La Finlande compte environ 5,5 millions d’habitants. Au cours des prochaines années, la population en âge de travailler diminuera en raison des départs massifs à la retraite, tandis que l’immigration augmentera et les personnes resteront en activité de plus en plus longtemps. En 2021, le pays comptait un peu plus de 2,5 millions d’actifs. En 2021, le nombre de demandeurs d’emploi s’élevait en moyenne à 210 000 personnes environ et le taux de chômage était d’environ 7,7 %.
De nos jours, en Finlande, la plupart des actifs travaillent dans les services. Les secteurs qui offrent le plus d’emplois sont le commerce, les transports, les services d’hôtellerie et de restauration, l’éducation, les services sociaux et de santé, et d’autres services. L’emploi dans les services devrait continuer à croître à l’avenir.
Les entreprises qui emploient les plus forts effectifs sont: la société Posti Group Oy dans le secteur des services postaux et de messagerie, et la société ISS palvelut Oy dans le domaine des services immobiliers et de la gestion des installations. En Finlande, le secteur public est lui aussi une source d’emplois importante et la ville de Helsinki est par exemple le premier employeur du pays. Elle offre des emplois dans l’éducation, les services sociaux et de santé, les transports et l’entretien.
Les compétences professionnelles requises varient considérablement d’un emploi à l’autre. La pénurie de main-d’œuvre en Finlande s’explique souvent par le manque de formation des demandeurs d’emploi, leur manque d’expérience ou leur absence de compétences spécialisées.
Ces sources fournissent des informations sur la situation relative à la COVID-19 et sur ses incidences possibles sur le travail en Finlande:
https://infofinland.fi/health/coronavirus-covid-19
https://tem.fi/en/information-on-coronavirus
Un système permettant d’obtenir des informations sur les professions pour lesquelles il existe une pénurie de travailleurs et celles qui sont saturées est actuellement disponible en Finlande (le baromètre professionnel).
Liens:
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La plupart des offres d’emploi publiées en Finlande concernent les secteurs de la santé, du social, de la construction, des services et du commerce (il y a beaucoup de demandes dans la vente). Il manque de la main-d’œuvre en particulier dans les professions suivantes (source: baromètre professionnel, que tout le monde peut consulter pour avoir les dernières informations):
- Aides-soignants
- Infirmiers et auxiliaires de santé
- Spécialistes du travail social
- Médecins spécialistes et chefs de service
- Médecins généralistes
- Éducateurs de la petite enfance (instituteurs en maternelle)
- Spécialistes de l’audition et orthophonistes
- Dentistes
- Employés à domicile (aides à domicile)
- Psychologues
- Employés de la restauration et des collectivités
- Agents d’entretien des bureaux et des établissements, etc.
- Enseignants de l’éducation spécialisée
- Cadres infirmiers
- Contremaîtres du bâtiment
En Finlande, le chômage sévit principalement dans l’industrie, la technologie, les arts, ainsi que dans l’administration et le travail de bureau. Il y a en Finlande une trop grande offre de main-d’œuvre, en particulier dans les professions ci-après:
- Secrétaires
- Employés d’agences de voyage
- Tailleurs, couturiers, fourreurs, chapeliers
- Journalistes
- Secrétaires de direction et de département
- Imprimeurs
- Fabricants de formes imprimantes
- Concepteurs multimédias et graphiques
- Installateurs d’appareils informatiques et d’appareils de communication, réparateurs
- Relieurs et assimilés
- Autres experts de l’art et de la culture
- Diplômés en sciences sociales et humaines
- Bibliothécaires
- Spécialistes en publicité et en mercatique
- Plasticiens
L’Uusimaa, qui est la région où se trouve la capitale et qui constitue un important centre économique et administratif, occupe une position privilégiée du point de vue de l’économie régionale. L’Uusimaa représente 39 % du PIB finlandais et bénéficie du taux d’emploi le plus élevé en Finlande. La crise de la COVID-19, qui a commencé début 2020, a particulièrement affecté l’Uusimaa du fait de sa structure économique axée sur les services. En revanche, depuis que la crise s’est apaisée, l’Uusimaa a rapidement retrouvé un meilleur niveau que le reste du pays. Le nombre de personnes au chômage temporaire est retombé à son niveau d’avant la pandémie et le chômage est en baisse. L’agression de la Russie contre l’Ukraine, qui a commencé en février 2022, constitue une nouvelle crise affectant l’Uusimaa; ses répercussions sont notamment visibles sous la forme d’une augmentation des prix de l’énergie et d'une baisse des projets d’investissement. La population de l’Uusimaa était de 1,7 million d’habitants en juillet 2022 et la projection démographique pour 2040 est de 1,9 million d’habitants. La structure de la population de l’Uusimaa est plus jeune que le reste du pays: il y a dans l’Uusimaa un nombre particulièrement élevé de personnes de moins de 40 ans en âge de travailler.
On constate dans les sous-régions de l’Uusimaa une spécialisation dans les différents secteurs. La région capitale est nettement spécialisée dans les services. Elle constitue également un centre des pouvoirs publics au niveau national. Dans la région de la capitale, l’industrie électronique et électrique est le seul secteur spécialisé. Le secteur du bâtiment occupe une position éminente en différents lieux de l’Uusimaa. L’Uusimaa pratique également la transformation de produits métallurgiques et pétroliers et la production de produits chimiques.
Sur le territoire de l’Union européenne, l’Uusimaa est la dixième région la plus compétitive et la deuxième la plus innovante; en outre, le Comité européen des régions a décerné à l’Uusimaa le titre de «Région européenne entreprenante 2022». Au niveau des transports, l’Uusimaa est très accessible par route et par rail, par mer et par avion. Il y a en revanche des différences entre les territoires de l’Uusimaa, et la faiblesse des transports en commun dans les zones reculées complique l’accès à ces territoires et leur attractivité par rapport à la région de la capitale.
La principale langue de travail est le finnois, même si l’anglais fait office de langue véhiculaire dans de nombreux secteurs nécessitant un niveau de qualification élevé, dans les entreprises internationales et tout particulièrement dans la recherche et les TIC. Par rapport aux autres régions du pays, il est plus facile de se débrouiller dans la vie de tous les jours avec l’anglais. Le nombre de personnes de langue maternelle suédoise vivant dans l’Uusimaa est supérieur à la moyenne nationale. Le suédois est donc utile également.
Liens:
Perspectives de développement par région | Alueelliset kehitysnäkymät syksyllä 2022 (valtioneuvosto.fi) |
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La pénurie de main-d’œuvre qualifiée et de main-d’œuvre professionnelle est un important facteur de ralentissement de la croissance économique de l’Uusimaa. Le baromètre de la conjoncture de la confédération de la vie économique a mis en lumière la pénurie de main-d’œuvre professionnelle et 37 % des entreprises ont estimé que cela constituait un obstacle à la croissance.
Il y a dans le secteur informatique de l’Uusimaa, qui est en pleine croissance et se concentre sur la région de la capitale, un important besoin de personnel qualifié, et les personnes qui travaillent actuellement dans ce secteur ont parfois des compétences obsolètes qu’il convient d’actualiser. Le secteur du bâtiment souffre d’une pénurie de main-d’œuvre. Dans certains secteurs, on observe une «inadéquation des compétences»: il y a à la fois un grand nombre de demandeurs de travail au chômage et un grand nombre d’emplois à pourvoir, mais, pour une raison ou pour une autre, les deux ne coïncident pas.
D’après les statistiques sur le placement professionnel, en août 2022, les professions qui proposaient le plus d’emplois à pourvoir dans l’Uusimaa étaient les représentants de commerce, les vendeurs, les manœuvres des transports et de l’entreposage et les intendants et personnel des services de restauration. Parmi les 15 métiers le plus en tension, signalons les services sociaux et de santé, l’éducation de la petite enfance, le secteur du bâtiment et celui de la restauration. Il existe un besoin criant de professionnels des services sociaux et de santé, d’autant plus que les formations de ce secteur voient affluer moins de candidatures qu’auparavant, ce qui aggrave la situation.
Le marché du travail connaît une tendance à un retour à la normale après la pandémie. En 2022, le nombre de chômeurs a fortement baissé par rapport à l’année précédente, mais il y a toujours 10 000 demandeurs d’emploi de plus qu’en août 2018 et 2019. Les habitants de l’Uusimaa sont particulièrement jeunes et ont un niveau d’éducation élevé. En août 2022, 19 % de tous les demandeurs d’emploi avaient moins de 30 ans et 36 % plus de 50 ans. La situation de l’emploi des nouveaux diplômés ayant un niveau d’éducation élevé est positive et leur taux de chômage est historiquement bas.
Dans l’Uusimaa, une spécificité de la main-d’œuvre est la part importante de demandeurs d’emploi étrangers, bien que le taux de chômage au sein de ce groupe soit par ailleurs élevé. Dans certains secteurs, l’anglais est devenu la langue de travail au quotidien, notamment dans l’informatique. Cela étant, il arrive encore que certaines entreprises estiment qu’il est compliqué d’embaucher des travailleurs qui ne parlent pas finnois.
En août 2022, c’est dans les professions suivantes qu’il y avait le plus de chômeurs: vendeurs, manœuvres des transports et de l’entreposage et agents d’entretien des bureaux et des établissements. La profession de secrétaire connaît également une offre surabondante. Les plus grands problèmes en ce qui concerne l’emploi dans l’Uusimaa sont liés aux compétences obsolètes des chômeurs et au niveau élevé des besoins en compétences des employeurs. Il est compliqué pour les entreprises d’avoir un grand nombre d’employés débutants quand le temps manque pour les former. La région compte de nombreux secteurs dans lesquels on constate à la fois une forte demande de main-d’œuvre et beaucoup de postes vacants.
La Finlande du Sud-Ouest (Varsinais-Suomi) est une région côtière et l’un des centres de croissance de Finlande, ceux-ci se distinguant par le développement de l’emploi et un solde migratoire positif. La région est, à maints égards, une Finlande en miniature. Elle occupe, à l’échelle de la Finlande, une position centrale dans de nombreux domaines: agriculture et production alimentaire, industrie métallurgique, commerce, services et enseignement. Turku dispose de liaisons de qualité vers le reste de la Finlande: les trains et les bus permettent par exemple de rejoindre Helsinki en deux heures. Il existe des liaisons quotidiennes par bateau vers Stockholm et les îles Åland. L’aéroport de Turku propose, pour sa part, de nombreux vols directs vers l’Europe.
La Finlande du Sud-Ouest compte près d’un demi-million d’habitants. La capitale de la Finlande du Sud-Ouest, Turku, est une des plus grandes villes universitaires de Finlande (Université de Turku, finnophone, Åbo Akademi, suédophone, et haute école spécialisée de Turku Novia, Humak, Diak). La région économique de Turku compte plus de 330 000 habitants, dont 40 000 étudiants dans l’enseignement supérieur. Ancienne cité hanséatique, la ville a une tradition de contacts variés avec l’Europe. Cosmopolite, elle compte plus de 15 % d’habitants de moins de 40 ans ayant une langue étrangère pour langue maternelle, et les suédophones représentent plus de 5 % de toute la population.
Les plus importants employeurs de Finlande du Sud-Ouest sont les industries maritime, médicale, métallurgique, agroalimentaire. La structure industrielle de la région change progressivement et les fonctions liées aux services, au service à la clientèle et à l’expertise deviennent aussi courantes dans l’industrie que dans le secteur tertiaire. L’industrie a toujours besoin de main-d’œuvre de base qualifiée. D’autre part, la vente et les services au consommateur emploieront davantage de main-d’œuvre dans les années à venir. Le développement de logiciels, la construction, les technologies énergétiques et environnementales et la gestion financière figurent parmi les autres secteurs en croissance.
Sur le plan de la production, la région est tournée vers l’exportation, puisque la moitié environ de la production industrielle régionale s’effectue vers l’Europe. La Finlande du Sud-Ouest est dominée par les services, le tertiaire employant 70 % des travailleurs. En tant que centre administratif et éducatif, la région est également riche en emplois du secteur public. Sur le plan des services privés, la croissance des services aux entreprises et des services spécialisés est forte, à l’instar des secteurs plus traditionnels et actifs tels que le commerce, le transport et l’hôtellerie-restauration. Dans l’industrie, le secteur métallurgique et technologique est dominant – par exemple l’industrie automobile (Valmet Automotive), la construction navale (Meyer Turku Oy) ou la construction mécanique et l’électronique (Wärtsilä, Sandvik, Teleste). Toutefois, les bases de la biotechnologie sont jetées grâce à la présence d’un secteur de la recherche dynamique et d’une importante industrie médicale et du diagnostic (Bayer, Orion, Wallac). L’agriculture et l’agroalimentaire (Raisio, Nestle, Lunden-Jalostaja, Eckes-Granini Finland Oy) restent d’importants employeurs dans la région. La spécialisation de ce domaine d’activités crée des conditions propices au développement et à la continuité.
Le chômage en Finlande du Sud-Ouest est légèrement inférieur à la moyenne nationale, et de nombreux emplois sont disponibles par rapport au reste du pays. La région a besoin de nombreux travailleurs, formés dans l’enseignement professionnel ou supérieur. Il n’y a pas d’offre pour des emplois sans formation professionnelle. Une expérience professionnelle dans le secteur et des qualités personnelles adaptées au travail sont bien sûr aussi des critères de sélection importants. Lorsque la conjoncture est bonne, la région manque de main-d’œuvre dans les secteurs de l’industrie, de la construction, du transport et des soins de santé.
Le baromètre professionnel vous permettra de connaître le niveau de demande de main-d’œuvre pour les différentes professions.
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L’épidémie de COVID-19 a au moins temporairement eu une incidence sur deux piliers du marché de l’emploi, l’industrie des chantiers navals et l’industrie automobile, de telle façon que les chantiers navals (Meyer Turku) ont dû recourir à des consultations paritaires et à des licenciements en raison du décalage du calendrier des commandes de paquebots et de la situation très incertaine que la crise du coronavirus entraîne pour les transports en paquebot. Meyer Turku a beaucoup investi dans l’avenir et envisageait d’augmenter fortement sa capacité dans les années à venir, ce qui aurait également impliqué d’importants recrutements supplémentaires.
L’industrie automobile (Valmet Automotive) a également dû mettre en place des consultations paritaires en raison du coronavirus; en conséquence, des employés et des cadres ont été mis en congé selon diverses modalités, mais les licenciements ont été évités. Dans l’usine automobile, cependant, bon nombre des personnes mises en congé ont déjà été rappelées, de sorte que la situation retourne peu à peu à la normale.
