des secteurs performants, où les projets d'innovation sont nombreux. C'est autour de la métropole rennaise que se cristallise ainsi une fibre « recherche » de haut niveau, initiant de nombreux centres de recherche, pôles de compétitivité et clusters d'entreprises.
Source : INSEE, Pôle Emploi – Enquête Besoins de Main d’Œuvre 2021
Les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs en 2021
139 062 recrutements sont envisagés par les entreprises bretonnes en 2021 dont 38% dans la vente, le tourisme et les services, 13% dans le social et médico-social et 11% d’ouvriers de l’industrie (dont 1/3 venant de l’agroalimentaire).
| Projets de | dont | dont |
Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) | 6772 | 32% | 65% |
Serveurs de cafés, de restaurants (y.c. commis) | 5905 | 81% | 47% |
Ouvriers non qualifiés des industries agroalimentaires | 5412 | 46% | 59% |
Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…) | 5100 | 29% | 82% |
Aides à domicile et aides ménagères | 5083 | 30% | 86% |
Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine | 4435 | 47% | 37% |
Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles | 4273 | 72% | 64% |
Employés de libre-service | 4171 | 67% | 23% |
Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires | 3953 | 55% | 44% |
Professionnels de l'animation socioculturelle (animateurs et directeurs) | 3762 | 67% | 35% |
Source : Pôle Emploi – Enquête Besoins de Main d’Œuvre 2021
Les 10 métiers les plus recherchés par les demandeurs d’emploi au 1er trimestre 2021
Métier recherché | Total DEFM | % femmes | % | % séniors |
Assistance Auprès D'Enfants | 14 287 | 99% | 7% | 40% |
Nettoyage De Locaux | 6 675 | 70% | 7% | 34% |
Services Domestiques | 6 360 | 97% | 6% | 48% |
Secrétariat | 6 042 | 97% | 7% | 34% |
Magasinage Et Préparation De Commandes | 6 031 | 20% | 17% | 21% |
Conduite D'Équipement De Production Alimentaire | 5 234 | 50% | 14% | 24% |
Mise En Rayon Libre-Service | 5 155 | 54% | 34% | 12% |
Vente En Habillement Et Accessoires De La Personne | 5 027 | 88% | 31% | 17% |
Personnel De Cuisine | 4 834 | 26% | 22% | 17% |
Opérations Manuelles D'Assemblage, Tri Ou Emballage | 4 477 | 59% | 16% | 25% |
Source : Pôle Emploi – Statistique du Marché du Travail 2021
Au 1er janvier 2021, la région compte plus de 3,8 millions d’habitants, soit 5,9% de la population française ; entre 2,2 millions et 2,3 millions d’actifs sont comptabilisés. Ces actifs représentent 75,6% de la population régionale. La région est l’une des régions de France les plus attractive est portée par l’arrivée massive de jeunes sur le marché du travail, une attractivité forte auprès des actifs et le taux d’activité féminine, supérieur au niveau national. Ces trois facteurs contribuent à l’accroissement de la population active malgré un ralentissement récent du solde naturel. D’autre part, les retraits d’activité sont plus précoces dans la région, ce qui accentue le phénomène. La région compte 94 800 établissements employant plus d’un million de salarié dans le secteur privé non agricole. Les effectifs salariés ont progressé de 12,7% sur les 10 dernières années.
Au fin mars 2021, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A s’élève à 170 900, en diminution de 2,1% sur un an.
Les Pays de la Loire sont une terre d’industrie. La région se classe au 1er rang des régions françaises pour sa part de l’emploi industriel dans l’emploi total : 16,2 %, soit plus de 4 points de plus que la moyenne nationale. Les Pays de la Loire qui étaient deuxième du classement des 13 régions françaises sont désormais, ex-aequo avec la Bourgogne-Franche-Comté.
Parallèlement, les activités industrielles représentent dans la région 17,7 % de la valeur ajoutée, une proportion plus élevée qu’en moyenne dans les autres régions de province (16,2 %).
L’agroalimentaire est le principal employeur de l’industrie ligérienne, devant la métallurgie, la fabrication de machines, les matériels de transport, la plasturgie et le caoutchouc. L’économie régionale repose par ailleurs sur plusieurs secteurs à forte valeur ajoutée tels que la construction aéronautique et navale. Parallèlement, la région affiche historiquement une forte spécialisation dans l’industrie de la mode (textile, habillement, cuir, chaussure, maroquinerie). Les Pays de la Loire font également partie des principales régions dans la fabrication de meubles, activité s’inscrivant plus globalement dans une filière bois bien représentée en région. Enfin, la spécificité des Pays de la Loire est également marquée dans le secteur du pétrole, du fait de la présence de la raffinerie de Donges.
La région compte plus de 57 000 intérimaires au dernier trimestre 2020 et se positionne comme 6ème région de France (7,7% de l’intérim national). Le secteur reconstitue progressivement ces effectifs après l’émergence de la crise COVID.
Les emplois proposés sont variés. Des emplois non qualifiés et qualifiés sont attendus dans la construction. Une main d’œuvre spécialisée existe dans l’industrie, sur des profils d’ouvriers qualifiés. Les cadres sont également en forte progression sur la région avec la présence de grands sièges sociaux et de la forte progression du numérique, surtout sur le territoire de la métropole nantaise.
La région compte par ailleurs 9 pôles de compétitivité :
- Atlanpôle Biothérapies (Nantes) : thérapie cellulaire et génique, immunologie/immunothérapie.
- Elastopôle (Nantes) : matériaux, environnement.
- EMC2 (Nantes) : ensembles métalliques, composites complexes.
- iD4CAR (Nantes) : matériaux et architecture des véhicules, intelligence des systèmes embarqués.
- Images et réseaux : l’innovation numérique au croisement des technologies et des usages.
- Mer Bretagne Atlantique (Grand Ouest) : Sécurité et sûreté maritimes, naval et nautisme, ressources énergétiques et minières marines (énergies marines renouvelables et offshore profond), ressources biologiques marines (pêche-aquaculture, biotechnologies bleues), environnement et aménagement littoral, ports, infrastructures et transport maritimes
- Valorial (Grand Ouest) : Lait et produits dérivés, ovoproduits et produits dérivés, viandes et produits dérivés, microbiologie alimentaire, ingrédients fonctionnels, nutrition santé, process et emballages.
- Végépolys (Angers) : innovation variétale, protection des plantes, végétal et santé, horticulture et paysage urbain.
- S2E2 (Nantes) : composants électroniques, systèmes communicants et intelligents.
Les emplois vacants peuvent être définis par les difficultés exprimées par les employeurs dans l’enquête Besoin en Main d’œuvre réalisée par Pôle emploi. L’ensemble des secteurs de la région a besoin de main d’œuvre. La majeure partie des projets se concentrent dans les services. La crise COVID a modifié la teneur de ces projets.
Les emplois à pourvoir, avec difficultés de recrutement et plutôt en postes permanents, sont issus de divers secteurs :
- Services aux entreprises et aux particuliers : Agents d’entretien des locaux, aides à domicile.
- Hôtellerie-restauration : employés polyvalents de cuisine, serveurs de café ou de restaurant.
- Construction : Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment.
- Santé: Aides-soignants, infirmiers, agents de service hospitaliers.
- Transports: Conducteurs routiers, grands routiers.
- Industrie: Ouvriers non qualifiés des IAA et manutentionnaires.
- Economie Sociale et Solidaire : Artistes (en musique, danses, spectacles, professeurs d’art).
En mars 2021, la population des travailleurs disponibles s’élevait à 170 900 personnes, en légère diminution sur un an.
Les principaux domaines représentés sont :
- Services à la personne et à la collectivité : 17,1%, en baisse de 1,6%.
- Commerce, Vente et grande distribution : 14,7%, en baisse de 2,0%.
- Support à l’entreprise : 11,9%, en baisse de 1,6%.
Plus en détail, les métiers les plus recherchés par les demandeurs d’emploi sont :
- Services à la personne et à la collectivité (assistance auprès d’enfants, nettoyage de locaux, services domestiques, assistance auprès d’adultes).
- Transport et logistique (magasinage et préparation de commande, manutention manuelle de charges, conduite et livraison par tournées sur courte distance).
- Industrie (opérations manuelles d’assemblage, tri ou emballage, conduite d’équipement de production alimentaire, montage et assemblage mécanique).
- Support à l’entreprises (Secrétariat, accueil et renseignements, opérations administratives, comptabilité, Etudes et développement informatique).
- Commerce (Vente en habillement et service à la personne, mise en rayon libre-service, personnel de caisse, vente en alimentation, assistanat commercial).
Liens : http://www.pole-emploi.org/regions/pays-de-la-loire/
Occupant une position centrale au sein de la France et de l’espace européen, et marquée par son caractère montagneux, la région Auvergne-Rhône-Alpes est reliée aux régions limitrophes et aux pays voisins grâce à des axes de communication importants (routiers ou ferroviaires).
Peuplée en 2020 de plus de 8 millions d’habitants, soit 12,4 % de la population métropolitaine, elle se place comme la deuxième région du point de vue de son développement économique pour la France (derrière l’Ile-de-France).
Bien que les zones rurales et montagneuses couvrent deux tiers du territoire, 78 % de la population est localisée dans une aire urbaine. Les concentrations urbaines sont très marquées dans les bassins lyonnais et stéphanois, l’agglomération grenobloise, le genevois français, l'aire clermontoise.
En 2020, la population y était plutôt jeune (30,3 % de la population a moins de 25 ans) et la natalité est au même niveau que la France métropolitaine, 10,7%. De plus, la région se montre particulièrement attractive. Elle se caractérise notamment par le rayonnement économique de la métropole lyonnaise.
La région compte 2 974 000 emplois salariés au 2ème trimestre 2020. Depuis le début de l’année, cela représente une perte de 84 000 postes sur la région. En effet, après les 67 000 emplois supprimés sur le premier trimestre (- 2,7 %), l’emploi salarié régional recule encore de – 17 000 postes au deuxième trimestre, soit une baisse de - 0,6 % sur ces trois derniers mois (contre - 0,9 % au niveau national). Hormis l’intérim qui repart à la hausse et la construction qui stagne, tous les autres secteurs poursuivent leur recul.
Au premier trimestre 2021, en Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 412 000. Ce nombre augmente de 1,1 % sur le trimestre (soit +4 340 personnes) et de 9,7 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre baisse de 0,3 % ce trimestre (+6,8 % sur un an). En Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s'établit en moyenne à 675 810 au premier trimestre 2021. Ce nombre augmente de 0,9 % sur le trimestre (soit +6 150 personnes) et de 6,7 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre augmente de 0,1 % ce trimestre (+4,9 % sur un an).
Le tertiaire hors intérim chute, - 3,1 %, entraîné par la perte massive d’effectifs dans l’hébergement et restauration (- 21,3 %). Seul le secteur de la construction progresse sur un an (+ 2,1 %), alors que l’industrie demeure orientée à la baisse (- 1,7 %).
1ère région industrielle de France : avec plus de 505 000 emplois (salariés et non-salariés) sur 54 400 sites, Auvergne-Rhône-Alpes est la région française qui compte le plus grand nombre d’emplois dans l’industrie. Celle-ci génère 18,3 % de la valeur ajoutée en Auvergne-Rhône-Alpes contre 14,3 % en France métropolitaine. Huit secteurs industriels structurent l’économie régionale : fabrication de produits métalliques (Tefal, Ugitech, Constellium, Areva, Aubert & Duval…), fabrication de produits en caoutchouc et en plastique (Michelin, mais également plasturgie à Oyonnax ou en Haute-Loire), fabrication de produits électriques et électroniques (STMicroelectronics, Alstom, Somfy…), fabrication de machines et équipements (Bosch, Aldes,Bayard, NTN-SNR, Staubli…), industrie chimique (Bayer, Biomeirieux, Rhodia…) et pharmaceutique (SANOFI, MSD, Bayer…), fabrication de textile et industrie agro-alimentaire.
En mars 2021, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) progresse de 6,2 %, après la diminution de 3,1 %(r) en février et la hausse de 18,9 % en janvier, portant à + 22,4 % l’évolution sur trois mois. L’évolution sur un an (+ 14,4 %), positive pour la première fois depuis août 2020, est très liée au faible niveau atteint en mars 2020 dans le cadre du premier confinement. La hausse des déclarations d’embauche enregistrée en mars 2021 s’explique essentiellement par celle des embauches en CDI (+ 12,5 %), tandis que les embauches en CDD de plus d’un mois sont en légère progression (+ 0,7 %). Sur un an, les déclarations d’embauche en CDD de plus d’un mois progressent de 18,7 % et celles en CDI de 10,3 %. Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois progressent de 13,0 % en mars 2021. Elles sont également en hausse sur un an : + 28,7 %.