Il y a par ailleurs eu une évolution largement positive dans l’industrie pharmaceutique et diagnostique, où un vaste recrutement est en cours malgré l’épidémie, ou peut-être en partie du fait de l’épidémie.
Le marché du travail n’en est pas moins caractérisé par une incertitude générale causée par l’épidémie de COVID-19. Dans les chantiers navals en particulier, mais également dans l’industrie automobile, le recours à la sous-traitance est massif, de sorte que la situation de ces secteurs se ressent fortement sur le marché du travail de la région de Finlande- du Sud-Ouest.
La Finlande du Sud-Ouest connaît certains besoins permanents, en particulier dans les services sociaux et le secteur de la santé (médecins, infirmiers et prise en charge des personnes âgées). Les aptitudes linguistiques sont souvent très importantes pour ces fonctions.
La demande en main-d’œuvre est également supérieure à l’offre dans l’agriculture (travailleurs agricoles, remplaçants et jardiniers en été), ainsi que chez les serveurs et cuisiniers dans le domaine de la restauration (tout particulièrement dans les îles), également pendant la saison estivale.
En raison du vieillissement de la main-d’œuvre, un nombre élevé de travailleurs quitte le monde du travail, ce qui accroît la quantité d’emplois disponibles. Par conséquent, une main-d’œuvre supplémentaire est nécessaire dans tous les domaines, et ce même dans les professions dont le volume d’emploi diminue.
Le chômage en Finlande du Sud-Ouest a été inférieur à la moyenne finlandaise. Malgré la forte demande de main-d’œuvre, le nombre de chômeurs de longue durée a augmenté. Le chômage est relativement élevé dans le secteur du travail de bureau et des médias et l’emploi de personnes d’origine étrangère est également plus faible que celui des autres.
L’absence de formation professionnelle et/ou l’insuffisance des compétences par rapport aux exigences du monde économique constituent des causes fréquentes du chômage. L’augmentation des compétences exigées se traduit dès lors dans la concomitance du chômage et du manque de main-d’œuvre.
Ces dernières années, les exigences professionnelles ont beaucoup changé. Il ne suffit plus d’avoir des compétences techniques, les caractéristiques personnelles sont aussi importantes. La volonté d’apprendre, la capacité de communiquer et l’esprit d’équipe sont des caractéristiques importantes, grâce auxquelles il est possible d’acquérir encore de nouvelles qualifications techniques. De nos jours, le travail exige de se former continuellement et d’acquérir sans cesse de nouvelles connaissances.
La région du Satakunta se situe sur la côte occidentale de la Finlande La population du Satakunta comptait 214 300 personnes en 2021. Les plus grandes villes de la région sont Pori et Rauma. La population et la main-d’œuvre sont en recul depuis plusieurs années. En 2021, le taux de chômage s’élevait à 8,1 %, soit un chiffre légèrement supérieur à la moyenne nationale. Selon les registres de l’Administration de l’emploi, la région comptait en moyenne 10 040 demandeurs d’emploi en 2021.
Le Satakunta est l’une des régions les plus industrielles de Finlande si l’on se fonde sur le personnel qui travaille dans l’industrie et sur les parts d’exportations. Les secteurs forts du Satakunta incluent l’industrie technologique, l’industrie alimentaire, l’industrie des emballages, l’industrie forestière, la production d’énergie, l’industrie chimique, le bâtiment et les technologies et services industriels. Les plus grands employeurs privés du Satakunta incluent Teollisuuden Voima Oyj, Satakunnan Osuuskauppa, HKScan Finland Oy, Boliden Harjavalta Oy et Oras Oy. Ces dernières années, la position de l’industrie maritime s’est renforcée. Le secteur de la construction navale en particulier, Rauma Marine Constructions Oy et la chaîne de sous-traitants autour d’elle, emploie massivement des employés et des experts du secteur métallurgique, par exemple pour des tâches de conception nécessitant des compétences d’ingénieur. Un secteur à forte progression est le cluster composé de l’automatisation, de la robotique et de la programmation: actuellement, il emploie directement l’équivalent de près de 1 300 années-hommes, et indirectement encore davantage. D’autres secteurs en progrès sont notamment les services aux entreprises, le secteur du bien-être, les services de loisirs, les services culturels et événementiels et le tourisme.
L’économie du Satakunta a nettement progressé ces deux dernières années. La bonne tendance de l’économie se voit également dans la progression du niveau d’emploi. En 2022, un nombre record de nouveaux emplois sont apparus et le nombre de demandeurs d’emploi est tombé à son niveau le plus bas depuis des décennies.
La région dispose d’une offre variée de formations professionnelles supérieures et de filières professionnelles. Les formations universitaires disponibles sont elles aussi diverses. Le centre universitaire de Pori est constitué de quatre universités différentes, entre lesquelles il existe des passerelles d’études.
Le baromètre professionnel vous permettra de connaître le niveau de demande de main-d’œuvre pour les différentes professions sur l’ensemble du territoire finlandais.
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Ces derniers temps, les postes vacants se trouvaient surtout dans les services et la vente, ainsi que dans la construction, la réfection et la fabrication. Dans le Satakunta, il y a notamment des postes pour les cuisiniers, serveurs, vendeurs, aides-soignants, pour les divers professionnels du bâtiment, soudeurs et oxycoupeurs, installateurs et réparateurs de machines, installateurs électriques. Du travail d’entretien est également proposé. Il y a du travail saisonnier, en particulier dans l’agriculture, et par exemple dans le travail de transformation de l’industrie alimentaire. Le Satakunta a également besoin d’experts pour des tâches nécessitant une formation supérieure. Par exemple, dans les secteurs de la technologie, il y a un besoin de recrutement permanent d’ingénieurs mécaniques et d’ingénieurs en électricité et automatisation.
Il y a des problèmes de disponibilité de la main-d’œuvre non seulement dans le secteur de la santé et les services sociaux mais également dans de nombreux autres secteurs de services, ainsi que dans l’industrie et le bâtiment. La pénurie de demandeurs d’emploi concerne aussi bien les postes exigeant une expertise spécialisée que les postes de travailleurs.
Le taux de chômage est le plus élevé dans les secteurs de la construction, de la réparation et de la fabrication, ainsi que dans les services et la vente. Il existe également un important groupe de demandeurs d’emploi qui n’ont pas de formation professionnelle (sans profession ou dont la profession est inconnue). Il y a beaucoup de chômeurs parmi les vendeurs, aides-soignants, agents d’entretien, secrétaires généralistes et employés du bâtiment. Le nombre de chômeurs n’est cependant pas directement proportionnel à la disponibilité de la main-d’œuvre car il manque beaucoup d’aides-soignants et d’agents d’entretien, par exemple, alors que, parallèlement, un grand nombre d’entre eux sont au chômage. Seuls les secrétaires généralistes sont concernés par une nette offre excédentaire de main-d’œuvre.
Le Kanta-Häme est une région du sud de la Finlande qui se trouve à environ une heure de train ou de voiture de Helsinki et des autres villes principales de Finlande du Sud. La plus grande ville de la région est Hämeenlinna. Grâce au navettage, le bassin d’emploi est nettement plus étendu que le Kanta-Häme. Les navetteurs de la région se rendent vers la région de Helsinki, mais également vers Tampere par exemple. Certains font également la navette depuis la région de Helsinki vers le Päijät-Häme. Les possibilités de travail multisite et de télétravail se sont multipliées dans les postes qui s’y prêtent.
Fin 2021, 170 213 personnes habitaient dans le Kanta-Häme. La population a diminué au fil des années, en raison tant de l’accroissement démographique naturel négatif que de la migration nette entre communes, mais ces dernières années, la région a connu un solde migratoire positif au niveau de la migration entre communes. Du point de vue de la pyramide des âges, la proportion des moins de 15 ans dans la population est un peu plus basse que la moyenne nationale, et celle des plus de 64 ans dans la population est plus élevée. Comme dans de nombreuses régions, un défi consiste à garantir la disponibilité de main-d’œuvre qualifiée. Le taux d’emploi de la région est supérieur à la moyenne nationale, et le taux de chômage est plus faible.
La structure économique et la structure de compétences de la région sont diversifiées. Traditionnellement, l’industrie était un secteur fort, mais les services ont gagné en importance au fil des changements structurels. La part de l’industrie dans les postes à pourvoir est cependant toujours supérieure à la moyenne nationale, et la part des services inférieure à la moyenne nationale. La part des emplois du secteur public confère une stabilité à l’économie régionale. De grandes entreprises internationales sont également implantées dans la région. Traditionnellement, les secteurs forts incluent l’industrie mécanique et métallurgique, l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire. La région est active en matière de bioéconomie et d’économie circulaire, de développement du secteur des ressources naturelles et de l’activité commerciale connexe. L’époque est propice au développement de la bioéconomie et de l’économie circulaire. La région bénéficie d’une activité touristique forte et qui continue de croître, et de zones logistiques en plein développement.
Les employeurs les plus importants du Kanta-Häme (en 2020) incluent la ville de Hämeenlinna, la communauté de communes du district médical du Kanta-Häme, Sarastia Rekry Oy, la ville de Riihimäki, la communauté de communes de la région de Forssa (FSHKY), SSAB Europe Oy, Osuuskauppa Hämeenmaa, la commune de Janakkala, les forces de défense, Würth Oy, Valio Oy, la ville de Forssa, Hämeen ammattikorkeakoulu Oy, HKScan Finland Oy, Lidl Suomi Kommandiittiyhtiö, la commune de Hattula, Konecranes Finland Oy et Koulutuskuntayhtymä Tavastia.
La région offre un éventail de formations professionnelles et de formation en instituts supérieurs d’enseignement professionnel. La formation de niveau universitaire doit être acquise en dehors de la région. L’Université d’été du Häme répond partiellement à la demande, en offrant une formation supérieure, y compris diplômante, en collaboration avec diverses universités.
Le baromètre professionnel vous permettra de connaître le niveau de la demande de main-d’œuvre pour les différentes professions.
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La structure économique de la région est diversifiée. Le secteur des services est le plus gros employeur dans les deux provinces de la région, même si la proportion des postes de travail dans le secteur des services est inférieure à la moyenne nationale. En 2021, il y a eu beaucoup de nouveaux postes vacants déclarés aux services de l’emploi dans le travail commercial (par exemple vendeurs, travail de promotion des ventes et vente téléphonique), dans le secteur médico-social (par exemple aides-soignants, infirmiers, professions intermédiaires du travail social), dans l’industrie (par exemple l’industrie métallurgique et alimentaire), dans le bâtiment et la logistique (manœuvres des transports et de l’entreposage).
Il y a une pénurie de main-d’œuvre, notamment dans les professions suivantes (baromètre professionnel):
- Enseignants de l’éducation spécialisée
- Spécialistes du travail social
- Infirmiers et auxiliaires de santé
- Aides-soignants
- Employés à domicile (aides à domicile)
- Psychologues
- Professions intermédiaires du travail social
- Spécialistes de l’enseignement, non classés ailleurs
- Médecins généralistes
- Médecins spécialistes et chefs de service
- Dentistes
- Spécialistes de l’audition et orthophonistes
- Hygiénistes dentaires
- Physiothérapeutes
- Personnel soignant et assimilé, non classé ailleurs
Les problèmes de disponibilité de la main-d’œuvre s’expliquent souvent par le manque de formation des demandeurs d’emploi, l’inadéquation de leur formation, leur manque d’expérience ou leur absence de compétences spécialisées. Les postes nécessitant peu de qualifications sont de moins en moins nombreux et les compétences particulières, en revanche, sont toujours demandées. Il y a moins d’experts disponibles qu’avant et les entreprises ont besoin de ressources de gestion. La concurrence pour trouver des travailleurs s’est intensifiée.
Le chômage, qui avait augmenté à la suite de l’épidémie de COVID-19, a quasiment retrouvé son niveau d’avant la pandémie. Les effets de l’agression de la Russie contre l’Ukraine sur le marché du travail sont pour l’instant minimes, mais toutes les conséquences n’ont pas encore été observées. Le marché du travail s’est encore polarisé: le chômage de courte durée est à un niveau historiquement bas mais le nombre de chômeurs de longue durée augmente. Le chômage de longue durée fait qu’il est difficile de conserver son aptitude professionnelle. Parallèlement, les difficultés de disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée se poursuivent dans de nombreux secteurs.
La plupart des demandeurs d’emploi inscrits à l’Agence pour l’emploi (TE-toimisto) ou pour les stages municipaux se trouvent dans les catégories de métiers du bâtiment, de la réparation et de l’artisanat, ainsi que parmi le personnel des services et de la vente. Le groupe des personnes exerçant un métier non classé est également important.
Lorsque les exigences de compétences et autres ne sont pas satisfaites, il peut y avoir à la fois du chômage et une pénurie de main-d’œuvre dans certains métiers. En outre, les besoins en personnel polyvalent sont en augmentation. Pour garantir la disponibilité de la main-d’œuvre, des itinéraires d’études individualisés et des solutions spécifiques aux entreprises sont de plus en plus nécessaires.
Il y a une trop grande offre de main-d’œuvre en particulier dans les professions ci-après (baromètre professionnel):
- Secrétaires
- Plasticiens
- Musiciens, chanteurs, compositeurs
- Spécialistes en publicité et en mercatique
- Secrétaires de direction et de département
- Journalistes
- Secrétaires médicaux
- Personnel de bureau dans le secteur bancaire, etc.
- Employés d’agences de voyage
- Coiffeurs et barbiers
- Menuisiers-ébénistes
- Tailleurs, couturiers, fourreurs, chapeliers
- Tapissiers
- Emballeurs manuels
- Techniciens des technologies de l’information et des communications, assistance aux utilisateurs
Le Päijät-Häme est une région du sud de la Finlande qui jouit de bonnes liaisons notamment vers la région de Helsinki. La plus grande ville du Päijät-Häme, Lahti, se trouve à environ une heure de train ou de voiture de Helsinki. Le bassin d’emploi est nettement plus étendu que le Päijät-Häme. Le navettage se fait principalement vers la région de Helsinki et vers d’autres points de l’Uusimaa. Certains font également la navette depuis la région de Helsinki vers le Päijät-Häme. Les trajets professionnels depuis le Kanta-Häme et le Kymenlaakso vers le Päijät-Häme, notamment, sont importants. Les possibilités de travail multisite et de télétravail se sont multipliées dans les postes qui s’y prêtent.