Dans une région dynamique et attractive, malgré un marché du travail fortement impacté en 2020 par les effets de la crise sanitaire, les entreprises recrutent : avec 324 000 projets de recrutementsenvisagés en 2021. Les secteurs de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire (14%), du support aux entreprises (13%), de l’hébergement et la restauration (12%), de la santé et l’action sociale (12%) et du commerce (12%) sont les secteurs qui envisagent de recruter le plus pour l’année à venir. Ils sont immédiatement suivis de la construction (8%) et de l’industrie (7%).
Où recrute-t-on le plus en Auvergne-Rhône-Alpes ?
Les bassins des principales agglomérations, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Annecy, Chambéry, Saint-Etienne, Valence concentrent la part la plus importante des intentions de recrutement.
Les bassins touristiques et/ou agricoles (Tarentaise, Villefranche, Drôme Ardèche Nord et Sud, Vallée de l’Arve) génèrent également beaucoup d’intentions d’embauches notamment en termes d’emplois saisonniers.
Les difficultés de recrutements des entreprises
Les entreprises jugent que 47% de leurs projets de recrutement vont être difficiles. La construction (70%), la santé et l’action sociale (67%), le transport et la logistique (51%), l’industrie (49%), le support aux entreprises (49%), l’hôtellerie et la restauration (40%) figurent parmi les secteurs dans lesquels les employeurs jugent que les projets de recrutement sont difficiles à réaliser. Les entreprises déclarent rencontrer essentiellement des difficultés pour trouver des candidats qui correspondent à leurs attentes. Outre le manque de candidats, les principaux freins identifiés par les employeurs sont le manque de qualification et des problèmes de savoir-être.
Top 10 métiers qui recrutent (H/F)
- Aides-soignants
- Aides à domiciles et aides ménagers
- Agents d’entretien de locaux
- Employés polyvalent de cuisine
- Ouvriers non qualifiés de l’emballage et manutentionnaires
- Employés de libre-service
- Secrétaires bureautiques et médicales
- Ingénieurs, cadres études, R&D informatique
- Professionnels de l’animation socio-culturelle
- Ouvriers non qualifiés du second-œuvre du bâtiment
1/ Offres d’emploi : www.pole-emploi.fr
2/ Informations et actualités régionales :
- https://www.pole-emploi.fr/region/auvergne-rhone-alpes/
- https://www.pole-emploi.org/regions/auvergne-rhone-alpes/
3 / CV et lettre de motivation sur emploi store:
- https://www.emploi-store.fr/portail/services/rechercher/cv
- https://cvdesignr.com/fr/lettre-de-motivation
4/ Les fiches métiers : https://www.pole-emploi.fr/candidat/decouvrir-le-marche-du-travail/les-fiches-metiers.html
5/ Informations sur le marché du travail : https://candidat.pole-emploi.fr/marche-du-travail/accueil
6/ «La Bonne Boîte » : restitue une liste d’entreprises ayant une forte probabilité d’embaucher dans les 6 mois à venir : https://labonneboite.pole-emploi.fr/
Les métiers pour lesquels nous enregistrons la plus forte demande d’emploi dans la région Auvergne-Rhône-Alpes concernent notamment l’assistance auprès d’enfants et d’adultes, le nettoyage des locaux, le magasinage et la préparation de commandes, le secrétariat, etc.
Classement des métiers pour lesquels le nombre de demandeurs d’emploi est le plus élevé
Libellé ROME | Demandes d’emplois sur 12 mois | Offres d'emploi enregistrées sur 12 mois |
Assistance auprès d'enfants | 31 707 | 4 915 |
Nettoyage de locaux | 21 656 | 7 737 |
Magasinage et préparation de commandes | 19 905 | 7 597 |
Secrétariat | 16 689 | 4 179 |
Services domestiques | 15 302 | 7 638 |
Vente en habillement et accessoires de la personne | 14 271 | 1 561 |
Mise en rayon libre-service | 12 783 | 4 173 |
Opérations manuelles d'assemblage, tri ou emballage | 10 728 | 2 126 |
Conduite et livraison par tournées sur courte distance | 10 547 | 3 013 |
Cuisinier | 10 075 | 6 202 |
Assistance auprès d'adultes | 9 671 | 10 326 |
Accueil et renseignements | 9 555 | 1 742 |
Agent des services hospitaliers | 8 432 | 2 369 |
Manutention manuelle de charges | 8 290 | 2 451 |
Conduite de transport de marchandises sur longue distance | 8 140 | 5 563 |
Assistanat commercial | 7 794 | 4 738 |
Conduite d'engins de déplacement des charges | 7 903 | 1 919 |
Serveur en restauration | 7 976 | 3 646 |
Employé polyvalent de restauration | 7 814 | 3 462 |
La région du Grand Est compte 5,52 millions d’habitants, soit 8.2% de la population française totale.
Sa population diminue de 0,5% entre 2018 et 2021, quand la France voit sa population totale s’accroître de 0,6%. 28,5% des habitants du Grand Est sont âgés de moins de 25 ans.
Le taux d'emploi (proportion de personnes disposant d'un emploi parmi celles âgées de 15 à 64 ans) en Grand Est s'établit à 63.2%. En métropole, le taux d'emploi s'établit à 64.2%.
L’emploi salarié et les secteurs d’activité
La région Grand Est compte près de 1 918 000 effectifs salariés à l’issue du 4ème trimestre 2020. L’emploi salarié régional total affiche une baisse de 1,2% sur un an dans la région et de 1,1% en France.
Sur un an, l’emploi salarié enregistre une baisse dans tous les départements, en lien avec la crise sanitaire. La Haute-Marne, le Haut-Rhin, les Vosges et l’Aube enregistrent les plus fortes baisses (respectivement -2,2%, -2,1%, -1,8% et -1,7%).
L’industrie pèse près de 16% dans l’emploi salarié régional fin 2020, soit environ 4 points de plus qu’en France. La métallurgie et l'industrie agroalimentaire représentent le tiers des emplois industriels.
(Source : Insee, estimations d’emploi au 4ème trimestre 2020)
Au 4ème trimestre 2020, le taux de chômage en région Grand Est atteint 7,7% de la population active. Il reste stable par rapport au 4ème trimestre 2019. En France métropolitaine, il est de 7,7% (soit -0,1 point sur un an).
Le taux de chômage est supérieur à la moyenne régionale dans les départements de l’Aube (9,8%), des Ardennes (9,4%), et des Vosges (8,2%) et du Haut-Rhin (8,0%).
(Source : Insee, taux de chômage localisés, données CVS)
La région Grand Est compte six des 70 pôles de compétitivité français, regroupant près de 900 entreprises. Ils sont positionnés sur les matériaux, l’eau et les écotechnologies, l’énergie, les bio ressources-santé et les matériels de transports.
Le Grand Est est une région puissamment exportatrice. Bénéficiant de sa situation frontalière, le Grand Est se situe au deuxième rang des régions. Les premiers clients sont européens : l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne et la Belgique. Les plus gros secteurs exportateurs sont l’automobile, la pharmacie, les boissons, la chimie et la fabrication de machines.
Les déclarations préalables à l’embauche
Les déclarations préalables à l’embauche dans le Grand Est sont en baisse de 21,2% entre 2019 et 2020, en lien avec la crise sanitaire : -22,4% dans les services, -19,8% dans l'industrie, -14,0% dans le commerce, -13,7% dans l’agriculture et -7,6% dans la construction.
(Source : URSSAF-MSA, Déclarations Préalables À l’Embauche, cumul année 2020)
Les offres d’emploi enregistrées
Par rapport à la situation précédant la crise sanitaire, le Grand Est enregistre un recul des offres d’emploi enregistrées à Pôle emploi. De février à avril 2021, 54 190 offres d’emploi sont enregistrées dans le Grand Est, soit une baisse de 9,7% par rapport à la même période de 2019.
Dans le même temps, les offres de Contrats à Durée Indéterminée et de contrats intérimaires baissent le plus fortement (respectivement -15,0% et 16,0% sur deux ans). Les Contrats à Durée déterminée (CDD) reculent de 5,0%.
Comparativement à la période de février à avril 2019, les offres d’emploi enregistrées sont en augmentation dans les domaines de la santé, de la banque & assurances et des services à la personne et à la collectivité, mais elles diminuent fortement dans le domaine de l’hôtellerie / restauration / tourisme / loisirs et animation et dans le celui du commerce / vente / grande distribution.
(Source : Pôle emploi, données brutes cumulées sur 3 mois à fin avril 2021)
L'une des particularités du Grand Est est d’être la première région française en nombre de travailleurs frontaliers.
Le nombre de travailleurs frontaliers dans la région est estimé à 191 380, soit environ 8% de la population active.
Le Luxembourg est le premier pays de destination des frontaliers avec 106 270 navetteurs du Grand Est. 41 940 frontaliers travaillent en Allemagne dans les Länder de Bade-Wurtemberg, Sarre ou Rhénanie-Palatinat. La Suisse du Nord-Ouest attire 34 870 frontaliers du Grand Est, notamment autour de Bâle. Et environ 8 300 frontaliers du Grand Est se dirigent vers la Belgique.
(Source : estimation faite par Pôle emploi avec les dernières données disponibles au 21 avril 2021 et qui se base sur les statistiques des pays de destination, ces dernières étant plus récentes que les données du recensement de l’INSEE)
La demande d’emploi. Au 1er trimestre 2021, dans le Grand Est, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 289 910. Ce nombre augmente de 5,4% sur un an (+6,8% en France métropolitaine).
Dans le Grand Est, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s'établit en moyenne à 463 530 au 1er trimestre 2021. Ce nombre est en hausse de 4,7% sur un an (+4,9% en France métropolitaine).
Dans le Grand Est, les évolutions sur un an du nombre de demandeurs d'emploi en catégories A, B, C se situent entre +1,1% dans les Vosges et +7,1 % en Moselle.
(Source : Pôle emploi, Statistiques du Marché du Travail, données CVS-CJO au 1er trimestre 2021)
(Source : Insee, RP, estimations de population, données provisoires au 1er janvier 2021)
Les projets de recrutement des entreprises
En 2021, les projets de recrutement affichent un recul de 5,6% par rapport à 2019, et s’établissent ainsi à 185 276 projets. Les projets non saisonniers enregistrent un repli de 1,3% seulement par rapport à 2019.
En 2021, près d’un établissement sur quatre envisage de recruter en région Grand Est. La part d’établissements potentiellement recruteurs diminue de 0,6 point par rapport à 2019, pour s’établir à 24,1%.
Le Grand Est est une région viticole avec un grand nombre d'emplois saisonniers dans le secteur agricole : les vignerons et les agriculteurs salariés figurent parmi les métiers saisonniers les plus recruteurs.
32,8% des projets de recrutement en 2021 sont liés à une activité saisonnière (soit 60 831 projets). Parmi ces projets saisonniers, plus de 25 700 (soit environ 42%) concernent les viticulteurs – arboriculteurs salariés – cueilleurs et 3 500 concernent les agriculteurs salariés & les ouvriers agricoles.
Parmi les métiers rassemblant le plus grand nombre de projets de recrutement à caractère non saisonnier, on retrouve notamment les agents d’entretien de locaux (6 773 projets non saisonniers, soit 85,6% du total des intentions d'embauche pour ce métier), les aides à domicile et aides ménagères (4 888 projets non saisonniers soit 87,1%), les employés de libre-service (4 829 projets non saisonniers soit 81,2%) et les aides-soignants (4 579 projets non saisonniers soit 86,8% du total).
En 2021, 44,7% des intentions de recrutement sont jugées difficiles par les employeurs. 82 825 projets de recrutement sont ainsi déclarés difficiles.
Parmi les métiers jugés les plus difficiles à recruter, on trouve : les ouvriers non qualifiés en métallurgie / verre / céramique / matériaux de construction, les plombiers & chauffagistes, les infirmiers - cadres infirmiers & puéricultrices, les maçons, les ouvriers qualifiés de la maintenance en mécanique, les aides à domicile / aides ménagères / travailleuses familiales, les ouvriers qualifiés des travaux publics du béton et de l'extraction, les aides-soignants (aides médico-psycho., auxiliaires de puériculture, assistants médicaux…).
Source : Enquête Besoins en Main d’œuvre 2021, réalisée par Pôle emploi et le Crédoc
Fin mars 2021, 465 558 demandeurs d’emploi étaient tenus de rechercher un emploi, tout en ayant ou non exercé une activité réduite au cours du mois (catégorie ABC).
Parmi ces demandeurs, 61 400 sont âgés de moins de 25 ans et 125 424 ont 50 ans ou plus. Près de 60% ont un niveau de formation inférieur au BAC ou BAC non acquis. A l’inverse, 58 189 ont un niveau au moins égal à BAC+3.
Un peu plus de 93 000 demandeurs d’emploi recherchent un emploi dans les services à la personne et à la collectivité, soit un peu plus de 20% du total. Le nettoyage de locaux, l’assistance auprès d’enfants et les services domestiques sont les premiers métiers recherchés par ces demandeurs d’emploi.
Le commerce est le domaine professionnel de recherche de 72 273 demandeurs d’emploi. La vente en habillement et accessoires de la personne et la mise en rayon libre-service figurent en tête au sein de la famille de métiers.
L’industrie, le support à l’entreprise et le transport logistique complètent le top 5 des familles de métiers les plus prisées. Chacun de ces domaines rassemble plus de 50 000 demandeurs d’emploi.
Dans l’industrie, les métiers suivants se distinguent : opérations manuelles d’assemblage, tri ou assemblage, montage-assemblage mécanique
Au sein du transport logique, les demandeurs d’emplois sont nombreux à se positionner sur les métiers du magasinage et de la préparation de commandes, de la conduite d’engins de déplacement de charge, et de la conduite sur courte distance.
Le secrétariat est le premier métier du support à l’entreprise.
L’Ile-de-France s’étend sur 8 départements (Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val d’Oise), et compte 12,3 d’habitants, soit 18,3% de la population française. Caractérisée par une population jeune (53% de moins de 40 ans), la région compte un quart de diplômés de l’enseignement supérieur.
Considérée comme l’un des principaux moteurs de l’économie nationale, l’Île-de-France représente 31% du produit intérieur brut (PIB) de la France et 4,6% du PIB de l’Union Européenne. La région accueille de nombreux sièges sociaux de grandes entreprises (en termes de chiffre d’affaires) tels que Renault, EDF, Total, Orange, Engie, Française des Jeux, SNCF.
Avec plus de 4,2 millions d’emplois salariés du secteur privé, l’Ile-de-France est la région la plus importante, avec des pôles très compétitifs comme la Défense, Puteaux, le plateau de Saclay (Yvelines) ainsi que les aéroports de Roissy et Orly qui proposent des emplois techniques et hautement qualifiés.
Sur un an, dans un contexte sanitaire spécifique, l’emploi salarié a baissé de 1,7% notamment au regard des secteurs impactés par le confinement et la chute du tourisme (hôtellerie-restauration, aéroportuaire…). Certains secteurs ont résisté comme la construction poussée par les travaux du Grand Paris Express ou les ouvrages des Jeux Olympiques 2024. L’emploi intérimaire a poursuivi la hausse entamée au 2e trimestre 2021.
A noter, avec 73.900 créations d’entreprises au 1er trimestre 2021, l’Ile-de-France a continué à entreprendre (+33% sur un an) avec une dynamique particulièrement forte en Seine-Saint-Denis.
Le taux de chômage en l’Ile-de-Franceau 4ème trimestre2020 est de 7,7% de la population active, soit une baisse de 0,5 point sur un an. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi (de catégorie A) est en hausse au 1er trimestre 2021, +8% sur un an soit 1.057.000 demandeurs d’emploi. La hausse concerne notamment les jeunes : +17,6% et les chômeurs de longue durée (+17,2%).
Un nombre important de projets de recrutement l’Ile-de-France
D’après l’enquête “Besoins en Main d’Oeuvre” (BMO) réalisée par Pôle emploi, 22,7% des entreprises interrogées, envisagent de recruter (contre 22,3% en 2019). Le nombre de projets de recrutement est de plus 477 000 en 2021 (soit 17,5% des projets nationaux). Le secteur de la construction enregistre une hausse significative de 43,7% par rapport à 2019 (près de 44 000 projets de recrutements en 2021). Fin 2020, 350.000 entreprises ont été interrogées afin de connaître leur prévisionnel de recrutement en 2021.
477.500 recrutements sont envisagés par les recruteurs. Près d’une offre sur deux est concentrée sur Paris et les Hauts-de-Seine.
Les métiers les plus concernés par ces recrutements sont très diversifiés avec des emplois très ou peu qualifiés. Sur les emplois durables, arrivent en premier lieu : les informaticiens, les agents d’entretien, les artistes, les agents de sécurité, les employés de cuisine.
Selon les recruteurs, les difficultés de recrutement sont en baisse et devraient concerner un peu plus d’1/3 des embauches
Liens : Insee (https://www.insee.fr/fr/statistiques/1893198
Top 10 en nombre de projects de recrutement en 2021 par métier
Métier | Projects de recrutement |
---|---|
Ingén. et cadres d'étude, R&D en informatique, chefs de projets informatiques | 26 010 |
Artistes (musique, danse, spectacles) | 20 950 |
Agents d'entretien de locaux | 17 700 |
Agents de sécurité et de surveillance | 16 620 |
Aides et apprentis de cuisine, employés polyvalents de la restauration | 15 410 |
Employés de libre service | 12 670 |
Aides-soignants | 12 270 |
Aides à domicile et aides ménagères | 12 040 |
Vendeurs en habillement et accessoires (luxe, sport, loisirs et culturels) | 10 020 |
Professionels de l'animation socioculturelle | 9 710 |
Source Pôle emploi: Besoins en Main d'Oeuvre 2021 (https://statistiques.pole-emploi.org/bmo/bmo?graph=1&fa=11&in=1&le=0&tu=10&pp=2021&ss=1)
Offres d'emploi au cour se 12 derniers mois par secteurs professionels
A - AGRICULTURE ET PÊCHE, ESPACES NATURELS ET ESPACES VERTS, SOINS AUX ANIMAUX | 2 420 |
B - ARTS ET FACONNAGE D'OUVRAGES D'ART | 560 |
C - BANQUE, ASSURANCE, IMMOBILIER | 17 060 |
D - COMMERCE, VENTE ET GRANDE DISTRIBUTION | 39 820 |
E - COMMUNICATION, MEDIA ET MULTIMEDIA | 3 620 |
F - CONSTRUCTION, BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS | 26 760 |
G - HÔTELLERIE- RESTAURATION TOURISME LOISIRS ET ANIMATION | 11 060 |
H - INDUSTRIE | 25 820 |
I - INSTALLATION ET MAINTENANCE | 27 820 |
J - SANTE | 28 820 |
K - SERVICES A LA PERSONNE ET A LA COLLECTIVITE | 51 560 |
L - SPECTACLE | 1 830 |
M - SUPPORT A L'ENTREPRISE | 117 270 |
N - TRANSPORT ET LOGISTIQUE | 19 030 |
Total | 373 390 |
Source Pôle emploi: Fichier des offres d'emploi, Données brutes, 4ème trimestre 2020 (https://statistiques.pole-emploi.org/offres/offres?fb=11&fk=D&nd=0&pp=las&ss=1)
Les 20 métiers les plus recherchés par les demandeurs d'emploi
Métiers | Volume |
K1303 - Assistance auprès d'enfants | 41 835 |
N1103 - Magasinage et préparation de commandes | 32 677 |
K2204 - Nettoyage de locaux | 31 132 |
D1214 - Vente en habillement et accessoires de la personne | 22 725 |
M1607 - Secrétariat | 19 363 |
N4105 - Conduite et livraison par tournées sur courte distance | 18 628 |
K1304 - Services domestiques | 18 433 |
M1601 - Accueil et renseignements | 17 572 |
K1302 - Assistance auprès d'adultes | 16 982 |
G1603 - Personnel polyvalent en restauration | 16 837 |
K2503 - Sécurité et surveillance privées | 16 481 |
G1602 - Personnel de cuisine | 15 833 |
D1507 - Mise en rayon libre-service | 15 514 |
M1602 - Opérations administratives | 14 690 |
M1203 - Comptabilité | 14 410 |
L1203 - Art dramatique | 14 039 |
D1505 - Personnel de caisse | 12 042 |
D1401 - Assistanat commercial | 11 648 |
N1105 - Manutention manuelle de charges | 11 645 |
M1805 - Études et développement informatique | 11 228 |
Total | 373 714 |
Source: STMT Pôle emploi, fin 1er trimestre 2021
L'Occitanie est une région administrative française créée par la réforme territoriale de 2014 et comportant 13 départements. Elle résulte de la fusion des anciennes régions Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées. C’est la région de France couvrant le plus de départements. Avec une superficie plus grande que l’Irlande, la région s’affiche comme la 2ème plus grande région et la 5ème la plus peuplée de France avec près de 6 millions d’habitants (soit 9% de la population française métropolitaine). Elle totalise 2,6 millions de travailleurs de 15 à 64 ans. La situation géographique de la région lui donne une grande diversité de reliefs et de climats. L’Occitanie comprend 2 métropoles (Toulouse et Montpellier), 10 aéroports, 3 ports de commerces et 70 ports de plaisance. Elle comporte 44 bassins d’emploi.
Fortement attractive, la région enregistre une progression de sa population de 0,8% en moyenne chaque année (contre +0,4% en France), soit un gain de près de 45 000 habitants. Ce résultat place l’Occitanie au 3ème rang des régions de France les plus dynamiques. De plus, 5 aires urbaines concentrent près de la moitié de la population régionale : Toulouse, Montpellier, Perpignan, Nîmes et Béziers.
La frontière avec l’Espagne s’étend sur 656 kms, le long de la ligne de crête du massif pyrénéen ; et est interrompue par la principauté d’Andorre. C’est la plus longue frontière terrestre de la France. En dehors du littoral, les points de passages sont très limités rendant faible le nombre de navetteurs entre les deux pays. Toutefois, les secteurs de l’agriculture, du tourisme et du transport sont impactés.
Sur le front de l’emploi, la région est la 4ème région en nombre d’emplois avec plus de 2,2 millions de salariés et plus de 200 000 établissements actifs. Les secteurs d’activités sur représentés sont la construction aéronautique et spatiale, l’agriculture, la recherche et le développement, la santé et l’action sociale-hébergement médico-social. Le taux de chômage de la région figure parmi les plus élevés de France métropolitaine avec 9,3% en raison de sa forte attractivité.
La région Occitanie leader mondial dans la filière aéronautique et européen dans la filière spatial, avec 1 100 entreprises et génère 102 000 emplois. Elle est également la 2ème région agricole française avec 69 970 exploitants. Ce qui représente 16% des exploitations française. L’Occitanie est la première région de France en matière d’agriculture biologique, notamment dans le secteur viticole et le secteur de l’élevage. Avec ses 220 kilomètres de côtes et ses 20 stations balnéaires sur le littoral, la Région est une réelle puissance maritime et une destination touristique. Elle est la 1ère flottille française de pêche de la Méditerranée avec ses 3 ports maritimes en propriété : Sète, Port-la-Nouvelle, Grau du Roi, ses 70 ports de plaisance maritimes, lacustres et fluviaux. Elle possède un parlement de la mer et conjugue dynamisme économique et préservation de l’environnement. Ces massifs montagneux lui permettent d’avoir des stations de sports d’hivers et d’été, et de compter sur la filière du thermalisme. Avec tous ses atouts, la région accueille plus de 30 millions de touristes par an.
La crise sanitaire liée à l'épidémie de la COVID-19 et les confinements successifs sont venus percuter brutalement l'économie des territoires de la région en 2020. Dès le mois de mars, les effets se sont fait ressentir sur le marché du travail avec, d'une part, une baisse des offres d’emploi collectées par Pôle emploi Occitanie et, d'autre part, l'augmentation de la demande d'emploi. Les offres d'emploi peinent encore aujourd’hui à retrouver leur niveau d’avant crise. Du côté de la demande d'emploi, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi est proche des 600 000 personnes, et ce, malgré le rôle d'amortisseur joué par les dispositifs gouvernementaux (dont l'activité partielle).