Fin 2021, 205 124 personnes habitaient dans le Päijät-Häme. Ces dernières années, l’accroissement de la population de la région est négatif car la variation naturelle est négative. La région a toutefois connu un solde migratoire positif dans le cadre des migrations régionales. Du point de vue de la pyramide des âges, la proportion des moins de 15 ans dans la population est plus basse que la moyenne nationale, et celle des plus de 64 ans dans la population est plus élevée. Le taux d’emploi de la région est inférieur à la moyenne nationale; le taux de chômage, en revanche, est supérieur et compte parmi les plus élevés des régions.
La région présente une structure économique diversifiée et bénéficie de la présence de nombreuses PME pratiquant l’exportation. Plus du tiers des emplois de la région sont dans les services médico-sociaux ou dans l’industrie. L’industrie emploie beaucoup plus et le bâtiment un peu plus que le reste du pays, compte tenu du taux d’emploi global. La structure économique industrielle est également nettement plus diversifiée que la moyenne des régions. En corollaire, l’emploi par les entreprises de la région est inférieur à la moyenne du pays dans les secteurs de l’information et de la communication, dans l’activité professionnelle scientifique et technique, dans l’activité financière et les assurances, ainsi que dans l’administration et les services de soutien. Les nouveaux investissements importants, notamment dans l’industrie agro-alimentaire et l’économie circulaire, offrent des possibilités de développement pour l’avenir, et la région connaît une forte croissance dans le cluster des transports électriques. Le commerce est également un employeur important. Le Päijät-Häme est également la région la plus forte de Finlande en ce qui concerne les entreprises familiales. On y trouve d’importantes entreprises de l’industrie agro-alimentaire, et la région est un important noyau de la culture de céréales au niveau national. La région bénéficie d’une activité touristique forte et qui continue de croître et de compétences importantes en matière d’activité physique, de sport, de grands événements et de tourisme ainsi que d’une activité commerciale à orientation internationale.
Les employeurs les plus importants du Päijät-Häme (en 2020) incluent la communauté de communes du Päijät-Häme, la ville de Lahti, Osuuskauppa Hämeenmaa, la ville de Heinola, la commune de Hollola, Koulutuskeskus Salpaus -kuntayhtymä, Koskisen Oy, la ville d’Orimattila, Päijät-Hämeen Laitoshuoltopalvelut Oy
Raute Oyj, Fazer Leipomot Oy, Wipak Oy, Stora Enso Oyj, Kemppi Oy, Isku Interior Oy, Versowood Oy, Oy Hartwall Ab et la commune d’Asikkala.
L’université LUT (université technique de Lappeenranta-Lahti) se trouve à Lahti, capitale de la région. La région propose à la fois des formations professionnelles et des formations en institut supérieur d’enseignement professionnel (LAB).
Le baromètre professionnel vous permettra de connaître le niveau de la demande de main-d’œuvre pour les différentes professions.
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La structure économique de la région est diversifiée. Le secteur des services est le plus gros employeur dans les deux provinces de la région, même si la proportion des postes de travail dans le secteur des services est inférieure à la moyenne nationale. En 2021, les postes indiqués aux services publics de l’emploi se trouvaient en majorité dans le travail commercial (par exemple vendeurs, travail de promotion des ventes et vente téléphonique), dans le secteur médico-social (par exemple aides-soignants et infirmiers), mais également dans le bâtiment, l’industrie (par exemple les conducteurs d’installations pour la fabrication du papier et pour le travail du bois, les conducteurs de machines pour la fabrication de denrées alimentaires et de produits connexes, les monteurs en construction mécanique) et la logistique (manœuvres des transports et de l’entreposage).
Il y a une pénurie de main-d’œuvre, notamment dans les professions suivantes (baromètre professionnel):
- Ingénieurs en électricité et en automatisation
- Ingénieurs électroniciens
- Médecins généralistes
- Médecins spécialistes et chefs de service
- Cadres infirmiers
- Dentistes
- Spécialistes de l’audition et orthophonistes
- Éducateurs de la petite enfance
- Psychologues
- Spécialistes du travail social
- Infirmiers et auxiliaires de santé
- Hygiénistes dentaires
- Aides-soignants
- Spécialistes du génie mécanique
- Ingénieurs en télécommunications et technologies de l’information
Les problèmes de disponibilité de la main-d’œuvre s’expliquent souvent par le manque de formation des demandeurs d’emploi, l’inadéquation de leur formation, leur manque d’expérience ou leur absence de compétences spécialisées. Les postes nécessitant peu de qualification sont de moins en moins nombreux et les compétences particulières, en revanche, sont toujours demandées. Il y a moins d’experts disponibles qu’avant et les entreprises ont besoin de ressources de gestion. La concurrence pour trouver des travailleurs s’est intensifiée.
Le baromètre professionnel vous permettra de connaître le niveau de la demande de main-d’œuvre pour les différentes professions.
Le chômage, qui avait augmenté à la suite de l’épidémie de COVID-19, a quasiment retrouvé son niveau d’avant la pandémie. Les effets de l’agression de la Russie contre l’Ukraine sur le marché du travail sont pour l’instant minimes, mais toutes les conséquences n’ont pas encore été observées. Le marché du travail s’est encore polarisé: le chômage de courte durée est à un niveau historiquement bas, mais le nombre de chômeurs de longue durée augmente. Le chômage de longue durée fait qu’il est difficile de conserver son aptitude professionnelle. La part des chômeurs de longue durée de la région est la plus élevée par rapport aux autres régions. Parallèlement, les difficultés de disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée se poursuivent dans de nombreux secteurs.
La plupart des demandeurs d’emploi inscrits à l’Agence pour l’emploi (TE-toimisto) ou pour les stages municipaux se trouvent dans les catégories de métiers du bâtiment, de la réparation et de l’artisanat, ainsi que parmi le personnel des services et de la vente. Le groupe des personnes exerçant un métier non classé est également important.
Lorsque les exigences de compétences et autres ne sont pas satisfaites, il peut y avoir à la fois du chômage et une pénurie de main-d’œuvre dans certains métiers. En outre, les besoins en personnel polyvalent sont en augmentation. Pour garantir la disponibilité de la main-d’œuvre, des itinéraires d’études individualisés et des solutions spécifiques aux entreprises sont de plus en plus nécessaires.
Il y a une trop grande offre de main-d’œuvre en particulier dans les professions ci-après (baromètre professionnel):
- Concepteurs modélistes de produits et de vêtements
- Concepteurs multimédias et graphiques
- Spécialistes en publicité et en mercatique
- Journalistes
- Techniciens des technologies de l’information et des communications, assistance aux utilisateurs
- Secrétaires
- Personnel de bureau dans le secteur bancaire, etc.
- Bibliothécaires
- Esthéticiens
- Caissiers et billettistes
Le nombre d’habitants du Pirkanmaa était de 529 000 en juin 2022 et le rapport de dépendance était de 60 %. La région est composée de cinq zones sous-régionales et de 23 communes. Il y a, en Finlande, 19 régions, le Pirkanmaa étant la deuxième la plus importante par le nombre d’habitants. L’évolution de la démographie sur les années 2020-2021 était de 0,9 %. La main-d’œuvre représentait en juin 2022 environ 250 000 personnes, le taux d’emploi était de 74 %. Le nombre moyen d’emplois disponibles était de 13 600 au début de 2022, ce qui constitue le chiffre le plus important depuis 15 ans. Fin 2021, l’effectif des entreprises du Pirkanmaa était de 38 900; elles employaient plus de 170 000 personnes. En 2021, environ 950 nouvelles entreprises ont été créées.
Pour ce qui est du marché du travail, l’année 2022 continue sur la lancée du dernier trimestre 2021. En pratique, la demande de main-d’œuvre a augmenté de façon si forte entre II/2021 et I/2022 que l’offre de main-d’œuvre n’a pas pu se montrer à la hauteur. Cela est parfaitement illustré par le nombre de nouveaux postes disponibles début 2022. La croissance de l’économie nécessite de la main-d’œuvre, comme en attestent les offres d’emploi des entreprises. Les secteurs forts au niveau des exportations sont notamment la sylviculture, la fabrication de plastique, de caoutchouc et de produits chimiques, ainsi que l’industrie du métal et des ateliers de construction mécanique.
Début 2022, le nombre de demandeurs d’emploi était au même niveau que début 2019, par exemple, soit avant l’épidémie de COVID-19. La part des chômeurs par rapport à la main-d’œuvre était de 7,9 % en septembre 2022. Les plus importants changements en matière de demande de main-d’œuvre concernent la zone sous-régionale de Tampere, où une bonne part des secteurs ont connu des problèmes de disponibilité de la main-d’œuvre. Dans les autres zones sous-régionales, les besoins peuvent être plus clairement délimités, ils concernent surtout les emplois dans le secteur médico-social, l’enseignement, l’hôtellerie, la restauration et l’entretien. De nouveaux signes de changements des besoins de main-d’œuvre apparaissent au sud et au sud-ouest du Pirkanamaa, où il existe une pénurie d’ouvriers de chaîne de montage et d’ouvriers métallurgistes, de conducteurs de machines pour la fabrication de denrées alimentaires et de produits connexes, d’ouvriers de l’industrie du bois et du sciage, de régleurs et de soudeurs.
L’emplacement du Pirkanmaa au centre du pays ouvre de nombreuses possibilités et Tampere, en particulier, fait partie, année après année, des communes de résidence les plus appréciées. D’après les données anticipées de 2022, la situation des entreprises exportatrices est bonne. Le fait le plus remarquable est que le fonctionnement du transport de fret a été jugé satisfaisant et qu’il est sans doute relativement facile de remédier aux goulets d’étranglement de la production. Trouver de la main-d’œuvre qualifiée est difficile. Pour 2023, on anticipe des difficultés notamment dues aux prix de l’énergie, à l’obtention de produits semi-finis et de composants et à la hausse des taux d’intérêt.
Dans l’ensemble, l’importance du Pirkanmaa dans le transport de fret représente 10 % du transport de fret global du pays et la densité de circulation entre Tampere et Helsinki est la troisième la plus élevée en Finlande. 80 % de l’industrie de la Finlande se font à moins de deux heures de trajet de la région de Tampere, de même que 80 % des demandes de brevet et 80 % des investissements dans des activités de recherche et développement; 70 % de la population en âge de travailler, et près de 70 % des personnes ayant un diplôme de l’enseignement supérieur, habitent dans cette même zone. La région de Tampere accueille 1 300 entreprises du secteur des TIC, 4 700 experts travaillant dans l’intelligence artificielle et l’analyse, et plus de 50 000 étudiants dans des établissements d’enseignement supérieur et des instituts professionnels.
Sources:
Elinkeino-, liikenne- ja ympäristökeskus (Centre pour le développement économique, les transports et l’environnement) | https://www.ely-keskus.fi/tyovoiman-maahanmuutto Synthèse sur l’économie régionale du Pirkanmaa II 2022 |
Pirkanmaan liitto (Union du Pirkanmaa) | |
Ministère de l’emploi et de l’économie, synthèse sur l’emploi | https://www.temtyollisyyskatsaus.fi/graph/tkat/tkat.aspx?ssid=220912091630809&lang=FI&top=2&sub=21 https://www.temtyollisyyskatsaus.fi/Textbase/Tkat-04/Pdf/Tkat_fi.pdf |
La situation de l’emploi évoluera dans un avenir proche, la pénurie de main-d’œuvre devenant un problème qui touchera davantage de catégories professionnelles. L’évaluation de la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée et l’examen des divers secteurs permet de constater que la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée est devenue problématique dans presque tous les secteurs ces six derniers mois. D’après le baromètre des PME, environ un tiers des entreprises ont besoin d’employer davantage de personnel. Le Pirkanmaa connaît des problèmes de recrutement dans les secteurs suivants: le secteur médico-social, la métallurgie, l’électricité, le bâtiment, les services commerciaux quel que soit le niveau de formation, l’hôtellerie et la restauration, le secteur de la formation, certains sous-secteurs des TIC. La politique salariale, entre autres, a une incidence sur ce point.
Les plus importants besoins en main-d’œuvre concernent les secteurs professionnels suivants: la construction mécanique et l’électricité, les ingénieurs en bâtiment, les travailleurs du secteur des TIC, les professions intermédiaires de la comptabilité, les commis (service de paie), les chefs cuisiniers, les intendants et superviseurs des services de nettoyage, les concierges, tout le secteur du bâtiment et ses missions telles que maçons, constructeurs de maisons, charpentiers en bois, maçons ragréeurs, installateurs de tuyauterie, mécaniciens-installateurs climatisation, soudeurs, régleurs et conducteurs de machines-outils, mécaniciens de véhicules à moteur, électriciens du bâtiment et mécaniciens et ajusteurs d’appareils électriques, ouvriers de l’assemblage: constructions mécaniques et dispositifs électriques, conducteurs de poids lourds et d’engins de terrassement, travaux de construction préparatoires, aides de cuisine et cuisiniers, restauration rapide. Cette liste n’inclut pas les besoins en main-d’œuvre du secteur public.
Sources:
Baromètre professionnel du Pirkanmaa I/2022 | https://www.ammattibarometri.fi/vertailu.asp?maakunta=pirkanmaa&vuosi=22i&kieli= |
Elinkeino-, liikenne- ja ympäristökeskus (Centre pour le développement économique, les transports et l’environnement) | https://www.ely-keskus.fi/tyovoiman-maahanmuutto Synthèse sur l’économie régionale du Pirkanmaa II 2022 |
Début 2022, le nombre de demandeurs d’emploi était au même niveau que début 2019, par exemple, soit avant l’épidémie de COVID-19. La disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée est devenue problématique dans presque tous les secteurs ces six derniers mois.
S’agissant du Pirkanmaa, il y a une trop grande offre de main-d’œuvre en particulier dans les professions ci-après; résumé de l’évolution de la situation sur le marché du travail:
- Plasticiens
- Musiciens, chanteurs et compositeurs
- Secrétaires
- Spécialistes en publicité et en mercatique
- Tailleurs, couturiers, fourreurs, chapeliers
- Secrétaires de direction et de département
- Concepteurs modélistes de produits et de vêtements
- Concepteurs multimédias et graphiques
- Diplômés en sciences sociales et humaines
- Photographes
- Employés d’agences de voyage
- Vendeurs
Source:
Elinkeino-, liikenne- ja ympäristökeskus (Centre pour le développement économique, les transports et l’environnement) | |
Baromètre professionnel du Pirkanmaa I/2022 | https://www.ammattibarometri.fi/vertailu.asp?maakunta=pirkanmaa&vuosi=22i&kieli= |
Le Kymenlaakso se situe à plus de 100 kilomètres de la capitale, Helsinki. La région compte 162 800 habitants. Le Kymenlaakso se compose de deux centres urbains et de leurs zones rurales périphériques. La sous-région de Kotka-Hamina, située au sud, sur la côte, et la sous-région de Kouvola, plus au nord, sont à peu près équivalentes en termes de population. La région a perdu de sa population en raison de la migration intérieure, mais a bénéficié en revanche d’un apport démographique sous l’effet de l’immigration. L’exode s’est nettement ralenti pendant la crise du coronavirus. La population en âge de travailler diminue plus rapidement que la population dans son ensemble. En 2021, les chômeurs représentaient 12,6 % de la main-d’œuvre (11,4 % au niveau national, statistiques du ministère de l’emploi et de l’économie).