Pour l'aéronautique, moteur de la croissance régionale sur la partie ouest de la région, la crise est historique. Les acteurs de la filière ont subi la baisse du trafic aérien mondial, réduisant leurs dépenses de R&D et d'ingénierie, fragilisant par voie de conséquence les secteurs de l'ingénierie et de l'informatique. De ce fait, cette crise apparaît comme inédite puisqu'elle concerne surtout les jeunes et les personnes très diplômées.
Sur le littoral, le tourisme a été fortement touché en 2020 par les restrictions d'ouverture notamment dans l'hôtellerie restauration.
Dans ce contexte difficile, les offres d'emploi proposées par Pôle emploi ont diminué de près de 25% sur l’année 2020. Toutefois, la majorité des offres d’emploi demeurent concentrées dans quatre domaines professionnels. Ainsi, les employeurs régionaux recherchent en priorité du personnel pour les métiers des services à la personne et à la collectivité ; du commerce, vente, grande distribution ; de la construction ou encore de l'hôtellerie-restauration, tourisme, loisirs, animation.
Les métiers les plus recherchés par les employeurs :
- Assistance auprès d'adultes
- Services domestiques
- Personnel de cuisine
- Soins d'hygiène, de confort du patient
- Magasinage et préparation de commandes
- Nettoyage de locaux
- Conduite de transport de marchandises sur longue distance
- Soins infirmiers généralistes
- Comptabilité
- Assistance auprès d'enfants
- Mise en rayon libre-service
- Mécanique automobile
- Service en restauration
- Personnel polyvalent en restauration
- Maçonnerie
- Vente en alimentation
- Secrétariat
- Animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents
- Assistanat commercial
- Sécurité et surveillance privées
La part des offres durables (CDI et contrats de plus de 6 mois) est de 55% mais ce taux varie sensiblement d’un domaine professionnel à un autre. Il est plus faible dans l'agriculture (34 %) mais nettement plus élevée dans les domaines du commerce (66%), de la banque (66 %) ou bien des services à la personne (64 %).
Deux départements se répartissent la moitié des offres d'emploi : la Haute-Garonne et l’Hérault.
Les perspectives d’embauches pour l’année 2021
Les entreprises anticipent la levée des contraintes sanitaires pour leurs projets de recrutement et sont 28% à envisager de recruter en 2021. Avec la crise sanitaire, certains métiers seront moins recherchés. Parmi les métiers les plus touchés figurent des métiers de l’encadrement tels que les ingénieurs, cadres études, R&D informatique ou les ingénieurs, cadres études, R&D de l’industrie.
Les ouvriers de l’industrie sont également lourdement impactés comme les monteurs, ajusteurs, contrôleurs et autres ouvriers qualifiés de la mécanique ou encore les ouvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique.
Les métiers de la vente, du tourisme et des services regroupent plus d’un tiers (35%) des intentions d’embauche de la région. Parmi les métiers les plus recherchés par les entreprises, on trouve les serveurs de cafés et restaurants (11300 projets) et les aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine (8700). Les entreprises de ce domaine envisagent de recruter pour 2021 sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire. Ces métiers nécessitent, en général, un faible niveau de qualification et sont fortement liés à une activité saisonnière.
Les perspectives de recrutement permanent sont élevées pour les aides à domicile et aides ménagères, les aides-soignants, les agents d’entretien de locaux, les aides apprentis et employés polyvalents de cuisine et les infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices.
La saisonnalité est particulièrement marquée en Occitanie et concerne 43% des projets d’embauche exprimés par les employeurs. Le fait que les activités agricoles et touristiques soient particulièrement développées en région Occitanie explique cette forte proportion. Ainsi, la part de projets saisonniers est majoritaire dans l’agriculture, le tourisme et l’industrie agroalimentaire.
Les travailleurs disponibles sont particulièrement concentrés dans les communautés d’agglomération de Toulouse, Montpellier, Nîmes et Perpignan. En Occitanie, ils sont un peu moins de 600 000 personnes immédiatement disponibles à rechercher un emploi, ce nombre est en augmentation de 3,2% sur un an.
Coté demandeurs d’emploi, les métiers les plus recherchés sont :
- Assistance auprès d'enfants
- Services domestiques
- Nettoyage de locaux
- Secrétariat
- Vente en habillement et accessoires de la personne
- Magasinage et préparation de commandes
- Mise en rayon libre-service
- Personnel de cuisine
- Assistance auprès d'adultes
- Conduite et livraison par tournées sur courte distance
- Service en restauration
- Personnel polyvalent des services hospitaliers
- Conduite de transport de marchandises sur longue distance
- Accueil et renseignements
- Maçonnerie
L’Occitanie, une région où les difficultés de recrutement sont parmi les moins fortes de France Les employeurs anticipent des difficultés de recrutement en 2021 pour près de 106 000 projets d’embauche, soit 43% de l’ensemble des projets recensés. Cette proportion est de 2 points inférieure au niveau national. Après plusieurs années de progression, cette part diminue sous l’effet combiné d’un ralentissement économique et d’une main d’oeuvre disponible importante sur le marché du travail. Selon les territoires, les difficultés à embaucher sont plus ou moins importantes. Elles sont globalement moins marquées dans les départements du littoral où les taux de chômage sont les plus élevés.
Les métiers où la difficulté à recruter est la plus importante (hors métiers saisonniers) :
- Aides à domicile et aides ménagères
- Infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices
- Employés de maison et personnels de ménage
- Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifiés)
- Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…)
- Techniciens et agents de maîtrise de la maintenance et de l'environnement
- Agents immobiliers, syndics
- Ingénieurs, cadres études & R&D informatique, responsables informatiques
- Ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment
- Ouvriers non qualifiés du second oeuvre du bâtiment (peintres…)
En 2021, la Guadeloupe comptait une population de 375 857 habitants.
Le niveau de formation des demandeurs d’emploi s’élève continûment à l’image du niveau de la population générale. Le marché du travail est dominé par les séniors dont la situation se dégrade. On note une augmentation de 2,6% des catégories ABC (Les demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C sont les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, qu’ils aient exercé une activité réduite ou non au cours du mois). Ils représentent 35 ,5% des demandes d’emploi en 2020 .Cela est corrélé avec une émigration importante des jeunes qui quittent le marché du travail guadeloupéen pour étudier ou trouver leur premier emploi.
Le nombre de demandeurs d'emploi dans les catégories A, B et C est de 60160 selon les données brutes, soit une hausse de 0,6% sur un an. Les entrées à Pôle-emploi sont plus nombreuses que les sorties. Les demandes d’emploi sont en hausse en 2020 pour les jeunes (moins de 25 ans) et les séniors de (50 ans et plus), tandis que le nombre de demandes adultes de 25 à 49 ans est en repli. La demande d'emploi de longue durée (1 an et plus est en hausse et représente 59,9% de l’ensemble des demandes.
Dans l'ensemble, les femmes sont plus touchées par le chômage. A fin 2020 la proportion emploi salarié en Guadeloupe est stable mais reste inférieure à son niveau de la fin d’année 2019. En 2020, dans le contexte de crise sanitaire lié à la pandémie Covid -19, le recours au chômage partiel a permis de préserver l’emploi qui connait toutefois un recul.
Les entreprises du secteur de l’hébergement et de la restauration et du tourisme vivent une période délicate en raison de la pandémie. Les créations d’entreprise tous secteurs confondus, ralentissent mais restent nombreuses. Le taux de chômage de la Guadeloupe de 22% au troisième trimestre 2020 et reste élevé contre 8% en France métropolitaine.
Le secteur tertiaire représente 82 % des emplois. Le secteur des administrations publiques, de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale représente à lui seul un tiers des emplois de la région. Parmi les actifs occupés en Guadeloupe, 82 % sont salariés, soit 6 points de moins qu’en France métropolitaine.
Le secteur tertiaire est suivi par l’industrie, la construction et l’agriculture. Le contexte sanitaire a modifié les perspectives et les projets de recrutement en 2021 : On note en effet une baisse de la proportion d’établissements anticipant d’embaucher : 32% contre 34% en 2020 et une diminution des besoins de main d’œuvre : -6,2% de projets en recrutement soit 1056 projets de mois qu’en 2020
Il y a un potentiel dans les secteurs suivants : Agriculture : l'âge moyen des exploitants agricoles, agriculteurs et agriculteurs associés est de 53 ans. Industrie : 825 établissements industriels sont situés à Baie-Mahault et ont un chiffre d'affaires total de près de 650 millions d'euros. Leur proximité avec le Grand Port Maritime de la Guadeloupe est bénéfique au développement des activités industrielles.
Déchets, énergie, eau : la valeur ajoutée totale est de 367 millions d'euros.
Bâtiment et travaux publics : l'âge moyen des ouvriers est de 45 à 58 ans : les projets en cours et à venir sont l'agrandissement de l'aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes, la construction du nouveau centre hospitalier universitaire, l'hôtel Transatlantique 4 étoiles dans le prolongement du Mémorial Acte centre culturel, l'agrandissement et la rénovation du Club Med Saint-Anne et les opérations de déblaiement des bidonvilles.
Transport : amélioration des transports publics
Action sociale en lien avec le vieillissement de la population
Administration : taux de retraite plus élevé entre 2018 et 2024
Tourisme : l'activité reste forte
Secteurs innovants : numérique, métiers de la mer, Économie solidaire
Un contexte sanitaire qui modifie toutefois les perspectives et les projets de recrutement en 2021 : baisse de la proportion d’établissements anticipant d’embaucher : 32% contre 34% en 2020.
-diminution des besoins en main d’œuvre : -6,2% soit 1 056 projets de moins qu’en 2020.
Les proportions des dix professions avec le plus d'offres d'emploi annoncées sont les suivantes :

Liens : https://statistiques.pole-emploi.org/bmo/geo?fa=01&fb=971&le=0&nc=0&pp=2021&ss=1
Les métiers à fort taux de chômage
Cette catégorie regroupe tous les métiers non qualifiés de l’industrie, de l’artisanat, les métiers agricoles, mais aussi un certain nombre de métiers du commerce (caissiers…), du tourisme ou du transport (manutentionnaire). Un faible niveau de formation et des salaires peu attractifs caractérisent souvent ces métiers, où règnent une forte précarité et un fort taux de chômage. Ce sont également les métiers à faible perspective : les artisans, les professions scientifiques (sauf médecins et pharmaciens), les professeurs, les cadres administratifs et commerciaux d’entreprise, les agriculteurs sur petite et moyenne exploitation.
Avec près de 6 millions d’habitants,la région Hauts de France est la 3ème région en termes de population derrière Ile-de-France et Auvergne Rhône Alpes. La région est composée d’un territoire hétérogène où s’entremêlent des zones denses urbaines autour de la métropole lilloises et des agglomérations d’Amiens, d’Arras, de Valenciennes ou de Dunkerque, des zones moins denses autour de ses agglomérations des zones rurales notamment dans les départements de l’Aisne et de la Somme.
C’est également un territoire jeune qui tire sa croissance démographique par les naissances.
La région dispose d’atouts d’infrastructures et d’une situation géographique privilégiée par un axe Paris/Bruxelles et un accès au littoral pour le développement de son économie maritime (activités portuaires) ou touristiques.
La région se caractérise par une économie tournée, historiquement, vers l'industrie et diversifie de plus en plus au profit d’une tertiarisation des activités constatées sur certaines zones du territoire (zones d'emplois de Lille et de Compiègne).
Parmi les secteurs dominants, on retrouve l'industrie mécanique-métallurgie, la chimie, la plasturgie et l'agroalimentaire. Ces secteurs sont portés le plus souvent par de grands groupes industriels voir internationaux. Les exportations sont d'ailleurs particulièrement influencées par la présence de ces groupes. On retrouve également sur le territoire une place influente des secteurs automobiles et ferroviaires qui bénéficie de l’implantation des plus gros groupes de ces secteurs sur le territoire du Hainaut.
Les services aux entreprises se développent surtout dans les zones nord et sud du territoire. Sur Lille, de nombreux sièges sociaux sont présents ainsi que des entreprises de service et de commerce. Sur Compiègne, une industrie à caractère technologique et des entreprises de services aux entreprises se sont développées en raison de la proximité parisienne, de pôles universitaire (UTC) et de recherche et développement.
La Région mène également des projets de développement économique : on peut citer notamment le projet du Canal Seine Nord qui devrait permettre une création d’emploi conséquente.
L’économie des Hauts de France a été marquée comme pour l’ensemble du pays par la crise sanitaire mais a su faire preuve de résistance et de résilience avec des évolutions de son emploi salarié ou de sa demande d’emploi inscrite meilleure qu’au niveau national.
Les actions de la région sont menées avec une attention particulière sur les publics vulnérables qui sont surreprésentés dans la Région notamment les publics bénéficiaires de minima sociaux ou avec des freins périphériques à l’emploi.
En Hauts-de-France, les Services restent le 1er pôle contributeur avec 63% des besoins en main d’œuvre de la région. Deux tiers des projets de recrutement sont prévus en CDI, CDD ou intérim. Les profils les plus demandés en 2021 se trouvent principalement dans le secteur tertiaire, soit dans la santé humaine/action sociale (professionnels de l'animation, aides-soignants, infirmiers), la logistique/transport (ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires, conducteurs routiers et grands routiers), les services (agents d’entretien de locaux, aides à domicile et aides ménagères), la vente et la distribution (employés de libre-service), la restauration (employés polyvalents de cuisine et serveurs), le spectacle (artistes, professionnels des spectacles) ou bien encore dans la sécurité (agents de sécurité et de surveillance).
De nombreuses actions de sensibilisation sont menées pour accompagner les chercheurs d’emploi vers les opportunités d’emplois notamment vers les métiers de la Santé et de l’Action sociale, de la Construction, de l’Hôtellerie Tourisme & Restauration.
La Région s’inscrit également dans le plan d’action 1 jeune, 1 solution qui prend tout son sens dans une région où la demande d’emploi jeune (moins de 25 ans) représente plus de 15% de l’ensemble des demandeurs.
Des actions sont également menées afin de faciliter le recrutement des publics de quartiers prioritaires de ville grâce à une mobilisation importante des mesures d’emplois francs.
Ci-dessous la liste des métiers les plus recherchés par les demandeurs d’emploi de la région à fin mars 2021
15 métiers les plus recherchés en Hauts de France | DEFM ABC à fin mars 2021 |
Aide à la vie quotidienne | 59 583 |
Logistique | 56 087 |
Secrétariat et assistance | 37 714 |
Nettoyage et propreté industriels | 32 825 |
Grande distribution | 28 746 |
Commerce non alimentaire et de prestations de con | 28 223 |
Production industrielle | 27 791 |
Transport terrestre | 21 397 |
Second oeuvre | 20 446 |
Production culinaire | 17 580 |
Force de vente | 16 051 |
Espaces naturels et espaces verts | 14 747 |
Préparation et conditionnement | 14 113 |
Travaux et gros oeuvre | 14 003 |
Formation initiale et continue | 139 63 |
Au 1er janvier 2020, La région Provence-Alpes-Côte d'Azur a dépassé les 5 millions d'habitants, la majorité concentrée sur une bande littorale très urbanisée. 40% est situé dans le département des bouches du Rhône. C’est la 7ème région la plus peuplée de France Métropolitaine. Les moins de 25 ans restent moins nombreux qu’en France métropolitaine, ils représentent 27% de la population (contre 29%). À l’inverse, les 50 ans et plus comptent pour une part plus importante dans la région (43%), dont 22% pour les plus de 65 ans (contre 20% en France). La population régionale reste vieillissante, plus particulièrement dans les Alpes-de-Haute-Provence et le Var. Le nombre d’actifs est de plus de 2,2 millions de personnes.
547 000 établissements composent le tissu productif régional, soit 11% de l’ensemble des établissements de France métropolitaine. L’économie régionale est orientée sur la production de biens et de services auprès des personnes présentes sur le territoire, résidentes ou touristes : fin 2015, le poids de l’emploi présentiel est toujours supérieur à celui de France métropolitaine (77% contre 71%). La région est la 2ème destination touristique nationale après l’Île-de-France. Le tissu économique régional est marqué par l’importance des entreprises de moins de 10 salariés (95%). L’économie régionale est tournée vers les services (marchands et non marchands, 51%) mais également le commerce-transport (30%) et la construction (13%). La région compte une quinzaine d’entreprises de plus de 1300 salariés : Airbus Helicopters, régie des transports de Marseille, STMicroelectronics, Arcelor Mittal, CEA centre de Cadarache, CMA-CGM, Amadeus, SNCF, Thales, CNRS…).
En 2020, 1 820 000 personnes sont salariées en Provence-Alpes-Côte d’Azur, que leur employeur soit privé ou public.
Les embauches en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (plus de 3 millions en 2020) se trouvent majoritairement dans les services (dont la moitié proviennent des agences d’intérim), et notamment l’hébergement restauration et la santé humaine et l’action sociale. Les embauches sont fortement saisonnières pour certaines activités comme l’agriculture, les arts et spectacles mais également l’hébergement-restauration.
Liens: https://www.pole-emploi.org/regions/provence-alpes-cote-d-azur/statistiques-analyses.html
En 2020, 542 500 offres d’emploi nouvelles ont été diffusées sur le site www.pole-emploi.fr. 46% concernaient un lieu de travail dans les Bouches-du-Rhône et 21% dans les Alpes-Maritimes. Les emplois durables (CDD de plus de 6 mois et CDI) concernent 67% de ces offres. Les domaines professionnels du support à l’entreprise, des services à la personne et à la collectivité et du commerce représentent plus de 45% des offres diffusées. Les 5 métiers les plus recherchés par les entreprises dans les offres diffusées en 2020 sont : assistance auprès d’enfants, magasinage et préparation de commandes, études et développement informatique, services domestiques et personnel de cuisine.
Près de 7 projets de recrutement sur 10 en région proviennent des établissements de services (enquête « Besoins en Main-d’œuvre » 2021). Les intentions de recrutement des employeurs représentent 256 100 embauches potentielles en 2021. Provence-Alpes-Côte d’Azur se situe toujours au 4e rang au niveau des régions en nombre d’intentions. Les services aux particuliers constituent le premier secteur recruteur avec 27% de l’ensemble des intentions d’embauche, soit 67 600 projets, portés cette année par la santé humaine et action sociale. Suivent les services aux entreprises, dont le nombre de projets se dégrade significativement (poids de 22% et évolution de -15%), avec notamment les sous-secteurs du transport - entreposage (-35%) et l’information et de la communication (-30%), puis l’hébergement - restauration (poids de 18% et évolution de -5%). Les secteurs de l’industrie agro - alimentaire (IAA) et de l’agriculture (+7%, et dans le détail agriculture +3% et IAA +25%), le commerce (+3%) et surtout la construction (+22%) sont en hausse entre 2021 et 2019, tandis que l’industrie connait une légère inflexion (-2%). Les métiers les plus demandés sont les serveurs de café et de restaurant, les employés de cuisine et les agents d’entretien de locaux.
En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 71 métiers sont identifiés en tension en 2019. Ces tensions se concentrent principalement sur les secteurs de l’industrie et du BTP.
Liens: https://www.pole-emploi.org/regions/provence-alpes-cote-d-azur/statistiques-analyses.html
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le taux de chômage localisé, qui ne cessait de baisser depuis mi-2015, rebondit franchement au 3e trimestre 2020 : + 1,9 point, après – 0,6 point au 2e trimestre. Il s’établit ainsi à 10,2 % de la population active, soit le même taux que deux ans auparavant. Sur un an, il progresse de + 0,7 point. En France métropolitaine, la tendance est similaire.
À l’échelle départementale, le taux de chômage progresse un peu plus vite qu’au niveau régional (+ 2,0 points) dans les Alpes-Maritimes (10,0 %) et les Bouches-du-Rhône (10,3 %). Dans le Vaucluse (11,4 %), la hausse atteint + 2,1 points en un trimestre. Dans les Hautes-Alpes (8,4 %), le Var (9,5 %) et les Alpes de- Haute-Provence (10,4 %), elle est plus contenue, comprise entre + 1,4 et + 1,7 point.
Au 1er trimestre 2021, la région compte en moyenne 502 080 demandeurs d’emploi inscrits sur les listes de Pôle emploi en catégories A, B, C (tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en activité réduite ou sans activité). Consécutivement à la crise sanitaire, les publics jeunes (-25 ans), séniors (+50 ans) et les demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an) sont les plus affectés. Les territoires des Hautes-Alpes et des Alpes maritimes sont les plus impactés.
Les métiers les plus recherchés par les demandeurs d’emploi de la région sont :
- Nettoyage de locaux
- Assistance auprès d'enfants
- Services domestiques
- Vente en habillement et accessoires de la personne
- Secrétariat
- Magasinage et préparation de commandes
- Maçonnerie
- Assistance auprès d'adultes
- Personnel de cuisine
- Service en restauration
Liens : https://www.pole-emploi.org/regions/provence-alpes-cote-d-azur/statistiques-analyses.html
La région Bourgogne Franche-Comté compte 2,8 millions d'habitants.
Le territoire couvre 9 % de la superficie métropolitaine (5e région la plus vaste des 13 nouvelles entités) et bénéficie de grandes infrastructures qui affirment sa position de carrefour économique : Près de 1000 km de réseau autoroutier. 442 km de lignes à Grande Vitesse (LGV) et de 2 181 km de lignes classiques.
Deux aéroports et des accès facilités aux grands aéroports périphériques (Paris, Bâle…). Un réseau fluvial dense connecté à Paris et à Marseille.
La région présente une métropole, Dijon, au centre d'un « arc métropolitain » de Chalon-sur-Saône à Belfort en passant par Besançon. Les faibles distances et leur connexion par de grandes infrastructures de transport favorisent les échanges. De même, la proximité des métropoles parisienne et lyonnaise ainsi que de la Suisse, permettent à la région de bénéficier d'un levier de développement supplémentaire sur la sphère résidentielle et la sphère productive.
La Bourgogne Franche-Comté est la 1ère région industrielle de France. Quatre secteurs prédominent : la métallurgie (Areva, Industeel, Aperam Stainless), la fabrication de matériel de transport (PSA Peugeot Citroën), l'industrie agro-alimentaire, la fabrication de produits en caoutchouc et plastique et les savoir-faire d'exception (horlogerie…). La répartition géographique des établissements et de leurs activités présente des spécificités territoriales.
La région compte cinq pôles de compétitivité : Vitagora, le pôle microtechniques, Plastipolis, le pôle nucléaire Bourgogne et le pôle véhicule du futur. Les activités de recherche et développement, notamment dans les domaines de l'automobile, des biens d'équipement, de l'agroalimentaire, des microtechniques et du nucléaire sont reconnues. La région se classe ainsi au 6e rang des régions métropolitaines pour son effort de recherche.
L'économie agricole et les terroirs régionaux se démarquent également. L'emploi agricole occupe le 4ème rang des régions françaises avec les filières d'excellence comme les vins de Bourgogne, les fromages d'appellation, le charolais ou la volaille.
Sans oublier la richesse du patrimoine, le savoir-faire et le savoir-être de cette région qui apportent une activité touristique variée : tourisme viticole et gastronomique (nombreuses AOP), tourisme vert ou sportif (avec les reliefs et sites naturels du Morvan ou du Jura), tourisme fluvial, tourisme culturel (Hospices de Beaune, Vézelay…), etc. La clientèle européenne reste majoritaire dans les hôtels de la région, mais les touristes asiatiques séjournent de plus en plus dans la région.
Liens : http://www.observatoire-poleemploi-bfc.fr/asp/mai_html/htm_vie.asp?htmid=684
23,1 % des établissements de Bourgogne-Franche-Comté envisagent de recruter en 2021 (contre 26,5 % au niveau national). Cette proportion est plus importante pour les établissements de la construction (29,4 %) et ceux du secteur de l’industrie agroalimentaire et agriculture (26,3 %). La part la plus élevée des établissements recruteurs revient aux structures de 100 salariés ou plus. Près de 80 % de ces établissements envisagent au moins une embauche dans l’année. Enfin, près de 44 % des projets sont portés par les établissements de 0 à 9 salariés.
Près de 94 300 projets de recrutement sont annoncés en 2021 dans la région, soit environ 1 900 de plus qu’en 2019. Les services sont les principaux contributeurs avec 53 % des projets (en hausse de 8 % en 2 ans) devant le secteur de l’agriculture - IAA (19 %) en progression de 4 % par rapport à 2019. 12 000 projets émanent de l’industrie dont 9 100 dans l’industrie manufacturière qui voit son nombre de projets diminuer de 15 % en 2 ans suivi par le commerce (10 400 projets soit 11 % des recrutements envisagés, + 7 % sur 2 ans). Enfin, 6 400 intentions d’embauche sont enregistrées dans la construction, un résultat en hausse de 3 % par rapport à 2019.