L’emplacement et les progrès de la logistique constituent des atouts du Kymenlaakso. Le Kymenlaakso, comme toute la Finlande du Sud-Est, se caractérise par sa proximité avec la région de la capitale ainsi qu’avec la Russie et la métropole de Saint-Pétersbourg. La région est parcourue par une voie de chemin de fer qui relie Helsinki à la Russie en passant par Kouvola, et par une autre voie ferroviaire dans le sens nord-sud, qui est en particulier utilisée pour le transport de marchandises. Ils sont également nombreux à travailler à Helsinki et dans ses communes environnantes. Un trajet en train de Kouvola à Helsinki prend une heure et demie. Les salariés se trouvent surtout dans les services médico-sociaux. L’industrie joue toujours un rôle important dans le tissu économique du Kymenlaakso. Les fortes exportations de la région sont presque entièrement dues aux produits de l’industrie. Outre l’industrie de la cellulose et du papier et l’industrie métallurgique, le secteur industriel comprend entre autres, l’agroalimentaire, la chimie et les matériaux de construction. La modification structurelle en cours a peu à peu diversifié la structure économique. Plus qu’auparavant, on cherche des sources de croissance dans le soutien et la rénovation des secteurs traditionnels (notamment industrie forestière, métallurgie, logistique intelligente, développement du tourisme, secteur alimentaire), mais également dans des secteurs entièrement nouveaux (notamment la ludification, l’audiovisuel, la cybersécurité, les emballages intelligents). Le commerce et la logistique emploient de nombreuses personnes dans le Kymenlaakso. Le tourisme n’est pas encore très développé. En plus des grandes villes, les principaux employeurs sont Kymsote, Kymen seudun osuuskauppa, les forces de défense, Steveco, VR et UPM.
Les services publics sont des employeurs majeurs. En plus des services médico-sociaux, la douane, les garde-frontières et les forces de défense sont d’importants employeurs publics. L’activité agricole est encore un secteur important malgré des réductions de personnel, et elle propose un certain nombre d’emplois saisonniers.
Le baromètre professionnel donne des informations supplémentaires du point de vue de la demande à court terme.
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De janvier à décembre 2021, environ 18 600 nouveaux postes ont été signalés à l’Agence de la vie économique, soit 14 % de plus que l’année précédente (+14 % au niveau national). Les postes vacants concernaient principalement les agents d’entretien des bureaux et des établissements, les vendeurs, les aides-soignants, les représentants et techniciens commerciaux, les aides-soignants à domicile et les concierges.
La région connaît toujours une pénurie de personnel des services médico-sociaux. Il manque surtout des médecins, du personnel infirmier, des dentistes, des techniciens de radiologie et des psychologues. Il y a également une forte pénurie d’ouvriers de la restauration. Il y a de la demande pour des professionnels de la métallurgie. Dans l’industrie, il y a de la demande notamment pour des ingénieurs et des spécialistes du commerce international.
Il est possible de trouver de l’emploi dans les services, même avec une expérience professionnelle réduite. Néanmoins, une formation et une expérience professionnelle adaptées au secteur sont généralement demandées ainsi que des compétences en langue finnoise, en général.
Dans certains secteurs, il est difficile de trouver des demandeurs d’emploi compétents. Parmi eux, il y a des jeunes titulaires d’un diplôme professionnel mais également des personnes qui sont depuis longtemps dans la vie professionnelle. On compte de nombreux demandeurs d’emploi dans le secrétariat, le travail de bureau et de nombreux secteurs de services comme la publicité et la mercatique. L’importance du travail spécialisé se voit au niveau des recrutements: il n’y a pas de demandeurs d’emploi locaux disponibles pour tous les métiers.
La Carélie du Sud compte deux centres urbains situés presque côte à côte, ainsi que leurs périphéries rurales. Il y a environ 125 400 habitants. Le plus grand de ces centres urbains est Lappeenranta; le plus petit, situé plus à l’est, est Imatra. Pour la région, un aspect important est la proximité de la Russie et de la métropole de Saint-Pétersbourg. Les liaisons routières vers l’autre côté de la frontière sont bonnes. En même temps, la capitale de la Finlande n’est pas loin non plus. La région perd quelque peu sa population en raison de la migration domestique, mais bénéficie en revanche d’un apport démographique sous l’effet de l’immigration. La population en âge de travailler diminue plus rapidement que la population dans son ensemble. En Carélie du Sud, le nombre de chômeurs a baissé de 5 410 personnes (-7 %) par rapport à l’an dernier. Par rapport à 2019, le nombre de chômeurs a baissé de 5 % en Carélie du Sud. Fin août 2022, 601 demandeurs d’emploi de Carélie du Sud étaient des citoyens étrangers (+80, +15 %).
Quantitativement, il y a peu d’Ukrainiens sans emploi dans notre région (en tout 197 personnes) mais le nombre total a nettement augmenté ces derniers mois, de 838 %. Les chômeurs ukrainiens se trouvent particulièrement à Imatra, où 4 % des chômeurs de la ville sont ukrainiens (50 personnes). Après les Russes, les Ukrainiens sont le deuxième groupe d’étrangers le plus important en Finlande du Sud-Est.
Les deux employeurs les plus importants de la région sont le secteur médico-social et l’industrie. En Carélie du Sud se trouve l’un des plus importants pôles européens d’industrie forestière. De nombreux autres secteurs forts de la région, comme la métallurgie, la réparation de machines et d’appareils, l’entreposage et les secteurs de soutien aux transports sont étroitement liés à l’industrie forestière. En plus des compétences en sylviculture et en bioéconomie, la région a un important noyau de compétences en matière d’environnement et d’énergie, avec l’apparition de nouvelles innovations et d’une nouvelle activité économique expansionniste. Lappeenranta, en particulier, s’est muée en une ville pionnière en matière d’énergies, d’économie circulaire et d’activité économique durable. Dans les entreprises du secteur de l’énergie et de l’environnement, les secteurs des services et des expertises en particulier ouvrent de grandes possibilités. À l’Université technique de Lappeenranta-Lahti, en plus de la technologie et des sciences du commerce, il est possible d’étudier les sciences sociales. C’est également un moteur important de l’activité des entreprises de la région. Les plus importants employeurs, en plus des grandes villes, sont Eksote, Stora Enso, Saimaan tukipalvelut, LUT, UPM et Ovako. Les services liés à la frontière sont également des employeurs notables.
L’agression de la Russie contre l’Ukraine a eu plus de répercussions sur les entreprises en Carélie du Sud qu’ailleurs en Finlande. Dans les exportations hors UE, l’Ukraine est la cinquième plus importante destination pour les exportations de Carélie du Sud et la Russie est la septième. Des incidences significatives sont particulièrement à prévoir pour le commerce avec la Russie. Les exportations de la Carélie du Sud à destination de la Russie comprennent l’industrie forestière, l’industrie du métal et des ateliers de construction mécanique, l’industrie chimique et minière et les produits technologiques. La Russie exporte notamment vers la Finlande, en plus du gaz de ville et du pétrole, des minéraux et des matières premières du bois. Le tourisme russe en Carélie du Sud est concrètement au point mort depuis deux ans en raison de l’épidémie de COVID-19, et aucun changement n’est attendu dans un avenir proche en raison de la guerre en Ukraine.
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Au mois d’août, 2 554 nouveaux emplois étaient disponibles auprès de l’Agence pour l’emploi (TE-toimisto) de Finlande du Sud-Est.
Ce chiffre est de 4 % supérieur à l’année précédente. 84 % des nouveaux emplois disponibles se trouvaient dans les entreprises. Un contrat de travail de plus d’un an a été proposé pour 65 % des nouveaux emplois. La plupart des nouveaux emplois concernaient les vendeurs, aides-soignants, représentants et techniciens commerciaux, aides-soignants à domicile et agents d’entretien des bureaux et des établissements.
Le chômage a baissé depuis l’an dernier dans presque toutes les catégories de métiers. La baisse la plus importante a eu lieu dans les catégories du bâtiment, de la réparation et de l’artisanat. La baisse a également été forte parmi le personnel des services et de la vente. Proportionnellement, c’est le chômage des experts qui a le plus baissé. Parmi les catégories de métiers, c’est chez les militaires que le chômage a augmenté.
C’est dans les catégories des experts et du personnel des services et de la vente que le nombre de postes disponibles a le plus augmenté par rapport à l’année précédente. C’est dans les postes proposés aux agriculteurs et aux sylviculteurs que l’augmentation a été le plus forte proportionnellement. Le nombre de postes proposés aux conducteurs d’installations et de machines et ouvriers de l’assemblage a diminué. La plupart des nouveaux emplois concernaient les vendeurs, aides-soignants, représentants et techniciens commerciaux, aides-soignants à domicile et agents d’entretien des bureaux et des établissements.
Parmi les secteurs d’avenir appelés à connaître une croissance, on peut citer l’énergie et l’environnement, les TIC ou encore le tourisme lié au bien-être et aux activités sportives.
Il y a à Lappeenranta un important noyau de compétences en pleine croissance dans l’informatique. Il y aurait par exemple besoin d’experts en vente TI, d’experts du numérique et de développeurs ayant un cursus universitaire ou en institut professionnel. Ce ne sont pas seulement des entreprises de logiciels: ce besoin concerne aussi bien l’industrie que de nombreux autres secteurs. Des travailleurs sont également recherchés dans les secteurs de l’environnement et de l’énergie, et dans le secteur médico-social (en particulier médecins, techniciens médicaux, spécialistes du travail social, aides-soignants). Un secteur comme la métallurgie connaît une pénurie de professionnels, tout comme les employés dans la restauration et les ingénieurs en électricité et en automatisation.
Actuellement, la pénurie de main-d’œuvre se manifeste dans de nombreux secteurs. Le nombre de chômeurs a diminué dans toutes les communes de Finlande du Sud-Est. Les demandeurs d’emploi représentaient 9,6 % de la population active en Carélie du Sud.
Il y a un excédent au niveau du travail de secrétariat et de bureau, des techniciens des technologies de l’information et des communications et d’assistance aux utilisateurs, et de la publicité et de la commercialisation. Il y a en Carélie du Sud nettement plus de nouveaux postes disponibles qu’il y a un an. Le nombre de demandeurs d’emploi a également fortement baissé par rapport à l’an dernier. L’importance croissante du travail spécialisé se reflète dans les recrutements, et il n’y a pas de demandeurs d’emploi locaux pour tous les postes.
La Savonie du Sud (Etelä-Savo), région peu peuplée et à la nature resplendissante, située dans la partie orientale de la Finlande, compte un peu moins de 131 175 habitants. La densité de la population s’établit à moins de 11 habitants au kilomètre carré en moyenne. 22 % de la superficie de la Savonie du Sud (17 100 km²) se compose de lacs et de rivières, ce qui cause le caractère éclaté de la structure régionale et l’augmentation des distances. C’est l’une des régions de Finlande où l’on compte le plus grand nombre de résidences secondaires. Les résidences secondaires et le volume plus important du tourisme intérieur ont eu cet été une incidence positive sur la demande de services. Les entreprises de location de résidences secondaires ont généralement connu un bon taux d’occupation.
Le taux de chômage s’élevait à 10,2 % en juillet 2022. Le nombre total de sans-emploi est de 5 719, dont 290 en situation de chômage partiel. Entre 2022 et 2025, près de 10 000 emplois deviendront disponibles sur le marché du travail en raison de départs à la retraite et d’autres départs, même si certains des postes disparaîtront définitivement à la suite de la restructuration de la production. Il y a d’ores et déjà une demande de main-d’œuvre étrangère et il y en aura de plus en plus.
On dénombre environ 48 000 emplois permanents en Savonie du Sud. La demande de main-d’œuvre augmente en été, étant donné que le tourisme et l’agriculture sont des secteurs importants de la région. Les navetteurs sont relativement rares, la mobilité professionnelle relevant principalement de moyens de locomotion privés, sauf dans les villes. Dans les communes rurales en particulier, la mobilité de la main-d’œuvre est faible.
Le baromètre professionnel vous permettra de connaître le niveau de demande de main-d’œuvre pour les différentes professions. En septembre 2022, en Savonie du Sud, et en particulier à Pieksämäki, il y avait une pénurie de personnel qualifié dans le secteur médico-social, surtout dans les services d’aide au troisième âge et aux personnes handicapées. La situation varie fortement selon les sous-régions et les communes.
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Dans les années à venir, la région aura besoin de main-d’œuvre principalement dans les professions de la santé et les professions sociales, où des compétences sont exigées. Quantitativement, la plus forte demande concernera les aides-soignants et infirmiers. Le plus grand défi demeure la recherche de main-d’œuvre dans les services sociaux. S’agissant de Pieksämäki, nous estimons que les soins aux personnes âgées et aux personnes handicapées vont rester d’une importance primordiale, et qu’il va même y avoir pénurie de main-d’œuvre. Dans le secteur agricole, le travail saisonnier revêt une importance majeure, avec beaucoup de main-d’œuvre étrangère. Les exploitations agricoles de la Savonie du Sud emploient chaque année en travail saisonnier 3 000 travailleurs étrangers. Les restrictions de circulation dues au coronavirus ont donc entraîné de graves problèmes. Le secteur agricole propose des postes qualifiés, mais aussi des emplois de manœuvre. En Savonie du Sud, les fondamentaux de la stratégie régionale sont la forêt, l’eau et l’agroalimentaire. C’est principalement en amont de la chaîne forestière (coupe, transport) qu’on aura besoin d’un grand nombre d’ouvriers. Dans l’industrie, et dans le secteur du nettoyage, notamment, il y aura des postes vacants, difficiles à pourvoir pour certains. Étant donné que toutes les entreprises sont relativement petites dans la Savonie du Sud, il n’est pas utile de citer des noms.
En Savonie du Sud, les demandeurs d’emploi constituent toujours la réserve de main-d’œuvre la plus importante quantitativement, mais dans le secteur des soins à la personne, la réserve est très restreinte, en particulier à Pieksämäki. Par exemple, dans les professions de vendeur et d’employé de bureau, il y a une importante réserve de main-d’œuvre, mais, même dans ces métiers, certaines missions nécessitent des compétences particulières parfois exigeantes, pour lesquelles on ne trouve pas les personnes idoines dans tous les territoires de la région. La mobilité professionnelle et géographique doit être promue auprès des demandeurs d’emplois, car le nombre de postes vacants dans le secteur devrait encore diminuer.
Les emplois dans l’agriculture et la sylviculture sont en grande partie de nature saisonnière. Ces professions connaissent un chômage élevé en hiver. La crise du coronavirus a été difficile dans cette région agricole où la main-d’œuvre étrangère est largement employée.
Le nombre de chômeurs dans la région a diminué pendant toute cette année et est resté en dessous de celui de l’année (2019) qui a précédé la COVID-19. La proportion de chômeurs par rapport à la population active de la Savonie du Nord est de 8,7 %. Les atouts de la Savonie du Nord sont la polyvalence, les entreprises d’exportation de niveau international, la sous-région de Kuopio en pleine expansion, et une campagne dynamique. La proportion d’emplois et de travailleurs dans les services est inférieure à la moyenne. La part du secteur public diminue constamment. Le niveau de revenu de la population est légèrement inférieur au niveau national. La région compte environ 250 000 habitants. Dans les petites communes, la natalité est nettement inférieure à la mortalité. La population de Savonie du Nord a légèrement diminué ces dernières années. Kuopio est le centre de croissance et d’attraction de la région. La sous-région de Kuopio, dont le marché de l’emploi est diversifié, est devenue le pôle commercial le plus important de Savonie du Nord. La région compte assez peu d’immigrés. Le nombre d’immigrés y est inférieur à la moyenne nationale, mais il progresse.
Le taux d’emploi de la Savonie du Nord a augmenté chaque année régulièrement depuis 2016, sauf en 2020, où le taux d’emploi est resté au niveau de l’année précédente. La disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée et le déficit de main-d’œuvre ont constitué un frein plus important que prévu à la croissance de l’emploi. La main-d’œuvre est qualifiée, mais le nombre de diplômés de l’enseignement supérieur est inférieur à la moyenne nationale. La Savonie du Nord abrite l’université de Finlande orientale, particulièrement réputée pour sa formation en médecine. Le nombre de jeunes chômeurs a baissé plus rapidement que pour les autres catégories de chômeurs. Il y a 3 900 chômeurs de longue durée en Savonie du Nord. Le nombre de chômeurs de longue durée s’est orienté vers une très légère baisse il y a environ un an. Il y a désormais 12 % de chômeurs de longue durée de moins qu’il y a un an.
Le baromètre professionnel vous permettra de connaître le niveau de demande de main-d’œuvre pour les différentes professions sur l’ensemble du territoire finlandais.
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La pénurie concerne tout particulièrement les professionnels des soins, les soudeurs et les vendeurs des centres téléphoniques et de service clientèle. Il y a également une pénurie de personnel dans le nettoyage urbain et parmi les superviseurs du bâtiment. Il manque également beaucoup de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur informatique, même si de nombreux postes ne sont pas ouverts publiquement (postes non visibles).
Le secteur de la métallurgie avait un grand nombre de postes de machinistes et de soudeurs à pourvoir, lesquels requièrent un niveau élevé de qualifications et de compétences. Dans la métallurgie, les postes vacants se trouvaient surtout dans des entreprises industrielles tournées vers l’exportation. Le secteur de l’industrie devrait également bénéficier du développement de la bioéconomie, qui est susceptible d’offrir de nombreux emplois dans les années à venir.
Les emplois de la restauration sont gérés pour la plupart par des agences de travail temporaire, qui proposent de nombreuses opportunités de travail. Il y a notamment de la demande pour des cuisiniers et des travailleurs dans la restauration. Durant les vacances d’hiver, le centre de ski de Tahko offre de très nombreux emplois dans la restauration et dans d’autres domaines liés au tourisme. Outre Tahko, les emplois dans le secteur du tourisme se concentrent à Kuopio. En matière de connaissances linguistiques, les métiers de service à la clientèle nécessitent en règle générale des connaissances en finnois, mais dans d’autres postes, la connaissance de l’anglais peut de plus en plus souvent se révéler suffisante.
Le commerce présente lui aussi des opportunités professionnelles intéressantes dans la vente par téléphone, mais celles-ci concernent en partie des emplois rémunérés à la commission. L’emploi dans le secteur du commerce se concentre dans la sous-région de Kuopio. Un grand nombre de postes d’agent d’entretien sont à pourvoir dans les zones urbaines ainsi qu’au centre touristique de Tahko.
Dans les exploitations de fraises, la récolte nécessite de nombreux cueilleurs en juin-juillet. La plupart des postes à pourvoir sont en Savonie-Intérieure. Il y a également des besoins de travailleurs agricoles surtout dans la Savonie Supérieure et la Savonie du Nord-Est.
En Savonie du Nord, il y a peu de demande pour des secrétaires généralistes et des graphistes et travailleurs du multimédia. Il y a également un nombre suffisant de techniciens des technologies de l’information et des communications, assistance aux utilisateurs, et d’installateurs d’appareils informatiques et d’appareils de communication dans la région.
La Carélie du Nord (Pohjois-Karjala) est une région de 163 000 habitants située à l’est de la Finlande. Sa population totale tend à diminuer depuis les années 1990 et la proportion de personnes en âge de travailler diminue tandis que la proportion de la population vieillissante augmente. L’immigration annuelle de plusieurs centaines de personnes a un peu équilibré le déficit migratoire et la part des étrangers dans la population augmente peu à peu. En 2021, environ 4,4 % de la population avait des origines étrangères.
Environ 77 000 personnes vivent à Joensuu, ville principale de la région. Joensuu est une ville étudiante attrayante, avec le campus de l’université de Finlande de l’Est, où étudient environ 9 000 étudiants, et l’école supérieure professionnelle de Carélie, qui compte près de 4 000 étudiants. La communauté éducative de communes de Carélie du Nord, Riveria, offre une formation professionnelle à environ 17 000 étudiants, non seulement à Joensuu, mais également dans cinq autres communes de la région.
Les points forts de la région sont, entre autres, ses ressources naturelles, la diversité de son système éducatif, et un solide savoir-faire, en particulier dans les secteurs de la sylviculture, de la technologie et du plastique, ainsi que dans la bioéconomie.
Sur les quelque 60 000 emplois existant en Carélie du Nord, 73 % concernent les services, 21 % l’industrie de transformation et 6 % le secteur primaire. On dénombre dans la région plus de 11 000 sites d’entreprises employant au total environ 33 500 personnes. Les employeurs les plus importants de la région sont les entreprises industrielles Abloy Oy (serrures, fermetures), John Deere Forestry Oy (engins forestiers) et Medisize Oy (produits du plastique), Thermo Fisher Scientific Oy (appareils de laboratoire), Binderholz Nordic Oy (transformation du bois) ainsi que, dans le secteur commercial, Pohjois-Karjalan Osuuskauppa.
En 2021, la situation de l’emploi en Carélie du Nord s’est nettement améliorée par rapport à 2020, année de la COVID-19. Le nombre de chômeurs à la fin de l’année était 18 % plus bas qu’à la fin de l’année précédente. Les chômeurs représentaient en moyenne 14,2 % de la population active de Carélie du Nord en 2021 (11,4 % au niveau national).
Bien qu’il y ait beaucoup de chômeurs, certains employeurs ont des difficultés à trouver des employés pour des postes exigeant des compétences élevées, mais également pour des emplois demandant une formation peu qualifiée ou peu d’expérience. Il y a des problèmes de disponibilité de la main-d’œuvre, en particulier hors de la sous-région de Joensuu. On espère que le nombre de demandeurs d’emploi étrangers va augmenter.
Le baromètre professionnel vous permettra de connaître le niveau de demande de main-d’œuvre pour les différentes professions sur l’ensemble du territoire finlandais.
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En 2021, environ 20 000 emplois vacants ont été inscrits par les services pour l’emploi de Carélie du Nord. Une grande part des postes qui se sont libérés concernaient le secteur médico-social, avec en particulier des postes pour les aides-soignants, infirmiers et assistants sociaux. Il y avait également un nombre remarquablement élevé de postes vacants dans le domaine de la vente. La demande était également importante en ce qui concerne les professionnels du bâtiment, les professionnels de la restauration, les employés de l’industrie du plastique et du métal et les divers types de concierges et intendants. On prévoit dans la région une pénurie touchant particulièrement les spécialistes des secteurs de la santé (dentistes, médecins généralistes et spécialistes, psychologues, orthophonistes et ergothérapeutes). La demande est toujours forte pour les infirmiers, aides-soignants et experts du secteur social. Dans le secteur des TIC, il y a une pénurie de codeurs. Dans l’industrie et dans le bâtiment, on cherche des soudeurs, plaquistes, menuisiers, ouvriers de transformation dans l’industrie du plastique et autres spécialistes
Les postes à pourvoir demandent en général des qualifications et/ou de solides compétences, mais une moindre qualification et des compétences linguistiques minimales suffisent pour des postes opérationnels, surtout pour des tâches routinières.
De plus en plus, les entreprises cherchent des employés directement par l’intermédiaire de leurs sites Internet.
En 2021, la Carélie du Nord a recensé 10 000 demandeurs d’emploi en moyenne mensuelle. La plupart des demandeurs d’emploi étaient des employés du bâtiment, des vendeurs, des concierges, des aides-soignants, des employés de bureau, des employés du secteur de la restauration et des conducteurs de véhicules. La majorité des chômeurs sont au moins titulaires d’un diplôme de l’enseignement secondaire.
On s’attend à une offre excédentaire dans la région en ce qui concerne notamment les secrétaires, les spécialistes de publicité, de mercatique et du secteur des médias, ainsi que les représentants des secteurs culturel et artistique.
La Finlande centrale (Keski-Suomi) comptait 272 698 habitants en août 2022, dont plus de la moitié dans la sous-région de Jyväskylä. Traditionnellement, seule Jyväskylä présente un solde migratoire positif dans les statistiques migratoires, mais en raison de l’épidémie de COVID-19, certaines villes et municipalités plus modestes ont également présenté un solde migratoire positif en 2021. Toute la région a bénéficié d’un solde migratoire positif pour la première fois en 5 ans.
L’immigration se concentre sur la sous-région de Jyväskylä, où les écoles supérieures, notamment, exercent une attraction. Ailleurs dans la région, les immigrés sont surtout employés dans l’agriculture, la sylviculture et la métallurgie.
La Finlande centrale compte six sous-régions et 22 communes. À l’instar de nombreuses autres régions, le développement intérieur de la Finlande centrale est à deux vitesses: le centre engrange les réussites et ce succès s’auto-alimente, tandis que les zones rurales se développent difficilement et connaissent un déclin démographique qui sape les fondements économiques des zones concernées.
Les atouts naturels de la vie économique de Finlande centrale incluent l’activité économique liée aux machines et aux équipements, à l’immobilier d’habitation et à la construction, ainsi qu’à la bioénergie. La structure économique de la région a clairement subi une mutation. Le nombre d’emplois dans le secteur primaire a nettement baissé dans de nombreuses zones de Finlande centrale. L’emploi dans les services est par contre en augmentation. La croissance des services enregistrée dans la sous-région de Jyväskylä a été la plus élevée de Finlande au cours de ces dernières années. Les secteurs du bien-être, des services aux entreprises à forte intensité de compétences et des TIC sont en expansion depuis plusieurs années. L’industrie joue encore un rôle important dans l’activité économique de la région. L’usine de bioproduits et l’activité d’innovation associée, à Äänekoski, a créé des possibilités d’emploi dans toute la région. En Finlande centrale, il existe de surcroît une offre de formation extrêmement diversifiée et à différents niveaux. Un réseau d’établissements couvre l’ensemble de la région et Jyväskylä propose des formations de niveau universitaire. Les difficultés de la région sont notamment le manque de main-d’œuvre compétente et l’inadéquation des compétences. Les plus importants employeurs privés sont notamment Keskimaa, Valmet, K-ryhmä, Metsä Group, Valmet et Gofore.
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En septembre 2022, les agences pour l’emploi de la Finlande centrale ont proposé un total de 6 348 emplois vacants. Les postes vacants concernaient avant tout le secteur médico-social, les services à la personne, la restauration, la vente et les travaux de construction, de réfection et de fabrication.
En raison du vieillissement de la main-d’œuvre, des travailleurs quittent le monde du travail. Par conséquent, une main-d’œuvre supplémentaire est nécessaire et ce même dans les professions dont le volume d’emploi diminue actuellement. En Finlande centrale, il y a actuellement des difficultés locales pour trouver de la main-d’œuvre suffisamment formée dans les secteurs médico-sociaux ainsi que dans les services, la métallurgie et le bâtiment (infirmiers, en particulier travailleurs sociaux, aides-soignants, vendeurs, électriciens et plombiers, soudeurs et contremaîtres, notamment dans le bâtiment, spécialistes des éléments en béton et maçons ragréeurs). En outre, le secteur des TIC manque de main-d’œuvre compétente.
En Finlande centrale, il y avait à la fin septembre 2022 un total de 13 144 demandeurs d’emploi. Ceux-ci représentaient 10,6 % de la population active. La part des chômeurs de longue durée était de 37,5 % sur la totalité des chômeurs.
Le chômage est probable dans les secteurs où il y a beaucoup de demandeurs par rapport au nombre d’emplois vacants. En Finlande centrale, il y a par exemple un grand nombre de secrétaires, de professionnels de l’imprimerie et de la reliure, de graphistes, de professionnels de la culture et de fabricants de vêtements qui sont au chômage.
Il y a très peu de possibilités d’emploi pour les personnes sans formation ou sans diplôme. L’importance des compétences linguistiques est notable dans de nombreux secteurs, mais les exigences varient en fonction de l’emploi.
L’Ostrobotnie du Sud (Etelä-Pohjanmaa) se situe au centre de la Finlande occidentale. La région compte 191 000 habitants. Les secteurs connaissant une pénurie de main-d’œuvre particulièrement forte sont le secteur médico-social, l’industrie technologique, les TIC et les services, en particulier la restauration. La pénurie de main-d’œuvre de la région s’est généralement aggravée et les difficultés de disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée sont quotidiennes dans presque tous les secteurs.