L’ensemble des secteurs d’activité sont concernés par une baisse des projets jugés difficiles qui évoluent de 51 % en 2019 à 46 % en 2021 (45 % en France). La proportion de ces projets se situe entre 39 % pour l’industrie agroalimentaire et l’agriculture et 75 % pour la construction.
La part des projets de recrutement à caractère saisonnier est en légère baisse passant de 35 % en 2019 à 34 % en 2021 (32 % en France) sous l’impulsion, notamment, de l’industrie manufacturière (- 6 points en 2 ans) et des services (- 2 points). Cette proportion restant la plus forte dans l’agriculture et l’industrie agroalimentaire avec 81 %.
Dijon, avec 14 200 projets, est le 1er bassin en terme de volume (15 % de la région) devant Besançon (8 600), Mâcon (7 400), Chalon-sur-Saône (6 800) et Beaune (6 300).
Liens : http://www.observatoire-poleemploi-bfc.fr/asp/mai_html/htm_vie.asp?htmid=687
Les 10 métiers les plus recherchés par les demandeurs d'emploi inscrits en catégories ABC en Décembre 2020:
| (DEFM) cat. ABC |
K1303 - Assistance auprès d'enfants | 10 754 |
K2204 - Nettoyage de locaux | 6 769 |
N1103 - Magasinage et préparation de commandes | 6 062 |
M1607 - Secrétariat | 5 655 |
H3302 - Opérations manuelles d'assemblage, tri ou emballage | 5 630 |
K1304 - Services domestiques | 5 441 |
D1507 - Mise en rayon libre-service | 4 855 |
H2909 - Montage-assemblage mécanique | 4 439 |
D1214 - Vente en habillement et accessoires de la personne | 4 105 |
N1101 - Conduite d'engins de déplacement des charges | 3 585 |
Les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs dans les offres d'emploi deposees a Pôle emploi en un an (Janvier 2020-Décembre 2020)
OEE | Part emploi durable | Part emploi temporaire | Part emploi occasionnel | |
K130 - Assistance auprès d'adultes | 2 455 | 72% | 26% | 2% |
A1401 - Aide agricole de production fruitière ou viticole | 2 320 | 0% | 7% | 93% |
K2204 - Nettoyage de locaux | 2 188 | 40% | 44% | 16% |
I1604 - Mécanique automobile et entretien de véhicules | 2 097 | 85% | 15% | 1% |
N1103 - Magasinage et préparation de commandes | 1 965 | 44% | 42% | 14% |
J1501 - Soins d'hygiène, de confort du patient | 1 912 | 50% | 46% | 4% |
G1602 - Personnel de cuisine | 1 878 | 62% | 34% | 4% |
K1304 - Services domestiques | 1 846 | 55% | 39% | 6% |
N4101 - Conduite de transport de marchandises sur longue distance | 1 639 | 62% | 35% | 3% |
G1803 - Service en restauration | 1 537 | 61% | 37% | 1% |
Liens : http://www.observatoire-poleemploi-bfc.fr/asp/mai_met/htm_met.asp?modloc=GE000
7ème région de France métropolitaine en termes de superficie avec 39 151 km² soit 7,2% du territoire métropolitain, la Région Centre Val de Loire comporte 6 départements et 22 bassins d’emploi. Sa préfecture située dans le Loiret à Orléans, est à 1h de Paris et la région bénéficie d’une situation logistique idéale au centre de la France et au cœur du marché européen :
- Un maillage autoroutier dense avec plus de 1 000 km d’autoroutes (A6, A10, A11, A19, A20, A28, A71, A77 et A85) ;
- La présence du TGV Atlantique à Vendôme et Tours ;
- Un aéroport international de fret à Chateauroux-Déols et un aéroport de passagers à Tours St Symphorien.
La population est de 2 582 522 habitants estimés au 01/01/2018 avec une prévision de plus de 2,8 millions d’habitants à l’horizon 2040, soit la région la plus dynamique du grand bassin parisien. De fait, les flux migratoires sont dominés par les échanges avec l’Ile de France.
On distingue 3 territoires économiques principaux :
- La zone francilienne qui s’est développées grâce à sa proximité avec l’Ile de France
- La Touraine, un territoire structuré autour de l’agglomération de Tours et ancré dans l’axe ligérien qui bénéficie de liens directs avec l’Anjou et le Maine ;
- Le Berry, un territoire isolé à l’extrémité sud de la région Centre qui est en recul démographique avec une économie essentiellement rurale et qui a plus de difficultés à attirer industries et services.
La région compte plus de 60 000 étudiants avec deux universités (Orléans et Tours) :
- Plusieurs écoles d’ingénieurs (Polytech’Orléans, Politech’Tours, Politech’Chartres, INSA CVL de Blois et Bourges ;
- Sept IUT (Orléans, Tours, Blois, Bourges, Chartres, Châteauroux-Issoudun) ;
- Trois écoles de commerce (ESCEM de Tours, ESCM d’Orléans, l’ISC Orléans et l’ESCVL de Blois).
La valeur ajoutée produite est essentiellement tirée par la filière agricole et l’industrie, avec dans de moindres proportions le tertiaire.
L’agriculture est à dominante céréalière cependant on y cultive aussi la vigne, des vergers, légumes et pépinières (52% des sols sont cultivés, soit 11% des sols de France).
L’emploi salarié industriel est plus fort qu’en France Métropolitaine (22% contre 16%) en particulier dans l’industrie manufacturière (notamment métallurgie, Caoutchouc plastique, industrie pharmaceutique et industrie cosmétique avec la Cosmétic Valley).La région est aussi tournée vers l’industrie graphique et dispose d’une implantation accrue de la sous-traitance industrielle et des composants.
Le fort poids de l’industrie est à l’origine d’un recours prononcé à l’emploi intérimaire qui est régulièrement le taux le plus haut national.
De par ces éléments et sa géographie, la région dispose aussi de positionnements clés dans la logistique et les centres d’appels.
La principale production d’énergie est le nucléaire avec 17% de l’énergie nucléaire nationale produite.
Le bois est le premier gisement d’énergie renouvelable de la région Centre, 27% des sols de la région sont boisés et son parc éolien représente plus de 9% de la production de la métropole.
Le taux de chômage INSEEest traditionnellement plus faible qu’en France métropolitaine7,1% au 4ème trimestre 2020 contre 7,7 en métropole.
Selon l’enquête Besoin en Main d’œuvre ce sont 82 216 projets de recrutement qui sont attendus en 2021 en régions Centre Val de Loire, en progression par rapport à l’enquête 2019.
Les 15 métiers présentant le plus grand nombre d’intentions d’embauche sont les suivants :
- Agents d’entretien de locaux > 3 192 ;
- Aides-soignants > 2 578 ;
- Ouvriers non qualifiés de l’emballage et manutentionnaires > 1 595 ;
- Aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales > 1 575 ;
- Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment > 1 251 ;
- Infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices > 1 196 ;
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine > 1 144 ;
- Surveillants d’établissements scolaires > 1 126 ;
- Agents de service hospitaliers > 1 065 ;
- Conducteurs routiers et grands routiers > 1048 ;
- Secrétaires bureautiques et assimilés > 1 043 ;
- Agents administratifs divers > 921 ;
- Employés de libre-service > 911 ;
- Educateurs spécialisés > 872 ;
- Ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal > 833.
Les départements du Loiret, de l’Indre et Loire, situés sur l’axe ligérien, concentrent 51,4% de ces projets de recrutement (avec plus d’un tiers rien que sur les deux bassins d’emploi de Tours et Orléans), suivis de l’Eure et Loir (14,5%). Le sud de la région offrant un potentiel moins élevé.
Au 4ème trimestre 2020, quatre secteurs avaient des métiers qui présentaient particulièrement des difficultés de recrutement :
- Métiers du bâtiment - On recherche particulièrement des ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal ; charpentiers ; techniciens et agents de maîtrise de la maintenance et de l’environnement, plombiers, chauffagistes, chefs de chantier, conducteurs de travaux…
- Transport et logistique - Ouvriers non qualifiés de préparation et production ; conducteurs de transport routier ; conducteurs de transport en commun ; agents sédentaires d’exploitation des transports ; conducteurs de véhicules légers (taxis, ambulances…)…
- Hôtellerie, restauration et tourisme - Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine ; cuisiniers ; serveurs de cafés, de restaurant et commis ; employés de l’hôtellerie ; chefs cuisiniers…
- Industrie agro-alimentaire - Management et ingénierie de production ; conduite d’équipe de production alimentaire ; opérations manuelles d’assemblage, tri ou emballage ; responsables d’équipes en industrie de transformation ; abattage et découpe de viandes ; préparation de matières et produits industriels…
Pour en savoir plus : Pole-emploi.org, Direccte Centre, ORFE, Acoss-Urssaf
Top 10 des métiers les plus recherchés par les demandeurs d'emploi et volumes associés de Demandeurs d’Emploi à fin juin 2021
| DEFM ABC |
Assistance auprès d'enfants | 10 794 |
Magasinage et préparation de commandes | 9 304 |
Nettoyage de locaux | 6 925 |
Opérations manuelles d'assemblage, tri ou emballage | 6 414 |
Services domestiques | 6 288 |
Secrétariat | 5 552 |
Manutention manuelle de charges | 5 161 |
Mise en rayon libre-service | 4 743 |
Vente en habillement et accessoires de la personne | 4 423 |
Aménagement et entretien des espaces verts | 3 947 |
Pour en savoir plus : Pole-emploi.org, Direccte Centre, ORFE, Acoss-Urssaf
La Guyane est un département-région d'outre-mer (DROM), il fait donc partie du système administratif et politique français situé dans le Nord-Est de l’Amérique du Sud, entre le Surinam et le Brésil. Ce département d’une superficie de 83.533 km² est le seul territoire continental de l'Union européenne en Amérique du Sud.
Le Département est organisé en deux arrondissements : Cayenne et Saint-Laurent du Maroni qui est la sous-Préfecture située à l’ouest du territoire guyanais.
L’activité économique en Guyane s’est développée sur la bande côtière où l’on trouve les villes les plus importantes (Cayenne, Kourou, Saint-Laurent-du-Maroni, Remire-Montjoly, Matoury). Elle tourne autour d’un secteur traditionnel (bois, pêche, bâtiment, travaux publics, or) et d’un secteur de pointe représenté par le Centre Spatial Guyanais situé à Kourou.
C’est aussi la région française la plus dynamique en termes de croissance démographique, 2,5 % entre 2013 et 2018. L’impulsion en revient, pour l’essentiel, à la natalité, combinée à une immigration historiquement importante.
La population guyanaise (276128 habitants en 2018) est jeune et cosmopolite, 56,5 % de la population ayant moins de 29 ans, dont un tiers issu de l’immigration.
En 2019, la croissance de l’emploi salarié se poursuit (+ 3 %), à la fois dans les secteurs privé et public (respectivement de 3,0 % et de 2,9 %). Les créations d’emploi concernent principalement les secteurs tertiaires non marchand et marchand hors intérim. Le secteur intérimaire perd un tiers de ses effectifs en 2019 après une hausse exceptionnelle en 2018. Néanmoins, ces créations d’emplois salariés ne suffisent pas à endiguer le chômage en Guyane qui concerne, au sens du Bureau International du Travail, une personne active sur cinq en Guyane routière.
Ainsi, la Guyane affiche depuis plusieurs années un taux de croissance économique entre 3 et 5 %, ce qui génère de nombreuses créations nettes d’emploi. Cette croissance bien plus forte que dans l’hexagone n’est pour autant pas suffisante pour absorber l’arrivée massive, chaque année, de jeunes sur le marché du travail.
Cependant, le taux de chômage demeure élevé, à 34,4% en 2018.
L’enquête sur les Besoins en Main d'Œuvre de 2021, indique que les secteurs les plus porteurs sont les services avec 1 962 intentions de recrutements. Ce secteur évolue de 71,9% en 2021 par rapport à 2020 et la Construction pourvoit 20,6% des emplois. Dans les Services, le sous-secteur de l’Administration publique-enseignement représente 21,1% des emplois de la région.
Selon l’enquête BMO 2021, les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs sont :
- Surveillants établissements scolaires, AVS et aides éducateurs
- Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM)
- Professionnels de l'animation socioculturelle
- Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment
- Agents sécurité et surveillance, enquêteurs privés & assimilés
- Maçons, plâtriers, carreleurs… (Ouvriers qualifiés)
- Artistes (musique, danse, spectacles, y.c. professeurs)
- Jardiniers salariés, paysagistes
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
- Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires
Les 5 métiers qui ont proposés le plus d'offres dans les 12 derniers mois en Guyane
- Education et surveillance au sein d'établissements d'enseignement
- Maintenance des bâtiments et des locaux
- Nettoyage de locaux
- Secrétariat
- Assistance auprès d'enfants
Les 10 métiers ou secteurs les plus recherchés par les demandeurs d’emploi en Guyane
- Nettoyage de locaux
- Services domestiques
- Assistance auprès d'enfants
- Entretien des espaces verts
- Maçonnerie
- Secrétariat
- Assistance auprès d'adultes
- Vente habillement accessoires personne
- Éducation et surveillance au sein d'établissements d'enseignement
- Personnel de cuisine
Au 1er janvier 2020, la population de la Martinique est estimée à 359 821 habitants. Depuis 2007, la population martiniquaise diminue de façon continue. Cette baisse s’explique principalement par le déficit du solde migratoire, le solde naturel demeurant faiblement positif. Par ailleurs, le vieillissement de la population s’accélère : son indice dépasse désormais 100 %, ce qui signifie que les personnes de 65 ans et plus sont plus nombreuses que celles de moins de 20 ans.
A l’instar de l’ensemble des régions françaises, la Martinique n’a pas été épargnée par la gravité de la crise sanitaire mondiale liée à la Covid-19. Toutefois, le poids important du secteur non marchand et plus précisément de l’emploi public dans l’économie ainsi que les dispositifs de soutien à l’activité et de l’emploi ont limité l’impact de la crise sanitaire sur l’emploi.
En 2020, le nombre de chômeurs au sens du BIT diminue (-4 900) et s’élève à 17 900 en Martinique. Ainsi, le taux de chômage recule à 12 % en 2020, contre 15 % en 2019. Ces statistiques suggèrent que le marché de l’emploi a résisté à la crise, mais elles doivent être relativisées au regard des évolutions exceptionnelles liées à la crise sanitaire.
Les dispositifs temporaires (activité partielle, arrêts maladie, absences pour garde d’enfant, etc.) déployés pour garder en emploi les individus fragilisés par les effets économiques et sanitaires de la crise ont limité la progression des demandeurs d’emploi.
Par ailleurs, les restrictions d’activité et de déplacement pendant les périodes de confinement ont eu l’effet de reclasser une partie de la population des chômeurs (indisponible et dans l’impossibilité d’effectuer des recherches d’emploi) dans la catégorie des inactifs. La population active baisse ainsi de 7 % en 2020.
Ainsi à fin décembre, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFM A) s’établit à 38 440 personnes (CVS), en baisse de 1,7 % par rapport au quatrième trimestre de 2019 (après -0,2 % au trimestre précédent). Si le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a baissé, les demandeurs de catégorie D (c’est-à-dire sans emploi, mais non tenus de rechercher un emploi pour cause de formation, de maladie ou d’indisponibilité immédiate) et E (disposant d’un contrat aidé) ont fortement augmenté (de 30,3 % et 4,1 % respectivement).
Les périodes de confinement mises en place pour freiner cette pandémie ont ébranlé certains secteurs de l’économie martiniquaise plus que d’autres. Les secteurs d’activité tels que l’agriculture, l’hôtellerie-restauration et le transport et la logistique, auront été frappés de plein de fouet car plus exposés aux restrictions gouvernementales.
De ce fait, l’emploi salarié n’a baissé que de 0,4% sur l’année, ce qui représente 470 emplois supprimés. Ce recul concerne uniquement le secteur privé (- 0,8 %). Il varie fortement tout au long de l’année : ainsi au 2ᵉ trimestre, la baisse est de 1,6 % suivie d’une hausse de 2,1 % au 3e trimestre.
Parallèlement, la reprise de l’activité s’illustre à travers un accroissement du nombre de projets de recrutement qui passe de 13 019 en 2020 à 13 624 en 2021, soit +4.7% sur un an. 31.3% des employeurs interrogés dans le cadre de l’enquête BMO envisagent de recruter en 2021 contre 30.5% en 2020. Dans un contexte encore frileux, les employeurs affichent un léger optimiste mais restent encore prudents et favorisent alors des contrats plus précaires. Ainsi, 1 projet de recrutement sur 2 concerne des CDD de moins de 6 mois alors qu’en 2020, nous comptions davantage de de CDI potentiels.
L’augmentation des projets concernent tous les secteurs d’activité excepté l’industrie-agroalimentaire et l’agriculture ainsi que la construction qui affichent un recul de leurs intentions d’embauche. Avec plus de 8400 besoins exprimés, le secteur des services représente 62% des projets totaux. Il poursuit sa progression (+9%), porté par l’attractivité des filières de la santé humaine et action sociale (+250 postes) ou encore des autres activités de services (+237 postes). Les secteurs de l’agriculture (-231 postes), de l’industrie agro-alimentaire (-101 postes) et de la construction connaissent un réel déclin. L’industrie extractives, l’énergie et la gestion des déchets se démarquent avec une recherche active de +94 postes sur un an.
Liens :
- https://www.insee.fr/fr/statistiques/5387702?sommaire=5017345
- https://www.iedom.fr/martinique/publications/rapports-annuels/rapports-annuels/article/rapport-annuel-economique-2020-iedom-martinique
- https://www.pole-emploi.org/statistiques-analyses/
- https://statistiques.pole-emploi.org/bmo/static/regpub?fi=02
Qu’ils soient à dominante saisonnière ou non, ou caractérisés comme présentant des difficultés de recrutement, les métiers les plus recherchés en 2021 présentent encore une grande diversité de profil.
Les métiers des services sont présents sous divers intitulés de postes et fortement représentés parmi le top 15.
Le domaine de la restauration est le premier en besoin de recrutement en 2021 avec le poste d’aides, apprentis et employés de cuisine de l’hébergement et restauration. Dans le même registre, on retrouve également les métiers de serveurs de cafés, restaurants en 11ème position.
Les métiers des services s’identifient également à travers les services de la santé et action sociale avec les professionnels de l’animation socioculturelle et les aides-soignants; ou encore les services aux particuliers et à la collectivité avec les aides à domicile et aides ménagères ou encore les agents d’entretien de locaux et aussi les services de gestion, administration des entreprises avec les secrétaires bureautiques.
Les métiers de l’agriculture, de la construction ou de la maintenance se font également une place dans le classement des 15 professions les plus recherchées avec des agriculteurs salariés et ouvrier agricoles ou des jardiniers salariés et paysagistes, des ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment, maçons ou des techniciens et agents de maîtrise de la maintenance.
L’observation des 15 métiers les plus recherchés met en évidence quatre groupes:
- 1er quadrant – les profils où les difficultés d’embauche sont élevées et les projets de recrutement peu liés à la saisonnalité : on y trouve les ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment, les aides à domiciles et ménagères ou les maçons, plâtriers, carreleurs…
- 2ème quadrant – les métiers pour lesquels il est relativement peu difficile de recruter et dont la part de projets saisonniers est moins élevée que la moyenne régionale : jardiniers, aides-soignants, vendeurs en habillement ou encore secrétaires bureautiques…
- 3ème quadrant – les métiers pour lesquels les employeurs anticipent de faibles difficultés mais présentent une part élevée de projets saisonniers pour des profils très variés : on recense les métiers d’ouvriers non qualifiés de l’emballage et manutentionnaires, les employés polyvalents de cuisine.
- 4ème quadrant – les métiers caractérisés à la fois par de fortes difficultés et une part de projets saisonniers importante: il s’agit des serveurs de cafés, de restaurants (y.c. commis), ou des agriculteurs salariés ou ouvriers agricoles.
Liens : https://statistiques.pole-emploi.org/bmo/static/regpub?fi=02
Les 10 métiers où sont signalées les plus faibles difficultés de recrutement sont :
- Professionnels des spectacles
- Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM)
- Artistes (en musique, danse, spectacles, y.c. professeurs d'art)
- Vendeurs en produits alimentaires
- Secrétaires bureautiques et assimilés (y.c. secrétaires médicales)
- Vendeurs en habillement, accessoires et articles de luxe, sport, loisirs et culture
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
- Agents administratifs divers (saisie, assistanat RH, enquêtes…)
- Caissiers (y compris pompistes…)
- Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…)
- Educateurs spécialisés (y compris EJE)
- Jardiniers salariés, paysagistes
- Conducteurs routiers et grands routiers
Liens : https://statistiques.pole-emploi.org/bmo/static/regpub?fi=02
Au 1er janvier 2020, 3 303 500 habitants résident en Normandie, soit 5% de la population en France métropolitaine. La Normandie se situe au 10e rang des régions de métropole devant la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire et la Corse.
Si entre 1990 et 2015 la population normande n’a cessé de croître, cette progression s’est faite à un rythme moins rapide qu’en France métropolitaine. Depuis 2015, le nombre d’habitants décline dans la région (-0,2% par an), alors qu’il progresse légèrement au niveau national (+0,2%). En 2019, ce recul se poursuit de façon légèrement plus prononcée qu’en 2018 (-0,3%, contre -0,2%) et concerne les cinq départements normands.
Le solde naturel est déficitaire pour la deuxième année consécutive et les habitants continuent de quitter plus souvent la région qu’ils ne s’y installent. Le recul des naissances se poursuit en 2019 du fait de la baisse du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants. Quant aux décès, ils continuent de croître en raison du vieillissement de la population.
Au 1er janvier 2020, 22% des Normands sont âgés de 65 ans ou plus, une part supérieure à la moyenne française (+1,5 point) et qui ne cesse d’augmenter.
Le taux de chômage s’établit à 7,7% en Normandie au 4e trimestre 2020 (comme en France métropolitaine). En un an, le taux de chômage recule de 0,3 point en Normandie et de 0,1 point en France métropolitaine.
Le nombre total de salariés normands s’établit à 1 159 800 au quatrième trimestre 2020. La Normandie représente 4,6% de l’emploi salarié en France Métropolitaine.
En un an, l’emploi salarié hors intérim progresse de 0,7% dans le tertiaire non marchand, porté par le secteur de la santé, mais recule très vivement dans le tertiaire marchand (-2,4%).
La Normandie concentre les atouts pour développer une économie compétitive au plan européen et international. Le paysage économique régional est marqué par une présence importante de secteurs économiques d’excellence avec en particulier l’agro-alimentaire, l’automobile, l’aéronautique et spatial, la chimie-pharmacie-cosmétique, la production d’énergies, la filière équine, la logistique, la construction navale et le nautisme, le numérique.
Selon l’enquête BMO (Besoins en Main-d’œuvre), 25,7% établissements envisagent de recruter au moins un salarié au cours de l'année 2021, les établissements normands envisagent ainsi 112 500 embauches en 2021.
Le secteur des services aux particuliers reste le premier pourvoyeur d’emplois en 2021, avec 48 600 prévisions d’embauche. Il concentre 43% des projets régionaux (comme en 2019). En particulier, la santé humaine et action sociale reste en tête des embauches de la région avec 20 530 embauches potentielles en 2021 (+2 150 projets par rapport à 2019). Le secteur du commerce est à l’origine de 14 200 projets de recrutement (13% des intentions d’embauche régionales) ; c’est près de 1 000 projets de plus qu’en 2019. Le nombre de projets de recrutement augmente fortement dans le secteur de la construction (+34,4% par rapport à 2019, soit 2 520 projets supplémentaires).
En 2021 les 10 métiers les plus recherchés en Normandie sont :
- Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM)
- Aides-soignants (aides médico-psychologiques, auxiliaires de puériculture, assistant·e·s médicaux·ales,…)
- Aides à domicile, aides ménagers, travailleurs familiaux
- Professionnels de l'animation socioculturelle
- Employés de libre-service
- Serveurs de cafés, de restaurants et commis
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
- Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires
- Infirmiers, cadres infirmiers et puériculteurs
- Conducteurs routiers et grands routiers
En moyenne au premier trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité s’établit à 280 160 en Normandie. Ce nombre est en hausse de 2,1% sur un an.