Le nombre de demandeurs d’emploi était toujours en baisse en fin d’été, mais le rythme de la baisse s’est ralenti. À la fin août, environ 5 100 demandeurs d’emploi
étaient enregistrés. La proportion des demandeurs d’emploi par rapport à la population active de l’Ostrobotnie du Sud était de 5,9 %, ce qui représente le deuxième chiffre le plus bas de Finlande continentale.
La proportion des jeunes et des personnes de plus de 65 ans est un peu plus élevée que dans le reste du pays. Ces dernières années, l’évolution démographique de la région a été polarisée. La démographie n’a progressé qu’à Seinäjoki, tandis que dans les autres communes, l’évolution démographique a été négative. Pour plusieurs communes, un défi spécial est posé par la diminution des classes d’âge jeunes et par l’affaiblissement des conditions nécessaires pour l’activité des entreprises. La proportion des étrangers est relativement basse, même si pendant les dix dernières années, le nombre d’immigrés a augmenté.
La mobilité professionnelle au sein de la sous-région se concrétise par des déplacements entre Seinäjoki et les communes avoisinantes. Les personnes travaillant en dehors de la sous-région se rendent essentiellement à Vaasa.
L’industrie agroalimentaire et le secteur primaire qui lui est associé constituent les points forts de l’Ostrobotnie du Sud. La construction, la métallurgie, le génie mécanique, l’industrie de la transformation du bois et le commerce de détail jouent aussi un rôle de premier plan. L’industrie agroalimentaire comprend de grandes entreprises productrices, notamment Atria Oy, Altia Oyj et Valio Oy. Le secteur métallurgique se caractérise par un grand nombre de petites et moyennes entreprises, mais compte également plusieurs entreprises de plus grande taille. Les entreprises de pointe sont notamment Finn-Power Oy et MSK Group Oy. L’industrie du bois a dû affronter de nouveaux défis dans la région ces dernières années, mais dans le même temps le secteur évolue, avec par exemple les unités de production de CLT, consacrées à la construction en panneaux de bois massif. Dans le domaine du commerce de détail, l’entreprise la plus célèbre est le magasin de Veljekset Keskinen Oy à Tuuri, mais l’Ideapark de Seinäjoki est également un employeur important. L’importance du commerce et des services en termes d’emploi est en forte hausse.
L’industrie technologique et l’industrie du bois emploient des travailleurs spécialisés qualifiés. Pour des emplois nécessitant des compétences particulières, de nouvelles embauches se font aussi bien pour remplacer les départs que pour créer de nouveaux postes. Dans un contexte de reprise économique, la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée a d’ores et déjà posé des problèmes de recrutement. La crise du coronavirus a affaibli la demande, mais les défis de la main-d’œuvre spécialisée dans l’industrie technologique, en particulier, demeurent notables.
L’industrie agroalimentaire de la région embauche de nombreux travailleurs pour l’été. Le tourisme a également besoin de travailleurs saisonniers. Powerpark, qui se trouve à Kauhava, recrute une main-d’œuvre importante sous contrat à durée déterminée pour la période estivale.
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Les soins de santé et les services sociaux ont des emplois disponibles (chefs de service, médecins généralistes et spécialistes, infirmiers, aides-soignants, dentistes, hygiénistes dentaires, orthophonistes et spécialistes de l’audition, psychologues, spécialistes du travail social). Outre les postes de remplaçants et autres emplois à durée déterminée, le secteur de la santé propose un nombre croissant d’emplois stables. Il continuera à enregistrer d’importants besoins en main-d’œuvre supplémentaire, conséquence du vieillissement de la population et des départs à la retraite.
L’industrie et la construction attendent des demandeurs d’emploi qu’ils aient un niveau élevé de compétence et de l’expérience diversifiée. Le secteur métallurgique propose de l’emploi aux travailleurs ayant suivi une formation professionnelle (soudeurs et oxycoupeurs, régleurs et conducteurs de machines-outils, meuleurs, polisseurs et affûteurs, tôliers-chaudronniers, monteurs en construction mécanique). Les recruteurs exigent de plus en plus différents types de compétences en matière de programmation. Le secteur de la construction recherche des collaborateurs chargés de la supervision de travaux et des fonctions d’ouvrier (ingénieurs de construction, contremaîtres en bâtiment, spécialistes de mécanique, constructeurs de maisons, maçons, constructeurs en béton armé et maçons ragréeurs, charpentiers et menuisiers, spécialistes d’isolation, laqueurs et vernisseurs).
Selon les estimations, les besoins en recrutement se trouveront en hausse également dans le domaine des missions d’expertise au service des entreprises.
Dans le secteur des transports, les chauffeurs de poids lourds et de véhicules spéciaux qualifiés ont été particulièrement recherchés.
L’hôtellerie et la restauration manquent d’employés et de serveurs. On manque également d’employés dans la restauration rapide. C’est en particulier pendant la période estivale qu’un nombre relativement important de postes sont à pourvoir dans ce secteur.
Dans le domaine de l’assainissement, il y a une pénurie d’agents d’entretien de bureaux et d’établissements, et ce dans toutes les sous-régions.
L’industrie agroalimentaire propose essentiellement de l’emploi saisonnier. Le secteur du tourisme a lui aussi besoin d’une main-d’œuvre abondante durant l’été.
Du fait de la conjoncture économique favorable, de nouveaux postes vacants sont apparus pour la main-d’œuvre qualifiée de la région et, à l’avenir, les problèmes de recrutement vont toucher de plein fouet de plus en plus de catégories professionnelles. Dans l’industrie métallurgique, l’offre en main-d’œuvre qualifiée pose déjà problème.
En ce qui concerne le commerce, il y a une pénurie d’agents commerciaux, de vendeurs par téléphone et de vendeurs en centres de service clientèle. Ce secteur emploie un grand nombre de jeunes.
Le secteur du travail administratif et de bureau se caractérise par un nombre élevé de demandeurs d’emploi (secrétaires, secrétaires de direction, secrétaires de département, techniciens d’assistance aux utilisateurs) et, globalement, par une offre de postes vacants insuffisante.
Il y a de nombreux demandeurs d’emploi dans le secteur du textile et du vêtement (couturiers, tailleurs, fourreurs, chapeliers) mais les postes à pourvoir sont rares.
L’Ostrobotnie (Pohjanmaa) comprend les sous-régions de Vaasa, Pietarsaari, Kyrönmaa et la région côtière du Suupohja. Fin 2021, 176 041 personnes habitaient en Ostrobotnie. Pendant de nombreuses années, la région a connu un accroissement démographique, mais ces toutes dernières années, la population a un peu diminué. Plus de la moitié de la population de la région se trouve dans la sous-région de Vaasa, et c’est là que la population augmente. Depuis de nombreuses années, l’importance des immigrés dans la région est particulièrement grande. Fin 2021, l’Ostrobotnie comptait 13 755 habitants allophones, soit 7,8 % de la population de la région. Le fort bilinguisme est une caractéristique spécifique de l’Ostrobotnie. La moitié de la population a le suédois pour langue maternelle.
La proportion des demandeurs d’emploi relevant de l’ELY-keskus d’Ostrobotnie par rapport à la population active est la plus basse de Finlande continentale (5,4 %). Dans l’ensemble du pays, la proportion correspondante est de 8,8 % (2022). Au niveau des communes, le taux de chômage en juillet 2021 était au plus bas à Luoto (5,9 %) et à Närpiö (5,3 %). Le nombre de postes vacants augmente depuis longtemps.
Les atouts de l’Ostrobotnie sont une industrie exportatrice diversifiée, l’entrepreneuriat et le caractère international. Le caractère international de la région repose sur de bonnes connexions, une offre de formation supérieure diversifiée, de grandes entreprises internationales et un environnement de travail polyglotte. Vaasa et Pietarsaari sont les bassins d’emploi de la région. Les secteurs industriels importants en Ostrobotnie sont notamment l’industrie de l’énergie, la technologie marine, l’industrie agro-alimentaire, le plastique, les produits bios, l’industrie nautique et les services industriels. En plus d’une industrie nautique de niveau mondial, la sous-région de Pietarsaari accueille de l’industrie agro-alimentaire, de l’industrie papetière et de la sylviculture.
Les économies agricole, sylvicole et piscicole constituent également un élément remarquable de la vie économique d’Ostrobotnie: à elles trois, elles emploient environ 4 700 personnes. La production initiale emploie beaucoup de main-d’œuvre, en particulier dans la sous-région côtière du Suupohja, où près d’un quart des actifs travaillent dans le secteur agricole. L’agriculture de la région est importante pour toute la Finlande, car elle produit notamment 70 % des tomates et concombres du pays. (Publications du ministère du travail et de l’économie, 31/2020.)
Les principales entreprises sont les sociétés technologiques Wärtsilä, ABB et Danfoss, ainsi que Snellman Oy, entreprise de l’industrie alimentaire. Ce sont toutes des entreprises industrielles couronnées de succès sur les marchés mondiaux qui misent sur un haut niveau de compétences et de technologie, ainsi que sur les exportations. La plupart des entreprises sont des PME. La région est connue pour son esprit entrepreneurial. Des exemples intéressants d’entreprises sont notamment Närpes Trä och Metall, Kyrö Distillery, VEO, Beamex, Fresh, Dermoshop, Ukkoschnapps, Alucar, Logset, Nautor´s Swan, Targa, Prohoc, etc.
La région compte six établissements d’enseignement supérieur. Parmi ceux-ci, l’université de Vaasa, qui est spécialisée dans les sciences du commerce et dans la technologie. L’établissement de l’Åbo Akademi situé à Vaasa propose des cursus en sciences sociales et en sciences de l’éducation. La Handelshögskola, qui est suédophone, propose divers cursus dans les sciences du commerce. Une formation juridique bilingue est proposée à Vaasa par l’université de Helsinki. Le VAMK et Novia proposent des études supérieures professionnelles. Les instituts supérieurs d’enseignement professionnel de la région sont très internationaux, et proposent des cursus anglophones de licence et de master. Une formation de second degré est proposée à Vamia (finnophone) et à l’Yrkesakademi i Österbotten (suédophone). Ces deux établissements offrent une formation professionnelle diversifiée qui répond aux besoins de la vie professionnelle et de l’entreprise, pour les jeunes et les adultes. L’internationalisation est forte et ces établissements proposent dans la région un enseignement multilingue.
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Pohjanmaan liitto [Conseil de la région d’Ostrobotnie] |
D’après le rapport sur l’emploi de septembre 2022, l’Agence pour l’emploi de l’Ostrobotnie comptait fin septembre 6 060 demandeurs d’emploi, soit 749 de moins qu’un an auparavant. Par rapport au mois précédent, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 303. Dans le territoire relevant de l’ELY-keskus d’Ostrobotnie, le chômage a baissé de 11 % par rapport à l’année précédente. Dans l’ensemble du pays, le chômage a baissé de 12,2 % en moyenne. Il a baissé dans toutes les zones relevant d’un ELY-keskus, l’Uusimaa étant la région où il a proportionnellement le plus diminué (17,1 %).
D’après le baromètre des métiers publié à l’automne 2022, dans les sous-régions de Vaasa et de Pietarsaari, il y a une nette pénurie de main-d’œuvre dans les différents secteurs. Les entreprises de ces sous-régions ont besoin d’employés à tous les niveaux de compétences. La pénurie est particulièrement nette en ce qui concerne les agents d’entretien des établissements, les infirmiers, les conseillers médicaux et les médecins. Il y a également pénurie d’éducateurs de la petite enfance, de psychologues, de spécialistes de la comptabilité et de professionnels du bâtiment. Cela fait déjà plusieurs années qu’il y a une pénurie de spécialistes de l’informatique. Le baromètre des métiers fournit des données plus précises: https://ammattibarometri.fi
Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration est celui qui a le plus souffert de l’épidémie de COVID-19. Le secteur du commerce a, quant à lui, connu une croissance dans certaines branches (commerce alimentaire et quincaillerie) pendant la crise du coronavirus. Les effets de la crise sur l’industrie de la fabrication et sur le bâtiment apparaîtront plus tard, car les carnets de commandes et les projets sont à long terme. Une caractéristique de notre région est qu’en période de récession, on observe un léger retard et que le carnet de commandes ne se vide en général que plus tard, quand les autres régions entament déjà leur reprise. La pénurie généralisée de composants ralentit la croissance des entreprises et cet hiver, dans la région de Närpiö (2022), l’industrie des serres est menacée par les possibles mesures de chômage partiel dues à l’augmentation des prix de l’énergie.
Le marché du travail continue de connaître une situation inédite où le nombre des travailleurs partant à la retraite dépasse celui des jeunes entrant dans la vie active. La concurrence pour obtenir de la main-d’œuvre sera serrée parmi les entreprises, les domaines professionnels et les différentes régions. L’importance de l’immigration professionnelle et des experts internationaux va continuer d’augmenter afin d’assurer la vitalité et la croissance de la région. Il convient de veiller à la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée dans la région afin que les conditions de la croissance demeurent présentes.
L’Ostrobotnie-Centrale (Keski-Pohjanmaa) comprend les sous-régions Kokkola et Kaustinen. En août 2022, 67 911 personnes vivaient en Ostrobotnie Centrale. Le taux d’accroissement de la population s’est concentrée plus particulièrement dans la sous-région de Kokkola, où réside plus des quatre cinquièmes de la population. 9 % de la population d’Ostrobotnie centrale a le suédois pour langue maternelle. La part des personnes parlant une langue étrangère dans la population était de 3,3 % en juin 2022.
Les demandeurs d’emploi au chômage représentaient 7 % de la population active en septembre 2022. C’est le troisième taux le moins élevé de Finlande continentale. Le nombre de chômeurs a régulièrement diminué une fois que l’épidémie de COVID-19 est devenue moins active.
Les secteurs industriels les plus importants en Ostrobotnie centrale sont la métallurgie, l’industrie agro-alimentaire, la fabrication de machines et d’appareils, et l’industrie chimique. L’industrie métallurgique soutient également par la sous-traitance le cluster nautique de la région: une grande partie de l’industrie nautique finlandaise, très exportatrice, est concentrée sur les régions d’Ostrobotnie et d’Ostrobotnie centrale. L’industrie agro-alimentaire de l’Ostrobotnie centrale est également diversifiée et exportatrice. Les plus grandes entreprises de l’industrie agro-alimentaire se consacrent à la transformation de la viande, au secteur laitier et à la fabrication de boissons rafraîchissantes. À Kokkola se trouve le plus grand pôle industriel de chimie inorganique des pays nordiques, le Kokkola Industrial Park (KIP), où sont actives plusieurs dizaines d’entreprises de pointe dans la chimie et la métallurgie, et qui est considéré comme un pionnier de l’économie circulaire en Finlande et dans toute l’Europe. Cette pépinière d’entreprises emploie des milliers de personnes, les unités de production y sont principalement internationales, et la quasi-totalité de la production est exportée partout dans le monde.
Le secteur primaire de l’Ostrobotnie centrale est fort et diversifié. La région exploite les nouvelles possibilités permises par les innovations de l’intelligence artificielle et de la bioéconomie afin d’augmenter la rentabilité de la production agricole. Certains des producteurs agricoles visent aussi le marché de l’exportation. Par ailleurs, l’élevage d’animaux à fourrure constitue une importante source de revenus du secteur primaire. Sur les plus de mille fermes d’animaux à fourrure que comprend le pays, la quasi-totalité d’entre elles sont des petites entreprises familiales des régions ostrobotniennes, et leur production est exportée en quasi-totalité. L’Ostrobotnie centrale comptait 5 237 entreprises en 2022. Des exemples intéressants d’entreprises de la région sont notamment Boliden, Raisoft, Finn Spring Oy, FineWeld Oy, Kokkolan Halpahalli Oy, Kosila.
L’Ostrobotnie centrale propose à la fois des formations universitaires et des formations en institut supérieur d’enseignement professionnel. Le centre universitaire Chydenius, à Kokkola, est un centre universitaire pluridisciplinaire formé par les universités de Jyväskylä, Oulu et Vaasa, et dont l’action est coordonnée par l’université de Jyväskylä. C’est un pionnier et un partenaire de recherche en matière d’enseignement et d’apprentissage universitaires pour adultes. L’institut supérieur d’enseignement professionnel Centria est caractérisé par son orientation professionnelle, son environnement numérique et son caractère international. Ses domaines de spécialité sont la technologie de la production, la chimie et la bioéconomie, la numérisation et la production entrepreneuriale de services. Le pôle de formation d’Ostrobotnie centrale (Kpedu) organise des formations professionnelles de base et complémentaires de second degré, des formations préparatoires, des formations d’apprentissage et des formations en université populaire. Ce pôle de formation est également actif dans le développement de la région et de son économie.
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Chiffres de l’Ostrobotnie centrale |
D’après le rapport sur l’emploi de septembre 2022, l’Ostrobotnie et l’Ostrobotnie centrale proposaient 4,6 % de postes vacants de plus que l’an dernier à la même époque. Le nombre de nouveaux postes vacants est resté en hausse. En septembre, il y avait en tout 5 614 postes vacants, soit 524 postes de plus (+10,3 %) qu’il y a un an.
Sur le plan quantitatif, c’est dans la catégorie des conducteurs d’installations et de machines et des ouvriers de l’assemblage qu’il y a eu le plus de nouveaux postes vacants par rapport à l’année précédente (+98). Le nombre de postes vacants a diminué le plus dans la catégorie des employés de type administratif (86). Sur le plan quantitatif, c’est dans le groupe des employés de la construction, de la réfection et de la fabrication qu’il y a eu le plus de créations de postes vacants.
D’après le baromètre des métiers de l’automne 2022, l’Ostrobotnie centrale connaissait une pénurie de main-d’œuvre dans de nombreux secteurs, à plusieurs niveaux de compétences. La pénurie la plus grave concernait les psychologues, les concepteurs et programmeurs d’applications ainsi que les infirmiers et conseillers médicaux. Le baromètre des métiers fournit des données plus précises: https://ammattibarometri.fi.
C’est le secteur de l’hébergement et de la restauration qui a le plus souffert. Le secteur du commerce a, quant à lui, connu une croissance dans certaines branches (commerce alimentaire et quincaillerie) pendant la crise du coronavirus. Les effets de la crise sur l’industrie de la fabrication et sur le bâtiment apparaîtront plus tard, car les carnets de commandes et les projets sont à long terme. Une caractéristique de notre région est qu’en période de récession, on observe un léger retard et que le carnet de commandes ne se vide en général que plus tard, quand les autres régions entament déjà leur reprise. Une forte croissance est attendue dans la région et d’importants investissements dans les entreprises de batteries, notamment, créent un besoin de trouver une nouvelle main-d’œuvre.
Le marché du travail continue de connaître une situation inédite où le nombre des travailleurs partant à la retraite dépasse celui des jeunes entrant dans la vie active. La concurrence pour obtenir de la main-d’œuvre sera serrée parmi les entreprises, les domaines professionnels et les différentes régions. L’importance de l’immigration professionnelle et des experts internationaux va continuer d’augmenter afin d’assurer la vitalité et la croissance de la région. Il convient de veiller à la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée dans la région afin que les conditions de la croissance demeurent présentes.
L’Ostrobotnie du Nord (Pohjois-Pohjanmaa) comprend 30 communes et sa ville principale est Oulu. L’Ostrobotnie du Nord comptait en août 2022 environ 412 150 habitants. La région offre des possibilités d’études dans les établissements d’enseignement, les établissements professionnels, les écoles supérieures et les universités. L’université d’Oulu, avec ses nombreuses facultés, offre des possibilités d’études et de recherches et fait donc office d’incitation à la migration. Il y a environ 163 920 actifs dans la région (statistiques de 2020).
Il y a en Ostrobotnie du Nord des projets dans divers secteurs, soit en développement soit en projet. Dans le domaine de l’énergie, des éoliennes sont en cours de construction et il est prévu d’en construire d’autres. Le développement du secteur minier augmente le besoin de main-d’œuvre, de même que la phase de construction et d’exploitation d’un projet de scierie, une bioraffinerie actuellement prévue et d’autres projets d’usines et industriels. Le secteur informatique poursuit sa croissance et le besoin de main-d’œuvre augmente.
Quantitativement, le secteur public est un important employeur (en particulier services médico-sociaux et formation); dans le secteur privé, les secteurs importants incluent l’industrie électrique et électronique, la métallurgie, l’industrie des constructions mécaniques, le bâtiment, le commerce et les services privés (en particulier, dans les TIC, il y a une demande d’experts qualifiés et de personnes ayant des compétences de base partout dans la région).
Le baromètre professionnel publié chaque semestre vous permettra de connaître le niveau de demande de main-d’œuvre pour les différentes professions sur l’ensemble du territoire finlandais. Le rapport régional sur l’emploi, que publie chaque mois le ministère du travail et de l’économie, permet d’examiner plus précisément la situation de l’emploi et le nombre de postes dans tel ou tel secteur.
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Rapport sur l’emploi | https://www.temtyollisyyskatsaus.fi/graph/tkat/tkat.aspx?lang=en&ely=12 |
L’Agence pour l’emploi propose chaque mois 7 000 à 8 000 emplois en Ostrobotnie du Nord en moyenne. Dans de nombreux secteurs (par exemple la construction, le tourisme, la maintenance et l’entretien), les besoins de main-d’œuvre sont très fluctuants au cours de l’année et dépendent de la conjoncture économique. Il y a relativement beaucoup d’emplois à pourvoir dans le secteur des TIC, et du personnel qualifié est activement recruté, dans ce secteur en particulier. Compte tenu du départ à la retraite de la génération du baby-boom et des besoins de main-d’œuvre des entreprises à forte croissance, les perspectives d’emplois sont bonnes pour les années à venir.
Dans certains secteurs, la demande d’employés qualifiés est supérieure à leur nombre. La région a besoin de plus de main-d’œuvre notamment pour les secteurs des TIC, de l’industrie métallurgique et mécanique, du bâtiment, du tourisme et des services médico-sociaux. Dans ces secteurs (et les secteurs connexes), il y aura beaucoup de postes dans les années à venir. Il y aura besoin de directeurs, de spécialistes et de personnel compétent avec des parcours de formation divers. On exigera dans ces nouvelles fonctions des qualifications de base et des connaissances actualisées mais, dans de nombreux postes de base, les employeurs seront également prêts à former de nouvelles recrues actives.
L’Ostrobotnie a toujours sa propre réserve de chômeurs, et les établissements de formation mettent sur le marché de nouveaux employés. Dans certains secteurs (notamment les TIC, la métallurgie, la santé), la pénurie de main-d’œuvre est toutefois si évidente, ou si durable, que les recruteurs cherchent activement à l’extérieur de la région. Lors des recrutements, on cherche des employés qualifiés pour un large spectre de secteurs de compétence.
Du fait de l’automatisation, de la numérisation et de la généralisation des services en ligne, le nombre de différentes professions de base diminue (secrétaires, employés de type administratif, employés de service clientèle, travailleurs d’assemblage) et la part des tâches spécialisées augmente. L’absence de formation, le manque d’expérience professionnelle et un socle de compétences non actualisé diminuent les chances de trouver un emploi.
Le Kainuu est une région forestière située au centre de la Finlande. Le Kainuu comprend huit communes, et environ la moitié de ses habitants se trouvent dans la commune centrale de Kajaani. Le Kainuu couvre une large superficie, si bien que la densité de population reste inférieure à quatre habitants au kilomètre carré, et on y trouve beaucoup de nature pure et sauvage. Le Kainuu offre à ses habitants un environnement sûr et un quotidien fonctionnel ainsi que de bonnes possibilités de promenades et de loisirs. Du fait des migrations vers les villes et de la pyramide des âges, la population de la région diminue et vieillit. Bien que le Kainuu fasse presque la taille de la Belgique, seules 71 225 personnes y habitaient fin 2021 et, au cours de l’année, la population a diminué de 439 personnes. Il y avait environ 1 800 ressortissants étrangers. Fin août 2022, la proportion des demandeurs d’emploi par rapport à la population active était de 8,2 %, faisant du Kainuu le territoire relevant des ELY-keskus le cinquième le moins affecté par le chômage; c’était 1,3 point de pourcentage de moins que l’année dernière et qu’il y a trois ans, avant la crise de la COVID-19. Il y avait 2 530 demandeurs d’emploi, soit le chiffre le plus bas depuis les premières données des Statistiques des services de l’emploi (2006). Le chômage a diminué de 14 % après août 2021 et de 17 % après août 2019, avant la crise de la COVID-19. Pour l’instant, l’agression russe contre l’Ukraine n’a pas augmenté le chômage du Kainuu, et une augmentation importante n’est pas à prévoir – cela étant, l’incertitude est plus forte et l’évaluation des répercussions à venir sur l’emploi est encore en partie difficile.
En 2021, la demande de main-d’œuvre dans le Kainuu a battu des records. 14 006 nouveaux postes vacants ont été annoncés aux services de l’emploi, soit 66 % de plus que dans la situation normale de 2019. La demande de main-d’œuvre a continué presque au même niveau de janvier à août 2022: 9 467 postes ont été annoncés au total, soit 3 % de moins que l’année précédente sur la même période.
Le plus grand nombre de nouveaux emplois vacants annoncés aux services de l’emploi concernaient de janvier à août 2022 les services et la vente (2 569) et les employés de la construction, de la réfection et de la fabrication (1 956). La plus importante croissance de la demande par rapport à l’an dernier concernait les employés des services et de la vente (+41 %) et les experts spécialisés (+35 %).
Il y a une pénurie de main-d’œuvre dans tous les secteurs, et dans de nombreuses catégories de métiers il y a moins de demandeurs d’emploi que de postes vacants annoncés aux services de l’emploi. Le besoin de main-d’œuvre continuera d’augmenter dans les années à venir, car il y a beaucoup moins de jeunes qui entrent sur le marché du travail que de personnes qui en sortent.
L’activité minière génère de nombreux emplois dans le Kainuu. La mine la plus importante est Terrafame Oy, située à Sotkamo et dont l’activité a une importante incidence aussi bien sur le cluster minier que sur toute l’économie régionale. Terrafame emploie directement près de 900 personnes, et même 5 000 personnes si l’on tient compte des effets indirects. D’après une estimation, les réserves de minerais permettront de produire pendant plusieurs décennies.
Dans la métallurgie, la plus importante source de croissance de la région est Transtech Oy, fabricant de matériel roulant et de produits mécaniques moyens, qui appartient au Škoda Transportation Group. Les perspectives de l’entreprise pour l’avenir sont positives et son besoin de main-d’œuvre est constant. Transtech a besoin de divers professionnels de la technologie, notamment de soudeurs, d’installateurs et de contremaîtres.
La crise de la COVID-19 a fortement affecté le secteur du tourisme mais ce dernier a connu une reprise, bien que le chiffre d’affaires n’ait pas retrouvé son niveau d’avant la COVID-19. Les investissements et autres initiatives pour favoriser le tourisme international créent les conditions d’une croissance des entreprises touristiques dans un avenir proche, même si les problèmes de disponibilité, en particulier l’absence d’un transport aérien permanent, créent de l’incertitude. Le pôle touristique du Kainuu est Vuokatti, qui offre un excellent cadre pour un tourisme orienté vers le sport et les déplacements.
Liens:
Baromètre professionnel (ammattibarometri) | http://ammattibarometri.alh.fi/vertailu.asp?vuosi=19i&maakunta=kainuu&k… |
Kainuun liitto | |
RecruitmentKainuu Project | |
TE-services/Kainuu Public Employment and Business Services Postes vacants (en finnois) TE-palvelut/TE-services | https://paikat.te-palvelut.fi/tpt/?searchPhrase=kainuu&announced=0&leas… |
D’après une estimation du Baromètre professionnel au printemps 2022, il y avait une pénurie de main-d’œuvre dans le Kainuu dans une centaine de professions. Les besoins les plus criants se situaient dans le secteur médico-social, le bâtiment, la métallurgie, les TIC, la sylviculture et la restauration. Au niveau des métiers précis, la pénurie la plus importante était dans le secteur médical, pour les médecins, les dentistes, les infirmiers, les aides-soignants et les psychologues. Dans les autres secteurs, les besoins les plus importants concernaient les professionnels du nettoyage, les soudeurs, les tôliers-chaudronniers, les conducteurs de machines-outils, les plombiers et tuyauteurs, les enseignants, les ouvriers du bâtiment, les employés de la restauration et les aides-soignants à domicile.
88 % des nouveaux emplois vacants annoncés aux services de l’emploi de janvier à août 2022 se trouvaient dans la sous-région de Kajaani. Des emplois sont proposés notamment à Kajaani et à Sotkamo.
D’après le Baromètre professionnel, dans le Kainuu l’offre la plus importante par rapport à la demande concerne les secrétaires, les employés relevant du groupe Autres employés de type administratif et employés de réception, guichetiers et assimilés, ainsi que les installateurs et réparateurs d’appareils informatiques et d’appareils de communication.
De janvier à août 2022, les chômeurs ont été plus nombreux dans les catégories de métiers Métiers qualifiés de l’industrie et de l’artisanat et Personnel des services directs aux particuliers, commerçants et vendeurs – mais c’est également dans ces catégories qu’il y avait le plus de postes. Le chômage est souvent causé par un problème d’inadéquation entre l’offre et la demande. La principale raison réside dans les lacunes au niveau des compétences des demandeurs d’emploi.
Il y a dans le Kainuu un important besoin de main-d’œuvre qualifiée et un grand nombre d’emplois proposés: la région constitue donc un marché pour les demandeurs d’emploi.
La Laponie, située des deux côtés du Cercle polaire arctique, est la province internationale située le plus au nord de la Finlande et de l’Union européenne. La superficie de la Laponie représente près d’un tiers de la superficie totale de la Finlande. La Laponie a une frontière nationale commune avec la Suède, qui fait partie de l’Union européenne, avec la Norvège, qui fait partie de l’Espace économique européen, et avec la Russie. Il y a, en Laponie finlandaise, 21 communes et 176 494 habitants. La Laponie est la région la moins densément peuplée de Finlande. Près de 60 % de la population se répartit entre trois grandes villes: Rovaniemi (64 180 habitants), Tornio (21 333 habitants) et Kemi (19 982 habitants). Les ressortissants étrangers résidant en Laponie sont au nombre de 4 246 et les allophones sont 5 369 (personnes parlant une autre langue que le finnois, le same et le suédois).
La Laponie offre 70 200 postes vacants, dont 65 % dans le secteur privé, 29 % dans les communes et 7 % dans la fonction publique d’État. La région compte 12 500 établissements d’entreprises: la plupart de ces établissements emploient moins de cinq personnes. Les nouveaux emplois apparaissent principalement dans les entreprises. Trois quarts des postes relèvent des entreprises ou des services publics, un cinquième est lié à la transformation (industrie, bâtiment, mines et extraction), et 4 % au secteur primaire. Parmi les services, ce sont surtout les services médico-sociaux, le tourisme et le commerce qui recrutent. L’activité économique la plus caractéristique est l’élevage de rennes.
Parmi les atouts de la Laponie figurent son caractère international et la diversité de sa structure économique. Les secteurs en croissance et en développement sont le tourisme et les services; l’activité minière et l’industrie sont sources d’exportations. Les besoins en main-d’œuvre pour la phase de construction et d’exploitation de l’usine de bioproduits actuellement construite à Kemi sont et seront importants, et d’autres projets d’usines sont à l’étude. En Laponie, on investit dans l’utilisation de la technologie numérique et dans le développement de la robotique dans un environnement et dans des conditions arctiques, y compris pour les essais. L’air pur de Laponie et sa nature préservée permettent la transformation, le développement et l’exploitation des produits naturels dans de nombreux secteurs.
Le tourisme et les services connexes croissent en Laponie au fil de l’augmentation du nombre de touristes finlandais et internationaux. Levi, Ylläs, Pallas, Olos, Kilpisjärvi, Saariselkä, Pyhä-Luosto et Sallatunturi sont des centres touristiques connus, avec leurs tunturi. La sous-région de Rovaniemi est réputée pour le Cercle polaire, le Père Noël et le zoo de Ranua. Le château de glace, qui fonctionne toute l’année, et les croisières en brise-glace sont des attractions touristiques connues de la Laponie côtière. Le tourisme emploie surtout en hiver et au printemps, mais l’été lapon et la période de la ruska, à l’automne, attirent également des touristes. Les investissements touristiques se reflètent dans les besoins de main-d’œuvre dans le bâtiment.
La Laponie possède une industrie de base forte, en croissance, importatrice, avec des chaînes de sous-traitance. L’industrie est surtout située autour de Kemi-Tornio. Les plus importants secteurs industriels sont la transformation des métaux (Outokumpu Oyj, à Tornio), la fabrication de produits en papier et carton (Metsä Fibre, à Kemi), la construction de véhicules à moteur et de remorques (BRP Finland, Rovaniemi), ainsi que la scierie et la transformation du bois. La logistique (transports terrestres et ferroviaires, ports de Kemi et Tornio ainsi que 5 aéroports) emploie également beaucoup de monde.
Plusieurs projets de mines et de prospection sont en cours, en plus de ceux qui existent déjà en Laponie. Le secteur minier occupe déjà des milliers de personnes, soit directement, soit en sous-traitance, travail à façon ou dans le cadre de travaux publics. Trois mines de minerais métalliques sont en exploitation: la mine de chrome de Kemi, la mine d’or de Kittilä et la mine multi-minerais de Kevitsa. Le secteur recherche des employés qualifiés.
L’université de Laponie, située à Rovaniemi, et l’école professionnelle supérieure de Laponie, établie à Rovaniemi, Kemi et Tornio, proposent une formation de type supérieur. Des instituts professionnels répartis en Laponie dispensent également des formations. Des étudiants de nombreux pays étrangers sont inscrits dans les établissements d’éducation lapons.
Le baromètre professionnel vous indiquera quels métiers souffrent en Laponie d’une pénurie d’employés qualifiés, et quels métiers sont en sureffectifs. Les autres liens vous fourniront des informations supplémentaires sur la Laponie.
Liens:
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Baromètre professionnel (ammattibarometri) | |
House of Lapland | |
Lapin luotsi (Le pilote lapon) | http://luotsi.lappi.fi/1https://lapinluotsi.fi/ ja https://lapinluotsi.fi/en/ |
Lapin TE-palvelut (Services lapons de l’emploi) | |
Place du marché du travail (Työmarkkinatori) |
En 2021, plus de 37 600 emplois en Laponie ont été annoncés aux services de l’Agence pour l’emploi. La plupart de ces emplois étaient des emplois en entreprise. Ils concernaient surtout les services et la vente, les soins à la personne et la santé, ainsi que le bâtiment. Les employeurs utilisent plusieurs canaux de recrutement, par exemple l’engagement temporaire de personnel par les entreprises d’intérim.
L’offre d’emploi en Laponie a un caractère saisonnier, par exemple les missions liées au tourisme sont nombreuses en hiver et au printemps. Pendant la saison touristique, on a besoin notamment de cuisiniers, de serveurs, de guides, d’agents d’entretien et de lutins. Le tourisme en Laponie emploie également des travailleurs qui viennent d’ailleurs en Finlande, et de l’étranger. Les compétences ainsi que l’attitude et l’aptitude des candidats sont des facteurs essentiels lors de l’embauche. Les compétences linguistiques sont nécessaires dans les diverses tâches touristiques, ainsi que dans les autres secteurs qui s’internationalisent. En plus de l’anglais, les compétences dans les autres langues sont un atout.
Dans le secteur médico-social, on recherche en permanence des travailleurs qualifiés et compétents. Les postes (notamment aides-soignants, infirmiers, auxiliaires de soins, médecins, orthophonistes, physiothérapeutes, dentistes) concernent avant tout les communes, et dans une certaine mesure les entreprises. Les communes ont également besoin d’enseignants compétents.
La croissance de l’industrie et du secteur touristique et les projets d’investissements créent également des emplois dans la sylviculture, le bâtiment et la logistique. Les essais automobiles et la prospection minière emploient de façon saisonnière.
En 2021, le nombre de chômeurs en Laponie était de 9 325 personnes, la part de chômeurs dans la population active atteignait 11 % et le taux d’emploi 68,4 %. En même temps que la demande de main-d’œuvre, le chômage a diminué ces dernières années. Le chômage des jeunes se concentre dans les grandes villes. Aussi bien les emplois non qualifiés que les emplois spécialisés sont touchés par le chômage. Les secteurs de la construction, de la réparation et de la fabrication, des services et de la vente sont les plus affectés. Bien que le chômage en Laponie soit légèrement supérieur au reste du pays et que sa structure soit problématique, les employés qualifiés et les spécialistes formés des différents secteurs trouvent facilement un emploi. Dans les services et dans les autres travaux saisonniers, le nombre de chômeurs varie fortement au fil de l’année, en particulier dans les communes touristiques. Dans de nombreux secteurs, la Laponie a besoin de travailleurs compétents venant de l’extérieur. La pyramide des âges de la main-d’œuvre de la région et les perspectives d’évolution à long terme augmentent la nécessité de trouver une main-d’œuvre en provenance d’autres régions finlandaises et de l’étranger. Les employeurs s’intéressent de plus en plus à l’idée de recruter des étrangers habitant déjà en Finlande et des immigrés.
À la fin de l’année dernière, la population d’Åland s’élevait à 30 344 habitants, dont environ 50 % d’actifs. Le marché de l’emploi dans l’archipel d’Åland se caractérise par le fort taux d’activité à la fois des hommes et des femmes, par un taux d’emploi élevé, ainsi que par un chômage relativement faible.
L’archipel possède un large secteur public qui bénéficie d’une grande autonomie. Il compte 16 communes qui sont dotées de leur propre administration et assument également certaines fonctions étatiques. Les structures d’accueil des enfants en bas âge, le système scolaire et les services de soins gérés par le secteur public sont bien développés. Environ 34 % de la main-d’œuvre travaille dans le secteur public. La proportion de femmes y est nettement plus élevée que celle des hommes, en particulier dans les vastes secteurs des soins et de l’éducation.
Åland compte environ 2 600 entreprises. La majeure partie des entreprises sont de petite taille (1 à 4 salariés). Les plus grandes entreprises travaillent dans le secteur maritime. Il y a aussi quelques grandes entreprises dans le secteur des technologies de l’information et l’industrie alimentaire, ainsi que, dans une certaine mesure, le secteur manufacturier. Les activités dans l’information et la communication, l'immobilier, les activités spécialisées, scientifiques et techniques, les activités de services administratifs et de soutien, l’administration publique, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale, les arts, spectacles et activités récréatives, les activités des ménages en tant qu'employeurs, les activités indifférenciées des ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre et, enfin, les activités extra-territoriales (activités classées dans les sections J et L à U) sont généralement considérées comme des services aux entreprises et aux personnes. Ces secteurs emploient environ 51 % des actifs d’Åland, tandis que les activités financières et d’assurance (K) emploient 3,5 % de la main d'œuvre d’Åland. Toutes les activités G à U peuvent aussi être considérées comme des «secteurs de services» (comprenant les activités commerciales, hôtelières et de transport). Elles emploient près de 79 % de l’ensemble des actifs de l’archipel.
Cela fait longtemps que l’immigration vers Åland est assez élevée. Auparavant, les nouveaux venus arrivaient surtout des autres régions de la Finlande – principalement des régions suédophones – et de Suède. Depuis l’adhésion de la Finlande et d’Åland à l’Union européenne, et surtout depuis l’élargissement de l’Union européenne, l’immigration en provenance des pays baltes et des Balkans, entre autres, a augmenté significativement. Un nombre non négligeable de personnes originaires d’Iran, d’Irak, de Thaïlande et des Philippines vivent également à Åland.
En août 2022, le taux de chômage relatif était en moyenne de 3,9 %, contre 5,6 % en août 2021. Le nombre total des demandeurs d’emploi (y compris autres que les chômeurs) s’élevait à 1 295 personnes fin août 2022, soit 689 personnes de moins qu’un an auparavant. Le nombre de postes vacants était de 276 en août, soit 93 postes de plus qu’en août 2021. La proportion de postes vacants par rapport au nombre de demandeurs d'emploi au chômage était de 46,6 % en août de cette année, ce qui représente une hausse de 25,6 points de pourcentage par rapport à août 2021. En 2022, les prévisions concernant le volume de la main d'œuvre restent nettement positives aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public.
Informations statistiques:
- Population: 30 344 habitants (au 31.12.2021)
- Niveau élevé d’entrepreneuriat: 2 788 entreprises (au 31.12.2021)
- Population active, tous âges: 15 115 personnes (au 31.12.2019)
- Taux d’activité (actifs) 16-64 ans: 82,3 % (au 31.12.2019)
- Taux d’emploi 16-64 ans: 79,1 % (au 31.12.2019)
- Travailleurs dans l’archipel, part de fonctionnaires: 34,1 % (au 31.12.2019) Nombre d’entreprises: 2 788 entreprises (au 31.12.2021) Plus de 1 500 personnes travaillent dans des entreprises d’Åland mais résident hors de la région (principalement dans le transport maritime)
Liens:
Åland: aperçu général | |
Bureau des statistiques et des enquêtes d’Åland (Ahvenanmaan tilasto- ja tutkimustoimisto, ÅSUB) | |
Office du tourisme d’Åland | |
Baromètre professionnel (ammattibarometri) | https://www.asub.ax/sv/utredning/arbetsmarknadsbarometern-2022 |
À Åland, la demande en main-d’œuvre est irrégulière au cours de l’année. En été, pendant la haute saison touristique, tous les secteurs des services (hôtels, restaurants, cafés, campings, etc.) requièrent une main-d’œuvre nombreuse. Des emplois sont proposés sur tout le territoire d’Åland, mais surtout à Mariehamn. La demande de cuisiniers et personnel de service qualifiés et expérimentés est particulièrement forte. Différents secteurs des soins de santé ont également des besoins importants en personnel.
Pendant la période hivernale, la demande est plus faible, mais même à cette période-là, le secteur des services a besoin de main-d’œuvre. Le secteur des technologies de l’information se développe beaucoup à Åland depuis longtemps déjà et a besoin de personnel qualifié. Cependant, les grandes entreprises du secteur des TI se sont développées en dehors d’Åland et les emplois se trouvent ainsi à Helsinki, Turku ou Stockholm. Le secteur de la construction affiche également un besoin croissant de main-d’œuvre, notamment de maîtres d'œuvre et différents installateurs. L’industrie a également besoin de main-d’œuvre, mais ce secteur est, dans l’ensemble, relativement petit à Åland.
Le secteur privé ainsi que le secteur public rencontrent souvent des problèmes pour recruter du personnel qualifié pour des postes de direction.
Åland connaît depuis longtemps un fort taux d’activité et un taux de chômage peu élevé. Comme dans les autres pays nordiques, la pyramide des âges est défavorable, c’est-à-dire que la population vieillit et que la part de personnes actives diminue. Pour contrer ce problème, Åland a besoin d’une certaine immigration professionnelle. Le solde migratoire est positif depuis longtemps. Une bonne connaissance de la langue suédoise est toutefois une condition indispensable pour réussir sur le marché du travail d’Åland.