Les dix métiers regroupant le plus de demandeurs d’emploi sont les suivants :
- Assistance auprès d’enfants
- Nettoyage de locaux
- Services domestiques
- Magasinage et préparation de commandes
- Opérations manuelles d’assemblage, tri ou emballage
- Secrétariat
- Mise en rayon libre-service
- Vente en habillement et accessoires de la personne
- Entretien des espaces verts
- Assistance auprès d'adultes
- Entretien des espaces verts
La plus grande région de France en termes de superficie, et la quatrième en termes de population, la Nouvelle-Aquitaine n'est pas très densément peuplée, a une population relativement âgée, mais est attractive, en particulier pour les jeunes adultes et les jeunes. Cette vaste région se compose de douze départements aux caractéristiques hétérogènes : de la Gironde, région très peuplée et dynamique, siège de la ville de Bordeaux, à la Creuse, l’une des plus petits de France, département, qui connaît un déclin démographique et davantage de difficultés économiques et sociales. Les départements près de la côte bénéficient d'un dynamisme plus fort que le reste de la région.
En janvier 2018, la région de Nouvelle-Aquitaine compte près de 6 millions d’habitants selon le recensement chiffres publiés par l’INSEE, et représente 9% de la population de la France. La région reste la quatrième région la plus peuplée de France métropolitaine, derrière Île de France, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France.
Sur la période 2013-2018, la population augmente en moyenne chaque année de 0,5%, pratiquement comme en France (+0,4%). Selon l'INSEE, cette augmentation est entièrement due à un plus grand nombre d'immigrés que d'émigrants, le taux d'accroissement naturel étant devenu déficitaire sur la période, avec un peu plus de décès que de naissances. Par conséquent, l'institut national a qualifié la Nouvelle-Aquitaine comme l'une des régions les plus attractives, derrière la Corse et l’Occitanie. Les arrivées en Nouvelle-Aquitaine, de personnes qui résidaient dans une autre région française un an auparavant, sont plus nombreuses que les départs de Néo-Aquitains quittant la région pour emménager ailleurs en France. Cette attractivité résidentielle explique intégralement la hausse de population régionale. La région est prisée par les Franciliens qui représentent plus du quart des entrants. Les arrivants sont majoritairement jeunes et diplômés. Fait notable, en 2017, la région comptait 39 200 résidents britanniques, soit plus du quart de la communauté en France.
Son activité économique reflète ces particularités, étant fortement représenté par l'agriculture (Première région agricole d’Europe),le tourisme et les services médico-sociaux, et un fort dynamisme dans la plupart des secteurs.
L’économie fortement «en place» engendre d’importants besoins en main-d’œuvre, parfois saisonnière et peu qualifiée.
La population âgée et vieillissante de la région crée des besoins dans d’autres domaines, tels que la santé, les transports, les loisirs, le logement, l’alimentation et l’urbanisme.
La région est aussi industrielle, avec des besoins diversifiés dans l'agroalimentaire, la fabrication de matériel de transport, la fabrication de boissons ou le travail du bois.
Enfin, comme c'est le cas ailleurs, la transformation numérique bouleverse le marché du travail, et il y a des besoins dans les secteurs émergents (économie numérique, cryptographie, etc.)
Cdiscount, Thales, Safran, Ceva, Legrand, Labeyrie, Delpeyrat et Total font partie des grands groupes implantés dans la région.
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L’enquête Besoins en Main d’œuvre (BMO, Besoins en main-d’œuvre), menée chaque année sur l’ensemble du territoire national par Pôle emploi, permet d’identifier les métiers pour lesquels les employeurs ont le plus de difficultés à recruter.
Le secteur de la construction est un secteur porteur avec des emplois considérés comme difficiles à pourvoir par les employeurs : des profils tels que «charpentiers (bois ou métal)», les «opérateurs de machines de bâtiment et de travaux publics et de machines de levage», les «couvreurs, les couvreurs qualifiés en zinc», les «plombiers / chauffagistes» ou les «électriciens du bâtiment» sont fréquemment sollicités.
Le secteur de la santé et action sociale, avec des emplois d’aides-soignants, d’infirmiers ou encore d’aides à domicile.
Les rôles essentiellement saisonniers «vignerons, arboriculteurs salariés, cueilleurs» et «agriculteurs salariés, ouvriers agricoles» rencontrent des difficultés.
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Les professions les plus recherchées par les demandeurs d’emploi sont :
- Assistance auprès d'enfants,
- Services domestiques,
- Nettoyage de locaux,
- Secrétariat,
- Vente en habillement et accessoires de la personne,
- Mise en rayon libre-service,
- Magasinage et préparation de commandes,
- Personnel de cuisine,
- Assistance auprès d'adultes,
- Entretien des espaces verts.
En Nouvelle-Aquitaine, il y a près de 86 000 offres d’emploi disponibles en ligne sur pole-emploi.fr dont près de la moitié en CDI
La Réunion est une île située dans l'Ouest de l'océan Indien, à l'est de l'Afrique, dans l'hémisphère sud. Elle constitue à la fois un département et une région d'outre-mer français.
D'une superficie de 2 512 km2, La Réunion est située dans l'archipel des Mascareignes à 172 km à l'ouest-sud-ouest de l'île Maurice et à 679 km à l'est-sud-est de Madagascar.
La population de La Réunion est estimée à 858 000 personnes au 1er janvier 2019. Entre 2009 et 2019, elle croît en moyenne de 4 200 habitants par an (+ 0,5 % par an). Sa croissance reste plus dynamique que celle de la métropole (+ 0,4 % par an), mais est nettement plus faible que par le passé : + 1,8 % par an entre 1990 et 1999 et + 1,5 % par an entre 1999 et 2009. En 2019, à La Réunion, le taux de chômage s’établit à 21 %, en baisse de 3 points par rapport à 2018. Cette baisse ne s’accompagne pas d’une augmentation du taux d’emploi, mais de sorties plus fréquentes du marché du travail. Ainsi, pour la quatrième année consécutive, la population active diminue : le taux d’activité recule de 4 points pour s’établir à 59 % en 2019. La baisse de l’activité touche les hommes comme les femmes, ainsi que les différentes tranches d’âge.
En 2017, les entreprises réunionnaises dégagent 7,4 milliards d’euros de valeur ajoutée
La valeur ajoutée dégagée par les entreprises marchandes réunionnaises est de 7,4 milliards d’euros en 2017, pour un chiffre d’affaires de 25,3 milliards d’euros. L’investissement, largement porté par les activités immobilières, s’élève à 2 milliards d’euros. Il est concentré sur quelques entreprises, puisque 5 % des entreprises hors micro-entreprises réalisent 94 % de l’investissement. Enfin, par rapport à 2016, la valeur ajoutée augmente de 4 %, mais cette hausse ne concerne que la moitié des entreprises.
Un secteur marchand moins développé qu’en province
Malgré des créations d’emplois dynamiques, seuls 52 % des Réunionnais en âge de travailler occupent un emploi fin 2018 (66 % en province). En outre, les secteurs à forte valeur ajoutée étant peu développés, les emplois sont moins productifs en moyenne. Au-delà de la faiblesse de la recherche et développement, le secteur marchand est particulièrement en retrait. Il emploie 31 % des Réunionnais (45 % en province).
Les emplois sont notamment rares dans les secteurs industriels hors agroalimentaire, le conseil aux entreprises, les finances et assurances, l’information et la communication, qui sont des secteurs à forte productivité. Contrairement à certains départements de province et à d’autres petites économies insulaires, ce manque d’emplois à forte valeur ajoutée n’est pas contrebalancé par des emplois plus nombreux dans le commerce, l’hébergement-restauration ou au sein des non-salariés. Le secteur non marchand est quant à lui implanté de la même manière qu’en province.
Comparée à ses voisins de la zone océan Indien, La Réunion est en revanche bien située et son PIB par habitant est semblable à celui des autres régions ultrapériphériques d’Europe.
35 100 embauches sont prévues en 2021 par les établissements réunionnais, soit 900 de plus qu’en 2020 (+3%).
Les établissements publics et les associations envisagent 14 600 recrutements, soit 1 100 de plus qu’en 2020 (+9%). Plus de 9 embauches sur 10 relèvent des secteurs de l’administration publique et enseignement, de la santé et action sociale, et des activités associatives.Les métiers les plus recherchés sont les agents d’entretien de locaux (y compris les agents des écoles), les jardiniers et les professionnels de l’animation socioculturelle. Ce sont essentiellement des recrutements envisagés dans le cadre des contrats Parcours emploi compétences.
Dans les établissements privés, 20 500 intentions d’embauche sont prévues, soit 200 de moins en un an (-1%). Les secteurs de l’hébergement-restauration et des activités culturelles sont toujours impactés par la crise sanitaire et contribuent majoritairement à cette baisse. En revanche, les secteurs de la construction et de l’industrie prévoient beaucoup plus d’embauches.
Les secteurs des services et de la construction regroupent les deux tiers des besoins du privé. Les métiers les plus recherchés sont les employés de cuisine, les maçons, les employés de libre-service, les ouvriers non qualifiés du gros oeuvre et les secrétaires. Les difficultés de recrutement identifiées par les employeurs du privé concernent 43% des projets d’embauche. Elles sont fortes dans l’agriculture, la construction, l’industrie et l’hébergement restauration.
En 2021, le nombre de projets de recrutement progresse essentiellement dans les établissements publics (+13% ; +800) et les associations (+5% ; +300).
Les établissements privés (hors associations) envisagent 200 recrutements de moins qu’en 2020. Deux secteurs envisagent beaucoup plus de recrutements : la construction (+500 ; +13%) et l’industrie (+200, +11%). En revanche, deux secteurs sont très impactés par la crise sanitaire et restent très prudents sur leurs prévisions de recrutement :
L’hébergement-restauration (-13% ; -250) et les activités culturelles (-55% ; -200). 4 projets sur 10 sont considérés par le secteur privé comme présentant des difficultés de recrutement.
Des difficultés à recruter liées aux candidats
78% des établissements recruteurs anticipant des difficultés de recrutement mentionnent l’inadéquation entre le profil des postulants et le poste proposé (-7 points en un an).
L’inaptitude des profils des candidats est attribuée principalement au manque de motivation, de formation et d’expérience.
Les principales solutions envisagées par les employeurs pour remédier à leurs difficultés sont : faire appel à Pôle emploi, former des candidats venant de l’extérieur et recourir àl’intérim ou d’autres types de contrats.
En 2021, 6 800 établissements sont potentiellement recruteurs, soit 29% des employeurs du privé. Cette proportion est de 27% pour les structures de moins de 10 salariés, et de 41% pour celles de 10 salariés ou plus. 20 500 embauches sont prévues, soit 200 de moins qu’en 2020. L’hébergement-restauration et les activités culturelles sont toujours impactés par la crise sanitaire et contribuent majoritairement à cette baisse.
Les 10 métiers les plus recherchés par le secteur privé hors associations
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
- Maçons, plâtriers, carreleurs… (Ouvriers qualifiés)
- Employés de libre-service
- Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment
- Secrétaires (y.c. secrétaires médicales)
- Caissiers (y.c. pompistes…)
- Aides à domicile et aides ménagères
- Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction
- Vendeurs en produits alimentaires
- Agents de sécurité et de surveillance
Source : Insee et Enquête BMO 2021 (synthèse et éclairage)
Pour en savoir plus:
A la Réunion, on compte 181 240 demandeurs d’emplois inscrits toute catégorie confondue.
Le chômage touche les hommes comme les femmes, dont 58 % dans la tranche d’âge 25 à 49 ans
- 37% avec niveau de formation CAP/BEP
- 22% avec niveau BAC
- 16% BAC+2 ou plus +
Répartition régionale :
- Le bassin Nord : 21% (38940 demandeurs d’emploi)
- Le bassin Est : 14% (24520 demandeurs d’emploi)
- Le bassin ouest : 26% (46540 demandeurs d’emploi)
- Le bassin Sud : 39% (71 250 demandeurs d’emploi)
5 domaines professionnels du métier le plus recherché | |
Aide à la vie quotidienne | 13% |
Nettoyage et propreté industriels | 10% |
Espaces naturels et espaces verts | 8% |
Secrétariat et assistance | 8% |
Commerce non alimentaire et de prestations de confort | 6% |
Total de ces 5 domaines | 45% |
Source : Insee et Enquête BMO 2021 (synthèse et éclairage), Statistiques, études et évaluation de Pôle emploi Réunion (Mars 2021)
Pour en savoir plus: